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Karl Kriebel | ||
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Naissance | Metz, Alsace-Lorraine |
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Décès | (à 73 ans) Aufkirchen, Allemagne |
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Origine | ![]() |
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Allégeance | ![]() ![]() ![]() |
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Grade | General der Infanterie | |
Années de service | 1907 – 1945 | |
Commandement | VIIe Armeekorps | |
Conflits | Première Guerre mondiale Seconde Guerre mondiale |
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Distinctions | Ritterkreuz des Eisernen Kreuzes | |
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Karl Kriebel (1888-1961) est un général allemand de la Seconde Guerre mondiale. Il fut l'un des premiers à recevoir la Croix de chevalier de la Croix de fer, en [note 1].
Karl Kriebel naît le , à Metz, une ville de garnison animée d'Alsace-Lorraine[1]. Avec sa ceinture fortifiée, Metz est alors la première place forte du Reich allemand[2], constituant une pépinière d'officiers supérieurs et généraux[note 2]. Comme son compatriote Hans von Salmuth, le jeune Karl se tourne naturellement vers le métier des armes. Il commence sa formation militaire en 1907, dans l’armée royale de Bavière. Kriebel est affecté au 1er régiment d'infanterie royal bavarois (de). Après l’école militaire de Munich, Karl Kriebe est promu Leutnant, sous-lieutenant, en [3].
Au début de la Première Guerre mondiale, le sous-lieutenant Kriebel part sur le front comme Regimentsadjutant, adjudant-major du régiment. Là, il est grièvement blessé après quelques jours de combat. En , Kriebel est déjà de retour dans son régiment[3]. Le , il est promu Oberleutnant, lieutenant. À partir de l’automne 1917, le lieutenant Kriebel connaît plusieurs affectations. Le , Kriebel est promu Hauptmann, capitaine. Durant la guerre, Karl Kriebel a reçu plusieurs médailles, dont les croix de fer 1re et 2e classes.
Après guerre, Karl Kriebel reste dans la Reichswehr, la nouvelle armée allemande aux effectifs réduits. Affecté d'abord au 19e régiment (bavarois) d'infanterie (de), il est affecté à l'état-major de la 7e Division de la Reichswehr en 1922[3]. En 1924, Kriebel est affecté à la 2e division de cavalerie à Breslau. Il est affecté au 3e Reiter-Regiment à Rathenow, en 1928. Il y est promu Major, commandant, en . Après un passage au Gruppenkommando 1 de Berlin, Kriebel est affecté à l'état-major de la 4e Division de la Reichswehr. Promu Oberstleutnant, lieutenant-colonel, en , Karl Kriebel est nommé à la tête du 1er bataillon du 19e Infanterie-Regiment l'année suivante. Le , Kriebel est promu Oberst, colonel, avant d'être nommé à l'inspection des écoles militaires. En , il est nommé commandant de l'école de guerre de Dresde. À ce poste, le colonel Kriebel est promu Generalmajor, général de brigade, le [3].
En , Karl Kriebel est nommé Kommandeur de la 56e Infanterie-Division. Après la campagne de Pologne, le général Kriebel repasse sur le front de l'Ouest. Le , il reçoit la Ritterkreuz des Eisernen Kreuzes, la croix de chevalier de la Croix de fer, pour son action au combat. Le , Kriebel est promu Generalleutnant, général de division[3]. Avec la 46e Division d’infanterie, le général Kriebel est envoyé dans les Balkans. Après différentes affectations, Kriebel est nommé inspecteur du recrutement à Nuremberg. Le , Karl Kriebel est promu au grade de General der Infanterie, général de corps d'armée, et nommé commandant adjoint du Commandement général du VIIe Armeekorps à Munich. Plus tard, Kriebel est aussi nommé gouverneur du Wehrkreis VII, la 7e région militaire du Reich. Après l’attentat du 20 juillet 1944, Kriebel fait partie, en de la cour d'honneur de la Wehrmacht, chargée d'expulser les conjurés de la Wehrmacht[3]. Lors de la capitulation, le général Kriebel part en captivité, où il reste jusqu’en 1947.
Karl Kriebel décède le , à Aufkirchen, en Allemagne.