Dans le monde d'aujourd'hui, Jean-Jacques Cart est un sujet qui a retenu l'attention de millions de personnes à travers le monde. Que ce soit en raison de son impact sur la société, de sa pertinence dans la culture populaire ou de son influence sur l'économie mondiale, Jean-Jacques Cart s'est avéré être un sujet d'intérêt universel. Au fil du temps, l'intérêt pour Jean-Jacques Cart continue de croître et d'évoluer, démontrant son importance dans la société contemporaine. Dans cet article, nous explorerons en détail tous les aspects liés à Jean-Jacques Cart, depuis ses origines jusqu'à son impact actuel, dans le but de fournir un aperçu complet et à jour de ce sujet.
Naissance | |
---|---|
Décès | |
Nationalité | |
Activités |
Jean-Jacques Cart (également orthographié Jean-Jaques Cart[1]), né le à Morges et mort le à Lausanne, est un juriste et une personnalité politique suisse[2].
Bourgeois de L'Abbaye, descendant d'une famille de réfugiés français de Mouthe, il est le fils de Jacques Louis Cart, serrurier, et de Françoise Thury[2],[3].
Après avoir suivi des cours de droit à Genève[Note 1], il séjourne deux ans en Angleterre entre 1766-1768[Note 2]. Entre 1769 et 1773, il vit à Boston où il est précepteur du fils de l'amiral Samuel Hood. De retour à Morges, il reçoit la patente d'avocat en 1775, après s'être formé chez Samuel Porta[4], et épouse Suzanne-Françoise Muret la même année. Le couple aura quatre enfants[2],[3].
Dès 1782, il se manifeste comme patriote vaudois, contre Leurs Excellences de Berne[Note 3] lors de l'« affaire du grand chemin »[Note 4]. Il rédige en 1791 le Mémoire à consulter[5] dans lequel il estime que Berne n'a pas le droit de décréter la levée d'impôts dans le Pays de Vaud sans l'accord préalable des communes concernées. Ces prises de position lui valent la reconnaissance de la ville de Morges qui lui offre la bourgeoisie le [2],[3].
En 1791, ayant participé au Banquet de Rolle (célébrant la prise de la Bastille, ce qui déplaît à Berne), il est convoqué par la haute commission chargée d'enquêter sur les contacts des villes avec l'étranger. Afin d'éviter son arrestation, il s'enfuit en France, à Lyon. Il s'y lie avec des Girondins et y publie en 1793 ses lettres à Bernard de Muralt, contestant une fois de plus le régime bernois. La même année, Gaspard Monge, alors ministre de la Marine, l'envoie aux États-Unis négocier l'achat de subsistances pour la France. La chute des Girondins l'oblige à y rester et il s'y installe comme fermier. Dans un mémoire de 1797 au Directoire de la République française, il prône un rattachement du Pays de Vaud à la Savoie et de Genève et du Valais à la France[2],[3].
Il revient en Suisse au milieu de 1798, après la proclamation de la République lémanique. Nommé sénateur en 1800, il affiche une position résolument unitaire, combattant le fédéralisme, position qu'il expose en 1802 dans son ouvrage De la Suisse avant la révolution et après la révolution. Membre de la Consulta helvétique, il participe à l'élaboration de l'Acte de médiation du . Il collabore de plus à la rédaction de la Constitution vaudoise. De 1803 à sa mort, il se voue exclusivement à la politique vaudoise, comme député au Grand Conseil et comme président du tribunal d'appel et rédacteur des codes civil et criminel[2],[3].