Henry Somm

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Henry Somm
Henri de Toulouse-Lautrec, Portrait d'Henry Somm (vers 1890), gravure.
Naissance
Décès
Sépulture
Période d'activité
Nom de naissance
François Clément Sommier
Nationalité
Activités
Maître
Lieu de travail

François Clément Sommier, dit Henry Somm, né le à Rouen[1] et mort le à Paris[2], est un peintre, aquarelliste, dessinateur, graveur et caricaturiste français.

Biographie

François Clément Sommier est le fils de François Sommier, employé et teneur de livres et de Désirée Clémence Laquerrière, mariés à Rouen le 29 avril 1843[3]. Cet artiste est demeuré célibataire. Il est inhumé au cimetière parisien de Pantin.

Carrière artistique

Après avoir étudié à l'école municipale de dessin de Rouen, où il suit les cours de Gustave Morin[4], Henry Somm s'installe à Paris dans les années 1860.

Il exécute de nombreuses gravures pour la revue Paris à l'eau-forte entre 1873 et 1876, et, pour Cadart, entre autres, quelques hors-textes destinés à L'Eau forte en…[5].

En 1879, il participe à la quatrième exposition des impressionnistes à l'invitation de Degas, avenue de l'Opéra à Paris.

Il collabore avec la presse : Le Chat noir, La Charge, La Cravache, La Chronique parisienne, High Life, Frou-Frou, Le Rire.

Il a laissé une importante quantité de dessins et d'aquarelles de parisiennes saisies sur le vif dans les années 1890.

En , son cousin, Anatole Laquerrière, architecte à Paris, organise une exposition posthume de ses œuvres à Rouen[6],[7].

Théâtre

Henry Somm organise au Chat noir l'installation d'un guignol, qui est la première tentative théâtrale de ce cabaret[8]. Dans ce cadre, il écrit la comédie en un acte La Berline de l’émigré, ou Jamais trop tard pour bien faire, créée pour Le Chat noir, le [9].

Cette expérience se poursuit par la création d'un théâtre d'ombres, inauguré par L’Éléphant, dont il est l'auteur. Suivent La Potiche, le Fils de l'Eunuque, Avant le Salon et De Cythère à Montmartre (1888)[10], également œuvres d'Henry Somm.

Œuvre artistique

  • Élégante au Moulin Rouge, vers 1890, aquarelle, 49 × 31 cm, Abbaye de Flaran, Collection Simonov[11]
  • Une parisienne devant le Moulin de la Galette, aquarelle, 22 × 16 cm[12]
  • Une parisienne dans une rue animée, aquarelle, 21 × 15 cm[13]

Illustrations

  • Les joyeusetés du R. P. La Cayorne (chez J. Lemonnyer Libraire, Paris, 1882), avec un frontispice de Henry Somm.

Notes et références

  1. Au domicile de ses parents, no 20 rue Beauvoisine.
  2. À son domicile, 27, boulevard de Rochechouart selon les Archives de Paris 9e, acte de décès no 358, année 1907 (page 17/31).
  3. Archives départementales de la Seine-Maritime, Rouen, 3 num 1, 01/04/1861-31/05/1861, vue 40/78, acte no 187 : acte de naissance de François Clément Sommier. Son père est originaire de Côte-d'Or, sa mère, née Laquerrière, de Rouen. La famille Laquerrière compte de nombreux architectes, installés en Normandie ou à Paris.
  4. « Henry Somm », Les Hommes d'aujourd'hui, vol. 8, no 407,‎ (lire en ligne).
  5. cf. par exemple l'index de L'Eau forte en 1878, Catalogue général de la BnF.
  6. Georges Dubosc, « Exposition Henry Somm », Journal de Rouen,‎ , p. 3 col. 4-5 (lire en ligne).
  7. L'Intermédiaire des chercheurs et curieux, vol. LXXV, no 1453, du , p. 64, sur Gallica, en lien.
  8. Victor Meusy, Guide de l'étranger à Montmartre, 1900, sur Gallica, en lien.
  9. (en) Elizabeth Menon, « Potty-Talk in Parisian Plays: Henry Somm’s La Berline de l’émigré and Alfred Jarry’s Ubu roi », Art Journal, 52 (3), 1993, pp. 59-64. JSTOR. Web. .
  10. cf. note 4 : notice dans Les Hommes d'aujourd'hui, .
  11. Michel Hue, La Collection Simonow, Conseil général du Gers, , 543 p. (ISBN 2-913834-07-8), p. 259
  12. Metropolitan, Devant le Moulin-Rouge
  13. Metropolitan, Rue animée

Voir aussi

Bibliographie

Liens externes

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