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Nom de naissance | Jules Gaston Henri Carde |
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Naissance |
Batna (Algérie) |
Décès | (à 75 ans) |
Nationalité |
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Profession |
Administrateur colonial |
Distinctions |
Officier de la Légion d'honneur |
Jules Carde (1874-1949) est un administrateur colonial français, gouverneur général de l'AOF et de l'Algérie.
Il est élevé à la dignité de grand-croix de la Légion d'honneur en 1935[1].
Né à Batna en Algérie le , Jules Carde poursuit ses études au lycée d'Alger. Il débute dans l'administration coloniale avec Gallieni à Madagascar où il reste pendant sept ans (jusqu'en 1907). Il est ensuite chef de cabinet du gouverneur de la Martinique, secrétaire général de la Côte d'Ivoire, chef de cabinet du gouverneur général de l'Afrique-Équatoriale française (AEF), lieutenant-gouverneur du Moyen-Congo, secrétaire général du gouverneur de l'AOF, puis de 1919 à 1923 premier commissaire de la République au Cameroun, dont le statut change pendant cette période[2].
Succédant à Martial Merlin, Jules Carde est nommé gouverneur général de l'AOF le , un poste qu'il occupera jusqu'au . Peu après son installation, le il pose la première pierre de la Cathédrale du Souvenir africain à Dakar, en présence notamment de Blaise Diagne, alors député du Sénégal[3]. Carde s'attache tout particulièrement au développement économique, à la santé publique et à l'éducation. C'est sous son autorité que l'instruction publique est réorganisée en AOF, par le décret du . Jules Brévié est son successeur à la tête de l'AOF.
Le Carde est nommé gouverneur général (civil) de l’Algérie, fonction qu'il exerce jusqu'au .
Jules Carde meurt le . Il est inhumé au cimetière Alphonse Karr de Saint-Raphaël (Var)[4].
Il était grand-croix de la Légion d'honneur.
L'École africaine de médecine et de pharmacie créée en 1916 à Dakar a d'abord porté son nom. Aujourd'hui sa mémoire est perpétuée notamment par le boulevard Carde à Abidjan, où se trouve le siège du Conseil constitutionnel de Côte d'Ivoire.