Dans cet article, nous explorerons l'histoire fascinante de Kiyoshi Kurosawa, en explorant ses origines, son impact sur la société actuelle et son évolution au fil du temps. Depuis ses débuts jusqu'à aujourd'hui, Kiyoshi Kurosawa a joué un rôle crucial dans divers aspects de la vie humaine, de la politique à la culture, en passant par la technologie et la science. Au fil de ces pages, nous examinerons les multiples facettes de Kiyoshi Kurosawa, de ses aspects les plus controversés à ses contributions les plus notables, dans le but de bien comprendre l'importance de Kiyoshi Kurosawa dans le monde contemporain.
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Kiyoshi Kurosawa(黒沢 清, Kurosawa Kiyoshi?) est un réalisateur et scénaristejaponais, né le à Kobe. Il est considéré comme l'un des artistes marquants du renouveau du cinéma japonais.
Tout comme Hideo Nakata, Kiyoshi Kurosawa réalise des séries B mais également des longs-métrages à la portée plus universelle. En vingt ans de carrière, il a réalisé une vingtaine de films. Il n'a pas de lien de parenté avec Akira Kurosawa.
Biographie
Formation et premiers travaux
Kiyoshi Kurosawa fait partie de cette nouvelle génération de cinéastes issue de « l'école Super 8 » (Hideo Nakata, Shin'ya Tsukamoto), qui a succédé à la « nouvelle vague japonaise » des années 1960 et 1970 (Shōhei Imamura, Nagisa Ōshima, Yoshishige Yoshida). De 1974 à 1983, il tourne une dizaine d'œuvres dans ce format. Son premier film, Rokkō, explore le conflit entre professeurs et élèves. Influencé à la fois par le cinéma de genre hollywoodien des années 1970 (Terence Fisher, Richard Fleischer, Don Siegel, Tobe Hooper, John Carpenter, George Romero) et par sa vie quotidienne d'étudiant en sociologie à l'université Rikkyō à Tokyo, il signe Vertigo College (Shigarami gakuen), parodie des films de gangsters, en plein campus universitaire. Il obtient grâce à ce moyen métrage un prix au PIA Film Festival, en 1980, et ce petit succès lui ouvre les portes du monde du cinéma, puisqu'il travaille par la suite comme assistant de deux réalisateurs, Shinji Sōmai et Kazuhiko Hasegawa.
Déceptions et retour à l'université
Après trois années d'apprentissage, il se fait embaucher à la Nikkatsu dans leur production déclinante de pinku eiga, ou romans porno, où en 1983 il tourne son premier long métrage, Kandagawa Wars (Kandagawa inran sensō). En raison du manque de scènes érotiques, cette histoire d'échanges sexuels de part et d'autre d'une rivière ne satisfait pas entièrement la major japonaise et n'attire pas le public nippon. La Nikkatsu décide de ne pas distribuer son film suivant, Joshi dasei: Hazukashii seminar, car il ne correspond pas aux critères du genre, aux conventions du pinku eiga. Vexé, Kiyoshi Kurosawa demande alors à la société des réalisateurs indépendants de racheter les droits du film qui sort remonté, sous le titre de The Excitement of the DoReMiFa Girl en 1985.
Désormais sur la liste noire des producteurs à la suite de cet incident, sa carrière connaît un arrêt brutal. Âgé de trente ans, il retourne à l'université en tant que professeur et influencera à son tour de futurs cinéastes japonais (Takashi Shimizu - futur réalisateur de The Grudge). Vingt ans après, il enseigne toujours à la Film School of Tokyo.
Renouveau : cinéma, télévision, écriture
En 1989, il tourne un thriller important pour lui : Sweet Home, un thriller fantastique situé dans une maison hantée, oscillant entre La Maison du diable et Poltergeist. Bien qu'il n'ait pas obtenu d'exercer un contrôle total sur le film, Kurosawa, de cinéaste proscrit, devient réalisateur à part entière. Son retour dans le circuit s'explique par l'aide de son ami Jūzō Itami qui jouait dans The Excitement of the DoReMiFa Girl, devenu un auteur reconnu avec Tampopo.
Au début des années 1990, il tourne de nouveau. Cette fois-ci pour la télévision : Kansai TV lui commande des téléfilms d'horreur, une série de films de fantômes (Gakkō no kaidan, Modae kurushimu katsuji chudokusha: jigoku no misogura, Yorobi no uzumaki).
En 1992, il réalise Le Gardien de l'enfer, huis clos sanglant où un tueur psychopathe sumo élimine les cadres d'une entreprise. Le film sort en salle et connaît un petit succès public. La même année, il écrit un premier ouvrage intitulé Eizo no karisma: Kurosawa Kiyoshi eigashi et bénéficie d'une résidence au Sundance Institute pour l'écriture du scénario de Charisma.
Kurosawa participe à de nombreux tournages, il réalise une pléthore de films dont le succès n'est que restreint et la qualité irrégulière. Mais il affine ainsi des facultés naissantes. Il tourne de nouveau des thrillers, avec la série des Suit Yourself or Shoot Yourself, dont il signe les six épisodes en 1996 pour la télévision japonaise. De 1994 à 1998, Kiyoshi met en boîte plus de dix films pour le V-Cinema.
Cure et autres films : une reconnaissance élargie
C'est Cure, réalisé en 1997, qui promeut le cinéaste. Sa réputation gagne l'Occident, avec des projections remarquées dans de nombreux festivals, puis avec la sortie française du film en . Charisma et Kaïro sortiront peu de temps après et seront des succès. Le réalisateur est loué par la presse. En 2003, son Jellyfish est présenté en compétition officielle au Festival de Cannes, et en 2006Jim Sonzero réalise Pulse, un remake de Kaïro. En 2008, Tokyo Sonata est présenté au Festival de Cannes dans la section Un certain regard.
1988 : Ils sont revenus, ce soir aussi(奴らは今夜もやってきた, Yatsura wa konya mo yattekita?) (2e épisode du film Dangerous Stories(危ない話 夢幻物語, Abunai hanashi: Mugen monogatari?))
1990 : Wordholic Prisoner(もだえ苦しむ活字中毒者 地獄の味噌蔵, Modae kurushimu katsuji chūdokusha: Jigoku no misogura?) (court métrage issu de la série Dramadas)
1992 : Whirlpool of Joy(よろこびの渦巻, Yorokobi no uzumaki?) (court métrage issu de la série Dramadas)
1992 : First Kiss (Fāsutokissu) (onzième épisode de la série Munasawagi no 15 sai(胸さわぎの15才?))