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Nom de naissance | François Grégoire |
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Alias |
Maxime Delamare, André Gex, René Derain |
Naissance |
Remiremont, Vosges, ![]() |
Décès |
Saint-Nabord, Vosges, ![]() |
Activité principale |
Langue d’écriture | Français |
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Genres |
François Grégoire, né le à Remiremont, Vosges, et mort le à Saint-Nabord, Vosges, est un ingénieur de formation, puis professeur de lettres et essayiste français.
Sous les pseudonymes de Maxime Delamare, André Gex et René Derain, il a publié de nombreux romans policiers et romans d'espionnage, dont plusieurs parus dans la Série noire.
François Grégoire est le fils de Fernand Grégoire, industriel, et de Christine de Lamare. Le , alors qu'il enseigne à l’Institut français de Varsovie, il épouse à Varsovie la polonaise Barbara Katarzyna Orzechowska.
Cette famille Grégoire est une famille originaire de Rozérieulles en Moselle au XVIe siècle avant de s'établir dans les Vosges lorsque le grand-père de François, prénommé lui-même François, épouse une Navoiriaude[1],[2].
Après des études scientifiques, il poursuit ses études supérieures à la faculté des lettres de l’université de Nancy, puis à l’université de Paris.
Ingénieur diplômé de l'école spéciale de mécanique et d'électricité[4] et de l’école supérieure d'électricité de Paris en 1935[5], il soutient en 1947 une thèse de doctorat-ès-lettres sur Fontenelle, intitulée Fontenelle, une philosophie désabusée.
De 1948 à 1950, François Grégoire enseigne à l’Institut français de Varsovie, puis de 1950 à 1955, au lycée français et à la faculté de droit de Kaboul. À partir de 1956, il est attaché culturel à l’Ambassade de France en Thaïlande (1956-1959), au Brésil (1960-1962), au Venezuela (1963-1965), puis au Guatemala et en Norvège.
Entre 1947 et 1957, il publie un essai sur Bernard Le Bouyer de Fontenelle et trois ouvrages didactiques dans la collection Que sais-je ? des Presses universitaires de France.
Sous le pseudonyme de Maxime Delamare, inspiré du nom de sa mère, il fait paraître dans la Série noire entre 1962 et 1968, une série de onze romans d’espionnage ayant pour héros François Jordan, agent secret du S.D.E.C.E. Ces récits très standards de la production des années 1960, exploitant l’anticommunisme, la politique-fiction, l’exotisme et une violence soutenue, sont truffés de références culturelles recherchées et l’un des titres, O.T.A.N. pour les crosses, contient une énigme en chambre close, ce qui rapproche sensiblement ce texte du whodunit.
À partir de 1971, il adopte le nouveau pseudonyme d’André Gex pour publier en rafale une autre série d’espionnage qui ressemble à s’y méprendre à la première, mais ayant cette fois pour héros Philippe Chauvet, agent AC 57 du S.D.E.C.E. À la même époque, pour les Presses de la Cité, il signe sous le pseudonyme de René Derain des romans policiers et deux autres romans d’espionnage.
Il est chevalier de l'ordre de la Légion d’honneur, titulaire de la croix de guerre 1939-1945 et chevalier de l'ordre national de la Croix du Sud (Brésil)[4].