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Incendie de Notre-Dame de Reims de 1914 | ||||||||
![]() Carte postale représentant l'incendie de Notre-Dame de Reims (bibliothèque marianiste de l'université de Dayton). | ||||||||
Type | Incendie | |||||||
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Pays | ![]() |
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Coordonnées | 49° 15′ 14″ nord, 4° 02′ 03″ est | |||||||
Date | ||||||||
Résultat | Destruction du toit, de la charpente et du clocher de l'ange | |||||||
Bilan | ||||||||
Morts | 14 soldats allemands | |||||||
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L'incendie de Notre-Dame de Reims du est provoqué par l'embrasement d'un échafaudage de la tour nord à la suite du bombardement du centre-ville de Reims par la Deutsches Heer, installée à Berru. Les flammes se propagent à la toiture de l'édifice, réduisant en cendres la charpente. À l'intérieur, une grande partie du mobilier est détruite. Le sinistre provoque de plus la mort de quatorze soldats allemands blessés qui y étaient soignés.
La cathédrale carolingienne ayant été entièrement détruite par un incendie, le [1], la construction de l'actuelle cathédrale Notre-Dame de Reims débute le [1],[2].
Un nouvel incendie se déclare en 1481, dû à la négligence de deux plombiers ayant oublié d'éteindre un fourneau sous les combles. La charpente et le clocher central sont alors détruits. La reconstruction partielle de l'édifice (les flèches prévues ne seront jamais achevées) ne se termine qu'au XVIe siècle grâce au soutien royal[3].
Depuis , en raison d'un projet de restauration prévu pour l'été 1914, un échafaudage ceinture la tour nord de la cathédrale. Les travaux devaient être dirigés par les architectes Paul Gout et Léon Margotin. Ils ne furent toutefois jamais approuvés[4].
Dans le contexte de la Grande Retraite, l'armée allemande est à Reims le . Captif, le maire Jean-Baptiste Langlet déclare Reims ville ouverte. Toutefois, le lendemain, Reims et la cathédrale sont atteintes par plusieurs obus[5]. Le , les Allemands réquisitionnent l'édifice afin d'y installer un hôpital de campagne. De nombreuses bottes de paille sont installées dans la nef, afin de servir de couchages[6],[7].
À la suite de la bataille de la Marne, le , les forces allemandes se replient dans les forts situés dans les montagnes alentour ; le statut de ville ouverte est immédiatement révoqué[8]. La cathédrale sert brièvement aux troupes françaises de poste d'observation, violant alors les conventions de La Haye[9],[8].
Le , le bombardement du centre-ville de Reims commence vers 7 h 30[11]. L'incendie de la cathédrale débute autour de 15 heures, lorsqu'un obus allemand explose de l'échafaudage en bois de pin qui ceinture la tour nord [6],[12],[13]; au treizième étage précise Yann Halaut[13]. En peu de temps, celui-ci s’enflamme à mi-hauteur, sur le revers qui fait face à la rue du Trésor[12],[13].
Sous l'effet de la chaleur, la moitié de la grande rosace vole en éclat, projetant des flammèches à l'intérieur de l'édifice qui enflammeront les lits de paille, provocant alors un nouveau foyer d'incendie[12],[14]. Les pompiers tardèrent à intervenir en raison des très nombreux incendies qui frappaient déjà Reims[6],[12].
Vers 15 h 30, le feu se propage sur le toit, ce qui rend l'incendie visible de loin et amène les Allemands à cesser leur tir[11]. L'universitaire Yann Harlaut émet l'hypothèse que d'autres obus aient tout de même eu le temps de frapper le toit de l'édifice, provoquant ainsi d'autres foyers d'incendies[10].
À l'instar de l'incendie du 4 juillet 1481[3], les feuilles de plomb de la toiture, en ébullition fondent, et se déversent par les gargouilles, le long des murs, et se répandent dans les rues attenantes à la cathédrale[8],[12],[15].
Le feu s'étant répandu à l'intérieur, les blessés, décident de fuir, mais ils sont pris à partie par plusieurs soldats français ainsi que par la population de Reims. Le père Maurice Landrieux, ainsi que ses collèges s'interposèrent afin d'éviter leur lynchage[12],[15],[16]. L'historien rémois Daniel Pellus fait mention des abbés Andrieux et Thinot, ainsi que de Marie-Clémence Fouriaux[17]. Les blessés sont finalement évacués, mais certains meurent dans l'édifice[16].
À 15 h 50, l'échafaudage s'effondre sur le parvis, remplissant celui-ci de fumée. L'incendie se poursuit dans la charpente jusqu'à 20 heures environ, avant de s'éteindre[10]. Cependant, de nombreux bâtiments attenants à la cathédrale continuent de brûler pendant toute la nuit[18]. C'est le cas, notamment, du palais du Tau qui est fortement endommagé[19].
Le clocher de l'ange fut détruit pendant l'incendie[10],[12],[14], huit cloches ont fondu[10] et la grande rosace a volé en éclats[10],[12],[14].
Une importante partie de la toiture, au dessus de la nef, des transepts, de l’abside et du chœur, s'écroule en emportant aussi une partie des murs. Elle était recouverte de 400 tonnes de plomb. La pierre des murs est détériorée à plusieurs endroits, compromettant leur solidité. Les voûtes, elles, ne sont que légèrement endommagées[11].
Plusieurs sculptures sont endommagées et plusieurs vitraux détruits[12].
Le trésor et les reliques ont pu être sauvés. Les tambourset, stalles datant du XVIIIe siècle, le tapis du sacre de Charles X ainsi que le trône archiépiscopal ont été détruits pendant l'incendie[11].
À la suite des requêtes du clergé local, les soldats allemands blessés, se trouvant dans la cathédrale, sont évacués par ordre d'un capitaine français. Toutefois, quatorze d'entre eux ont péri dans l'incendie[11].
Cet événement a dès le lendemain des faits un retentissement international. La France condamne ce qu'elle qualifie d'acte de barbarie tandis que le gouvernement allemand tente de se justifier en prétextant la présence de postes d'observation au sommet des tours. Le drame contribue à donner à Reims, déjà bombardée à plusieurs reprises, l'image de « ville martyre »[11].
Une collecte de fonds est organisée par un collectif franco-américain qui compte parmi ses membres Maurice Paléologue, Gabriel Hanotaux, Henry-Hermann Harjes et Welles Bosworth. John Davison Rockefeller Junior est l'un des principaux donateurs[20].
Bien qu'annoncée dés le [20], la reconstruction commence en 1919, sous la direction d'Henri Deneux[18],[21].
En 1921 débute la restauration des voûtes et fenêtres hautes. De 1927 à 1928, du ciment est injecté pour renforcer l'arc triomphal. Les premiers dépôts de verrière commence en 1930[22].
Le , un culte est de nouveau célébré dans la cathédrale[18],[22] en présence du cardinal Emmanuel Suhard et du président Albert Lebrun[22].
L'année 1966 marque la fin du blanchissement du portail. En 1974, les vitraux, créés par Marc Chagall, sont apposés dans la chapelle axiale. La restauration de la statuaire du transept nord se termine en 1976[18].
Fin , le statuaire de la façade est restauré[23].
En 2011, le film Sucker Punch de Zack Snyder montre une cathédrale gothique en ruine, lors d'une présentation uchronique de la Première Guerre mondiale.[réf. nécessaire]