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Un cow-boy, Vern Haskell, traque l'assassin de sa fiancée. Il se fait passer pour un bandit et parvient à pénétrer dans le ranch (baptisé « Chuck-a-Luck ») où se réfugient tous les hors-la-loi du pays. Là, il fait semblant de tomber amoureux de la patronne du ranch, Altar Keane. Après une attaque de banque qui tourne mal, Vern fait arrêter l'assassin qu'il recherche depuis un an. Persuadés que l'assassin a été trahi par Altar Keane, les bandits pensent qu'elle est sur le point de les dénoncer tous. Ils reviennent au ranch pour lui régler son compte.
Lang, comme dans tous ses films, raconte ici une histoire de haine et d'amour, de meurtre et de vengeance, finalement de mort.
Le film est rythmé par une ballade mélancolique, La légende de Chuck-a-Luck (Chuck-a-Luck, « Coup de chance », est le nom du ranch).
Il est très surprenant d'entendre dans ce film de 1952 une musique ressemblant très fortement à celle de la chanson Love me tender d'Elvis Presley et Vera Matson. Il semble s'agir du chant de la guerre de sécession Aura Lee(en).
Le film fait l'objet d'une avant-première à Chicago le . Dietrich accepte de participer à ce lancement et de chanter deux chansons, dont une tirée du film en question. Mais, constatant que la robe du soir d'Elisabeth Arden ne la mettait pas en valeur (« On aurait dit un homard travesti »[1]), sa fille lui suggéra de procéder à un « changement éclair » dont elle-même avait le secret, travaillant dans des émissions de télévision en direct. « J'appris donc à ma mère le truc de la superposition de costumes et le minutage. Lorsqu'elle apparut sur la vaste scène, elle portait déjà sous les volumes de son ample jupe les collants noirs et les bottines lacées du film. Elle sortit en coulisse après sa présentation au public, j'arrachai la robe, elle enfila le fond de robe sur lequel tout le costume, emmanchures, plastron, boléro et bijoux étaient déjà cousus, je remontai la fermeture Éclair et, en l'espace de soixante secondes, ce fut la « vraie » Dietrich qui s'avança sur la scène, après avoir métamorphosé le gros homard en une pulpeuse reine des entraîneuses ! Dans le public, ce fut le délire comme au temps des GIs pendant la guerre. Elle avait gagné ! » Comme le dit encore sa fille, cela l'amena « à trouver une fois encore la solution qui allait contribuer à l'immense succès qu'elle recueillit à Las Vegas ».
Notes et références
↑Maria Riva, Marlene Dietrich par sa fille, traduit de l'anglais par Anna Gibson, Anouk Neuhoff et Yveline Paume, éditions Flammarion, 1993. p. 669.