Georges Picot

Georges PicotFonctions
Président
Société de législation comparée
1899-1900
Secrétaire perpétuel de l'Académie des sciences morales et politiques
1896-1909
Jules SimonAlfred de Foville
Président
Société de l’histoire de France
à partir de 1885
Directeur des affaires criminelles et des grâces
1877-1879
Président
Société antiesclavagiste de France (d)
Henri Wallon
Biographie
Naissance 24 décembre 1838
Ancien 12e arrondissement de Paris
Décès 16 août 1909 (à 70 ans)
Allevard
Nationalité française
Formation Faculté de droit de Paris
Activités Juriste, historien, philanthrope
Famille Famille Georges-Picot
Père Charles Picot (d)
Mère Henriette Bidois (d)
Conjoint Marthe Bachasson de Montalivet (d)
Enfants Charles Georges-Picot
François Georges-Picot
Geneviève Georges-Picot (d)
Autres informations
Parti politique Union libérale républicaine
Membre de Académie des sciences morales et politiques (1878)
Société de l'histoire de Paris et de l'Île-de-France
Société générale des prisons
Œuvre de l'hospitalité de nuit
Comité des travaux historiques et scientifiques
British Academy
Distinctions Grand prix Gobert (1873 et 1874)
Chevalier de la Légion d'honneur‎
Archives conservées par Archives nationales (AB/XIX/503-AB/XIX/508)
signature de Georges PicotSignature

Georges Picot, né le 24 décembre 1838 à Paris et mort le 16 août 1909 à Allevard (Isère), est un juriste, historien et philanthrope français.

Biographie

Jeunesse et études

Article connexe : Famille Georges-Picot.

Fils de Charles Picot, conseiller à la Cour d'appel de Paris, et d'Henriette Bidois, Georges-Marie-René Picot obtient sa licence de droit en 1859.

Le 20 juin 1865, à Saint-Bouize (Cher), il épouse Marthe de Montalivet, fille du comte Camille de Montalivet qui fut ministre de l'intérieur de Louis-Philippe. Ils ont sept enfants, dont le financier Charles Georges-Picot qui sera président du Crédit industriel et commercial (CIC), le diplomate François Georges-Picot, signataire des accords Sykes-Picot, l'avocat Robert Georges-Picot, et Geneviève Georges-Picot, épouse de Jacques Bardoux et grand-mère maternelle de Valéry Giscard d'Estaing.

Son fils, Robert-Georges Picot, est mort en 1946 des suites des privations de la Seconde Guerre mondiale, au cours de laquelle il a participé à un réseau d'aide à la Résistance.

Il est proche d'Émile Boutmy.

Parcours professionnel

Il devient secrétaire de la Conférence des avocats du barreau de Paris en 1863, puis juge au tribunal de la Seine.

Sous la IIIe République de 1877 à 1879, il est directeur des affaires criminelles et des grâces au ministère de la Justice auprès du ministre et président du Conseil, Jules Dufaure, dont il écrit la biographie. Avec le soutien de ce dernier, il lance, avec Alexandre Ribot le journal de centre gauche Le Parlement en 1879.

Il publie en 1872 son grand œuvre, l'Histoire des États généraux, couronnée deux fois par le grand prix Gobert de l'Académie française en 1873 et 1874.

Il est élu en 1878 à l'Académie des sciences morales et politiques, dont il devient le secrétaire perpétuel en 1896. Il est également membre British Academy, de la Société générale des prisons et de législation criminelle, de la Société de l'histoire de Paris et de l'Île-de-France, du Comité des inscriptions parisiennes de la Ville de Paris, membre résident du Comité des travaux historiques et scientifiques (dont il préside la commission du répertoire des travaux historiques). Il devient président de la Société de l'histoire de France (1885) et de la Commission supérieure des bibliothèques nationales et municipales.

Très impliqué dans les œuvres philanthropique, Georges Picot est l'un des cofondateurs des Sociétés des Habitations à bon marché et préside l’assemblée annuelle de l'Œuvre de l'hospitalité de nuit.

Il est membre du comité de direction de l'Union libérale républicaine.

Ancien secrétaire de la Conférence des avocats du barreau de Paris, il en est président de l'association de 1898 à 1899, avant de présider la Société de législation comparée de 1899 à 1900.

Il succède à Henri Wallon à la présidence de la Société antiesclavagiste de France, fondée par le cardinal Charles Lavigerie.

Il est l'un des « Cardinaux verts » signataires de la Supplique aux évêques en 1906.

Il est vice-président du Comité pour la propagation des exercices physiques.

Œuvres

Sources

Liens externes

Notes et références

  1. « https://www.siv.archives-nationales.culture.gouv.fr/siv/POG/FRAN_POG_05/p-af5i20yzg--1h04y5gjbw558 »
  2. Article dans Le Monde du 1er juillet 1980
  3. François Leblond, Sciences Po et la question sociale : le progrès social dans une démocratie libérale: L’Ecole Libre des Sciences Politiques et le Musée Social à l'aube du XXe siècle, Librinova, 11 avril 2016 (ISBN 979-10-262-0484-8, lire en ligne)
  4. « La Conférence des Avocats du Barreau de Paris », sur laconference.net (consulté le 5 octobre 2023).