De nos jours, Imanol Uribe est un sujet qui a acquis une grande importance dans la société actuelle. Avec les progrès de la technologie et la mondialisation, Imanol Uribe est devenu un mot clé dans le vocabulaire populaire car il couvre différents aspects de la vie quotidienne. De la politique, de l'économie, de la culture, de la santé au divertissement, Imanol Uribe s'est positionné comme un sujet d'intérêt général, générant des débats, des réflexions et des actions dans différents domaines. C'est pourquoi il est essentiel d'analyser et de comprendre en profondeur l'importance de Imanol Uribe dans le monde d'aujourd'hui. Dans cet article, nous explorerons les différentes dimensions de Imanol Uribe et son impact sur la société, ainsi que les perspectives futures possibles envisagées autour de ce sujet.
Naissance | |
---|---|
Nationalités | |
Activités | |
Conjoint |
María Barranco (de à ) |
Distinctions |
---|
Imanol Uribe est un réalisateur, scénariste et producteur de cinéma espagnol d'origine basque[1], né le à San Salvador au Salvador.
Bien que né au Salvador, Imanol Uribe est d'ascendance basque. Il a été élevé à Madrid. En 1972, il obtient un diplôme de l'école officielle de journalisme de la capitale espagnole et poursuit des études de réalisation à l'école supérieure de cinéma madrilène dont il sort diplômé deux ans plus tard. En 1975, il fonde sa propre société de production, Zeppo Films, grâce à laquelle il réalise des courts métrages sur les Basques tels qu'Off en 1976 et le documentaire Ez l'année suivante. En 1979, il fonde une autre société, Cobra Films, avec laquelle il tourne Le Sexe du diable (La muerte de Mikel). Plus tard, il crée une troisième maison de production, Aiete Films S.A., qui lui apporte les fonds nécessaires pour réaliser, en 1983, le court métrage Guipuzkoa donostica : costa guipuzcoana puis Le Sexe du diable (La muerte de Mikel) en 1984, Le Roi ébahi (El rey pasmado) en 1991, Días contados en 1994 et El viaje de Carol en 2002.
Plusieurs de ses films sont consacrés à la situation socio-politique du Pays basque à l'instar d'El proceso de Burgos (1979), un documentaire-plaidoyer pour les militants d'ETA, comparus en Cour martiale durant la présidence de Francisco Franco en 1970. Avec deux fictions, le film d'action La fuga de Segovia et le drame intimiste Le Sexe du diable (La muerte de Mikel) qui évoque la difficulté d'être homosexuel et militant, il réitère ses thèmes de prédilection et exprime de nouveau son intérêt pour le peuple et la cause basques. Il traite néanmoins d'autres sujets comme la sorcellerie dans La luna negra en 1989, l'Histoire avec Le Roi ébahi (El rey pasmado) qui obtient un grand succès critique et public en 1991 ou encore le racisme et la xénophobie vis-à-vis des émigrants africains dans Bwana en 1996. En 1994, Días contados, consacré au terrorisme basque, est également salué par la critique, le public et la profession qui lui décerne de nombreux prix. Ce long métrage est considéré comme l'un des meilleurs films espagnols des années 1990 et l'une des œuvres récentes majeures sur les drames sociaux.
Uribe n'a pas seulement été réalisateur, scénariste, producteur et acteur. Il a également assuré la fonction d'assistant-réalisateur sur Tú estás loco Briones au côté de Javier Maqua en 1980 et sur Visionarios pour Manuel Gutiérrez Aragón en 2001. Il a de plus été co-scénariste de Tú estás loco Briones en 1980 et monteur des films Guipuzkoa donostia : costa guipuzcoana et Ikuska 13. Euskal kanta berria. La nueva cancion vasca en 1983. Parmi les nombreuses activités du cinéaste, on doit ajouter celle de directeur de production sur Pomporrutas imperiales de Fernando Colomo en 1976, produit par Zeppo Films. Il a par ailleurs participé à plusieurs émissions télévisées et a reçu un nombre important de récompenses prestigieuses en Espagne et à l'international.
Il était présent au 18e Festival du cinéma espagnol de Nantes qui s'est tenu du 12 au .
De 1982 à 2004, il a été l'époux de l'actrice Maria Barranco qu'il a fait jouer dans Le Roi ébahi (El rey pasmado) en 1991, Bwana en 1996 et El viaje de Carol en 2002. De cette union est née Andréa en 1993.