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Naissance | |
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Décès | |
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Trenton Central High School (en) |
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Böske Antheil (d) |
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Archives conservées par |
New York Public Library for the Performing Arts (JPB 94-1)[1] Rare book and manuscript library (en)[2] Bibliothèque du Congrès[3],[4],[5] |
George Carl Johann Antheil, né le à Trenton, dans le New Jersey, et mort à New York le , est un pianiste, compositeur et inventeur américain. Il a signé plusieurs musiques de film.
Fils de William et Wilhelmine Antheil, propriétaires d'un petit magasin de chaussures, George Antheil commence à étudier la composition à l'âge de 16 ans avec Constantin von Sternberg, un élève de Liszt, puis avec Ernest Bloch, avant que le manque de moyens ne l'oblige, en 1921, à chercher un mécène à Philadelphie. Sous la protection de Edward Bok, qui fonde l'Institut Curtis, Antheil prépare une tournée en Europe en tant que pianiste et compositeur.
En 1923, il s'installe à Paris et fréquente James Joyce, Ezra Pound, Ernest Hemingway, Man Ray, Fernand Léger, Erik Satie, Pablo Picasso, Gertrude Stein, Salvador Dalí, Igor Stravinsky... Le , il fait ses débuts publics à Paris et se donne d'emblée la réputation d'« enfant terrible ».
En 1926 est créée l'œuvre à la fois zénith et nadir de sa carrière, Ballet mécanique, une composition pour seize pianos mécaniques, percussions, sonnettes électriques et hélices d'avion. Dans le projet initial, cette musique de ballet est accompagnée d'un film au titre homonyme réalisé par Dudley Murphy et Fernand Léger. Cette œuvre d'avant-garde reste sans lendemain et, après son échec lors de sa création américaine, George Antheil revient à un néo-classicisme avec le Concerto pour piano (1927).
Antheil quitte Paris pour Berlin. En 1930, la création de son opéra Transatlantic remporte un certain succès lors de sa présentation à Francfort. Mais les conditions économiques et l'avènement du nazisme le contraignent à retourner à New York. Pour subsister, il compose des musiques pour le théâtre et le cinéma, tout en travaillant comme journaliste et correspondant de guerre.
Installé à Hollywood, George Antheil compose sa Quatrième symphonie (1942) et de nombreuses musiques de film, notamment pour Place aux jeunes (1937) de Leo McCarey, L'Ange de Broadway (1940) de Ben Hecht et Lee Garmes, Une fille perdue (1946) de Alfred Santell, Les Ruelles du malheur (1949) de Nicholas Ray, Le Bagarreur du Kentucky (1949) de George Waggner, Les Insurgés (1949) de John Huston, House by the River (1950) de Fritz Lang, Le Violent (1950) de Nicholas Ray, L'Homme à l'affût (1952) de Edward Dmytryk, Le Jongleur (1953) de Edward Dmytryk, Pour que vivent les hommes (1955) de Stanley Kramer, Dementia (1955) de John Parker et Orgueil et Passion (1957) de Stanley Kramer.
En 1945, il publie son livre Bad Boy of Music à New York.
George Antheil est aussi connu comme ayant, avec l'actrice Hedy Lamarr, déposé le premier brevet d'un système de codage des transmissions appelé étalement de spectre, proposé alors pour le radioguidage des torpilles américaines durant la Seconde Guerre mondiale, bien qu'il ne fût pas appliqué[6].
George Antheil meurt d'une crise cardiaque à 58 ans.