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Président de la République | Sergio Mattarella |
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Président du Conseil des ministres | Giuseppe Conte |
Élection | 4 mars 2018 |
Législature | XVIIIe |
Formation | |
Fin | |
Durée | 1 an, 5 mois et 8 jours |
Coalition |
M5S-PD-IV-LeU (2019-2021) M5S-PD-LeU (2021) |
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Ministres | 21 |
Femmes | 7 |
Hommes | 14 |
Chambre des députés (2019-2021) |
341 / 630 |
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Sénat de la République (2019-2021) |
162 / 319 |
Chambre des députés (2021) |
297 / 630 |
Sénat de la République (2021) |
133 / 319 |
Le gouvernement Conte II (en italien : Governo Conte II) est le gouvernement de la République italienne entre le et le , durant la XVIIIe législature du Parlement.
Dirigé par le président du Conseil des ministres indépendant sortant Giuseppe Conte, ce gouvernement est constitué et soutenu par une coalition entre le Mouvement 5 étoiles (M5S), le Parti démocrate (PD) et les groupes parlementaires Libres et égaux (LeU)[1]. Ensemble, ils disposent de 341 députés sur 630, soit 54,1 % des sièges de la Chambre des députés, et 162 sénateurs sur 319, soit 50,8 % des sièges du Sénat de la République.
Il est formé à la suite de la rupture de la majorité sortante.
Il succède donc au gouvernement Conte I, constitué et soutenu par une coalition entre le M5S et la Ligue (Lega).
Le , neuf jours après la démission de Giuseppe Conte en raison de la demande du vice-président du Conseil et ministre de l'Intérieur Matteo Salvini de l'organisation d'élections générales anticipées, le président de la République Sergio Mattarella confie à Conte le mandat de constituer un nouvel exécutif. Il prend cette décision à la suite de l'accord de principe entre le M5S et le PD pour former une nouvelle majorité[2],[3],[4].
Il présente son équipe de 21 ministres, dont sept femmes, une semaine plus tard, le , à l'issue d'un nouvel entretien avec le président Mattarella. Les deux postes de vice-président du Conseil disparaissent, dix ministres sont issus ou proches du M5S, neuf du PD et un de LeU, tandis que la ministre de l'Intérieur Luciana Lamorgese est la seule « technicienne » de la nouvelle équipe. Les ministres de la Justice Alfonso Bonafede et de l'Environnement Sergio Costa sont reconduits, tandis que le ministre du Développement économique Luigi Di Maio devient ministre des Affaires étrangères et que l'ancien ministre des Biens culturels Dario Franceschini est rappelé à ce poste. Le député européen Roberto Gualtieri, président de la commission des Affaires économiques du Parlement européen, est nommé ministre de l'Économie et des Finances, dans ce qui est perçu comme un geste d'apaisement envers la Commission européenne. Treize ministres sont issus de Rome et du Mezzogiorno, tandis que huit proviennent du nord de la Péninsule[5],[6].
Le gouvernement se présente le devant la Chambre des députés, afin d'en solliciter la confiance. Après un discours du président du Conseil axé sur la nécessité de réformer l'Union européenne, notamment en assouplissant les règles de convergence de l'union économique et monétaire, en instaurant un budget de la zone euro et en établissant un plan d'investissement durable, l'exécutif obtient le soutien des députés par 343 voix pour et 260 contre[7],[8]. Le lendemain, c'est le Sénat de la République qui accorde sa confiance au nouveau cabinet, par 169 suffrages favorables contre 133 oppositions et cinq abstentions[9].
Le 13 janvier 2021, les deux ministres issus de Italia Viva démissionnent du gouvernement. En effet, Matteo Renzi annonce le retrait de sa formation de la coalition. Le gouvernement perd alors sa majorité absolue[10]. Conte sollicite un vote de confiance le 18 janvier à la Chambre des députés et le 19 au Sénat de la République[11]. Il obtient la confiance de la Chambre des députés avec 321 voix favorables et 259 contre[12]. Il obtient également la confiance du Sénat de la République avec 156 voix favorables, 140 contre et 16 abstentions[13].
Conte annonce sa démission le , et indique au président Sergio Mattarella qu'il est prêt à tenter de former son troisième gouvernement depuis [14]. Le 30 janvier, le président Mattarella confie au président de la Chambre des députés Roberto Fico un mandat exploratoire pour tenter de reconstituer la majorité sortante[15]. Les négociations échouent le 2 février[16]. Le président convoque alors l'ancien gouverneur de la Banque centrale européenne Mario Draghi et le charge de former[17] un gouvernement de technocrates[18].