Dans cet article, nous explorerons l'histoire fascinante de Issuikai, en approfondissant sa pertinence dans différents contextes et son impact aujourd'hui. De ses origines à son évolution au fil des années, Issuikai a joué un rôle fondamental dans divers aspects de la société, de la culture et de la vie quotidienne. Au fil de ces pages, nous découvrirons l'influence de Issuikai dans différents domaines, ainsi que les défis et opportunités qu'elle pose dans le monde contemporain. A travers une analyse détaillée et enrichissante, nous nous plongerons dans un voyage passionnant pour comprendre l'importance et la signification de Issuikai dans le contexte actuel.
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Issuikai (一水会 ) est une organisation nationaliste et révisionniste japonaise, fondée en 1972.
Issuikai a été fondée en 1972 par Kunio Suzuki (鈴木 邦男, Suzuki Kunio ), Tsutomu Abe (阿部 勉, Abe Tsutomu ), Masaki Shinomiya (四宮 正貴, Shinomiya Masaki ) et Hirohide Inuzuka (犬塚 博英, Inuzuka Hirohide ) à la suite de la disparition du Tatenokai provoquée par le suicide de Yukio Mishima en 1970[1]. Elle avait plusieurs centaines de membres dans les années 1970, mais n’en aurait plus que quelques dizaines en 2010[2].
Mitsuhiro Kimura (木村 三浩, Kimura Mitsuhiro ) est à la tête de l'organisation depuis 2000, après en avoir été le secrétaire général depuis 1992[1]. Il est proche de Jean-Marie Le Pen et l'était d'Oudaï Hussein, fils de Saddam Hussein[1].
Les médias et chercheurs japonais, chinois ou occidentaux qualifient cette organisation de révisionniste et négationniste (elle nie notamment l'ampleur des crimes de guerre commis par le Japon avant 1945), anti-chinoise et anti-occidentale.
Elle considère l'actuel gouvernement japonais comme un "gouvernement fantoche" des États-Unis et appelle à "l'indépendance complète" du Japon. À leur avis, l'ONU devrait être dissoute et rétablie, car ses structures sont considérées comme un vestige de la Seconde Guerre mondiale.
Le groupe est soupçonné de recourir à des moyens criminels. Le 8 janvier 1992, lors d'une visite de George H.W. Bush au Japon, un engin incendiaire est découvert dans le complexe d'une ambassade américaine et un lien suspecté, d'autant plus qu'Issuikai a ouvertement qualifié Bush de criminel de guerre et annoncé une attaque contre l'ambassade américaine en décembre 1991[3].
Contrairement à la droite traditionnelle, Issuikai se veut internationaliste et prône une alliance des organisations de droites mondiales[2]. Elle rejette le pro-américanisme et appelle à une véritable indépendance du Japon[2]. De plus, elle nie l’ampleur du massacre de Nankin en 1937 et du caractère forcé de la prostitution des femmes de réconfort durant la Seconde Guerre mondiale[2].
Issuikai a organisé une conférence réunissant parlementaires nationalistes japonais et européens du 12 au 18 aout 2010[4]. Les principaux invités, Jean-Marie Le Pen et Bruno Gollnisch du Front national, et Adam Walker du Parti national britannique, ont effectué une visite au sanctuaire Yasukuni le , veille de l'anniversaire du Gyokuon-hōsō officialisant la capitulation du Japon en 1945[5]. Étaient annoncés pour ce séjour Philip Claeys du Vlaams Belang belge, des membres du Parti de la liberté d'Autriche, du Mouvement pour une meilleure Hongrie (Jobbik) dont Krisztina Morvai, du Svoboda ukrainien dont Oleh Tyahnybok, du Mouvement social - Flamme tricolore italien dont Luca Romagnoli, de l'Ataka bulgare dont Volen Nikolov Siderov, et du Parti national rénovateur portugais[6].