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Nom de naissance | John Holbrook Vance |
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Naissance |
San Francisco, Californie, États-Unis |
Décès |
Oakland, Californie, États-Unis |
Activité principale | |
Distinctions |
Langue d’écriture | Anglais américain |
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Genres |
Œuvres principales
John Holbrook Vance, dit Jack Vance, né le à San Francisco et mort le à Oakland,, est un auteur américain de science-fiction et de fantasy. Hormis Jack Vance, il utilise souvent des pseudonymes — Peter Held, John Holbrook, John van See, Alan Wade — pour signer son travail. Il écrira même sous le nom d'Ellery Queen trois romans : The Madman Theory, The Four Johns et A Room to Die in.
Le grand-père de Jack Vance serait arrivé en Californie en provenance du Michigan une décennie avant la ruée vers l'or et aurait épousé une fille de San Francisco. La petite enfance de Vance se passe à San Francisco. Avec la séparation de ses parents, la mère de Vance l'emmène ainsi que ses frères et sœurs, dans le ranch californien de leur grand-père maternel, situé près d'Oakley, dans le delta de la rivière Sacramento. Ce cadre forge l'amour de Vance pour le plein air et lui donne le temps de s'adonner à sa passion de lecteur assidu. À la mort de son grand-père, la famille perd sa fortune.
Vance est contraint de quitter le collège et de travailler pour subvenir à ses besoins, en aidant sa mère lorsqu'il le peut. Il exerce de nombreux métiers sur de courtes périodes : comme groom (une « année misérable »), dans une conserverie et sur une drague d'or, avant d'entrer à l’université de Californie à Berkeley où il étudie pendant six ans le génie minier, la physique, le journalisme et l'anglais.
C'est là qu’il commence son apprentissage d’écrivain. Vance écrit l'une de ses premières histoires de science-fiction pour un devoir de classe d'anglais; La réaction de son professeur est « Nous avons aussi un morceau de science-fiction » sur un ton méprisant, la première critique négative de Vance. Il travaille pendant un certain temps comme électricien dans les chantiers navals de Pearl Harbor, à Hawaii, pour « 56 cents de l'heure ». Après avoir travaillé dans une équipe de démagnétisation pendant un certain temps, il part environ un mois avant l'attaque de Pearl Harbor.
Grand amateur de jazz, il écrit à cette époque des articles pour les colonnes du Daily Californian. Vance obtient son diplôme en 1942. Une faible vue l'empêche de faire son service militaire. Il trouve un emploi de gréeur au chantier naval Kaiser à Richmond, en Californie, puis s'inscrit à un programme du renseignement de l'armée pour apprendre le japonais, mais il échoue. En 1943, il mémorise un tableau pour tester la vue et devient un matelot qualifié de la marine marchande. Plus tard, la navigation de plaisance restera son loisir préféré ; les bateaux et les voyages sont un motif fréquent dans son travail. Il met à profit cette période pour écrire ses premières nouvelles, qui seront rassemblées dans le recueil Un monde magique. Il publie sa première nouvelle, The World-Thinker, en 1945 dans le magazine Thrilling Wonder Stories.
En 1946, Vance rencontre et épouse Norma Genevieve Ingold (décédée le 25 mars 2008), une autre étudiante de Californie. Vance a continué à vivre à Oakland, dans une maison qu'il a construite et agrandie avec sa famille au fil des ans. Les Vance effectuent alors de nombreux voyages, dont un tour du monde, et passent souvent plusieurs mois à la fois dans des pays tels que l'Irlande, Tahiti, l'Afrique du Sud, Positano (en Italie) et sur une péniche sur le lac Nagin au Cachemire.
Il travaille comme matelot, géomètre, céramiste avant de s’établir pleinement comme écrivain, ce qui n'arrive pas avant les années 1970.
En 1997, la Science Fiction and Fantasy Writers of America lui accorde la distinction honorifique de « Grand Maître ». Il avait auparavant reçu nombre de récompenses : les prix Edgar en 1960, Hugo en 1963 et 1967, Nebula en 1966, Jupiter en 1975, Achievement en 1984, GilgamXs en 1988 et World Fantasy en 1990. Il reçoit aussi, en 1961, le prix Edgar-Allan-Poe pour son roman policier, L'Homme en cage.
Jack Vance a exercé une influence considérable sur la science-fiction exotique et picaresque, ainsi que la fantasy, ce dont témoignent des livres comme Le Château de Lord Valentin de Robert Silverberg et Le Maître des ombres de Roger Zelazny, ainsi que l'épopée livresque et télévisuelle Le Trône de fer.
Son nom se retrouve dans le concept de magie vancienne, inspiré par ses ouvrages, où les magiciens ne peuvent lancer qu'une quantité limitée de sorts entre deux périodes de repos.[réf. nécessaire]