Dans cet article, nous allons parler de Klaus-Jürgen Müller, un sujet présent tout au long de l'histoire et qui continue d'être d'actualité dans la société d'aujourd'hui. Klaus-Jürgen Müller a suscité un grand intérêt et un grand débat, tant dans le monde universitaire que dans l'opinion publique, en raison de son impact sur différents aspects de la vie quotidienne. Au fil du temps, Klaus-Jürgen Müller a fait l’objet d’études, de recherches et de réflexions qui ont contribué à élargir notre compréhension de ce sujet. En ce sens, nous aborderons différentes perspectives et approches pour mieux comprendre l’importance et la signification de Klaus-Jürgen Müller aujourd’hui.
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Klaus-Jürgen Müller, né le à Bergedorf et mort à Hambourg le , est un historien et chercheur allemand, spécialiste de l'histoire des relations internationales, de l’histoire militaire d'Allemagne, de la Seconde Guerre mondiale, de la Résistance allemande au nazisme et des relations franco-allemandes.
Formé à l'Université de Fribourg-en-Brisgau, il soutient une thèse de doctorat en 1959 intitulée La fin de l’entente cordiale : les rapports franco-britanniques en 1939-1940, chercheur de 1959 à 1967 à l'Université Helmut Schmidt (université des forces armées allemandes), il travaille sur les archives de la Wehrmacht et soutient sa thèse d’habilitation universitaire à l'Université de Hambourg, intitulée Das Heer und Hitler en 1970[1].
Il enseigne l'histoire moderne et contemporaine et la didactique de l'histoire aux universités de Bundeswehr (Hambourg) et de Stuttgart-Louisbourg (1973-1995). Il est l'un des premiers historiens à détruire la version officielle d’une Wehrmacht irréprochable qui s’opposerait à la conduite de la Gestapo et de la Schutzstaffel. Il se passionne pour l’histoire de la Résistance allemande au nazisme, en particulier à travers les figures de Claus Shenk von Stauffenberg, Henning von Tresckow, et Ludwig Beck, ce dernier, militaire de haut rang d’abord séduit par Hitler, démissionne après l'Anschluss et tente d’organiser un complot qui n’aboutit pas, en raison de la conférence de Munich[2], [3].
En dehors de son domaine de spécialisation sur la Seconde Guerre mondiale, il rédige en collaboration avec l'historien germaniste Jean-Paul Cahn un ouvrage sur les rapports de la guerre d'Algérie et l’Allemagne.
L'historien Charles Bloch le présente à ses collègues français, et Müller fait partie du conseil scientifique de l'Institut d'histoire du temps présent ainsi que du Centre d'études d'histoire de la défense[2]. En 1992, il est nommé officier dans l'Ordre des Palmes académiques et en 2002, il est nommé docteur honoris causa de l’Université Paris-Est-Créteil-Val-de-Marne.
Il fut également professeur invité à l'Université de Tel Aviv (1975), Université Paris-Sorbonne (1984), Université Paul-Valéry-Montpellier (1987), St Antony's College (Oxford): (Stifterverband für die Deutsche Wissenschaft) - Fellow (1991-92).