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Naissance | |
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Décès |
(à 48 ans) Paris 16e |
Nom de naissance |
Léon Emmanuel Serpollet |
Nationalité | |
Activités |
Sport | |
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Distinction |
Léon Serpollet, né le à Culoz (Ain) et mort le dans le 16e arrondissement de Paris[2], est un industriel français, pionnier de l'automobile, constructeur de la première automobile industrielle à vapeur et fondateur des industries « Serpollet frères et Cie » et Gardner-Serpollet.
Issu d'un milieu de petits artisans menuisiers de l'Ain, il contribue dans les années 1880 à la mise au point du premier générateur à vaporisation instantanée, inventé par son frère aîné Henri (1848-1915) et breveté en 1881.
C'est à Léon que revient d'avoir trouvé, en la personne de l'industriel Larsonneau, un partenaire enthousiaste qui l'aide à créer en 1886 la Société des Moteurs « Serpollet frères et Cie » et à ouvrir des ateliers rue des Cloÿs à Paris, dans le 18e arrondissement.
Les premiers bénéfices permettent à Léon d'entreprendre la construction d'une automobile. Ce sera la première fois, en 1888, qu'un tel projet convainc des investisseurs : le tricycle à vapeur Serpollet est la première automobile industrielle, et les commandes sont nombreuses.
Le , Léon Serpollet et Avezard fils obtiennent un permis de circulation dans Paris[1], à condition de rouler à moins de 16 kilomètres à l'heure. Ce document peut être considéré comme le premier permis de conduire français, si ce n'est mondial (précurseur, Amédée Bollée avait obtenu en 1875 une autorisation du ministre des Travaux publics pour effectuer un trajet Le Mans-Paris ; il s'était cependant vu délivrer à cette occasion 75 procès-verbaux)[3].
De nombreuses automotrices à vapeur, ancêtres des autorails, sont également propulsées par des moteurs à vapeur Serpollet, en collaboration avec Decauville et Buffaud-Robatel principalement.
En 1898, Léon Serpollet et Franck Gardner se rencontrent et s'associent en créant l'industrie d'automobiles à vapeur franco-américaine Gardner-Serpollet. Serpollet devient alors aussi Président du Moto-Club de France[4].
Louis Renault, alors enfant, rencontre Léon Serpollet et visite son atelier de la rue des Cloÿs à Paris. Le futur industriel bénéficie d'une promenade sur un véhicule de Léon Serpollet.
Un certain Armand Peugeot, constructeur de bicyclettes dans le Doubs, achète des moteurs Serpollet pour équiper le premier modèle de sa marque : Peugeot Type 1. Mais, comme d'autres constructeurs, il passe au tout nouveau moteur à combustion interne.
L'automobile à vapeur reste cependant en lice jusque peu avant la Première Guerre mondiale et se défend bien : c'est une Gardner-Serpollet, appelée l'Œuf de Pâques qui pulvérise de près de 15 km/h le Record de vitesse terrestre détenu depuis trois ans par Camille Jenatzy sur voiture électrique, entre les mains de Léon à 120,8 km/h, sur la promenade des Anglais de Nice un .
Léon Serpollet meurt en 1907, à l'âge de 48 ans, après avoir été nommé membre de l'Académie des sports au milieu des années 1900. Il est inhumé en grande pompe. Il ne connaît pas l'abandon de la vapeur pour les automobiles. Son frère Henri, resté dans l'ombre, lui survit huit années.
Sa sépulture se trouve au cimetière du Père-Lachaise, à Paris (92e division).
(autres participations : Paris-Bordeaux-Paris en 1895 et Paris-Berlin en 1901[10], également 2e du concours de Laffrey de l'AC Dauphinois dont il est membre en 1902[11].)
Les voitures Gardner-Serpollet steamer aussi remportent plusieurs courses de côte en Angleterre entre 1902 (1) et surtout 1903 (5), ainsi qu'en France celles de Gaillon notamment, en 1902 à deux reprises entre les mains d'Hubert Le Blon. La première victoire en courses de côte est à attribuer à Barbereau en 1901, un lors de la première des deux courses de côte de Monrepos (Bordeaux), pilote y récidivant quelques jours plus tard toujours sur sa Gardner-Serpollet 6 hp steamer.
Un square Léon-Serpollet a été créé en 1991 à la place de son atelier dans le 18e arrondissement de Paris.