La Fura dels Baus

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Cet article est une ébauche concernant la Catalogne et le théâtre.

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Naumon

La Fura dels Baus (du catalan : « le furet d'Els Baus », un lieu-dit) est une troupe de spectacle catalane née en 1979[1] avec le retour de la démocratie en Espagne, et composée à l’origine de dix personnes.

Histoire

En 1992, elle réalise le spectacle de la cérémonie d'ouverture des Jeux Olympiques[2].

En 2002, la compagnie joue le spectacle XXX, adapté de La Philosophie dans le boudoir[3],[4]. De par sa mise en scène, elle déclenche plusieurs enquêtes des autorités[5],[6].

En 2004, elle achète un bateau, le Naumon, et donne des spectacles à chaque escale pendant quatre ans dont une à Lisbonne pour la coupe d'Europe de football[7] et une à Newcastle avec Naumachia en 2007[8]. En s'arrêtant à Gênes, elle enregistre sa meilleure audience avec 120 000 spectateurs[6].

Ses créations

Théâtre

  • 1979 : Vida i miracles del pagès Tarino
  • 1979 : Diluvi
  • 1980 : Viatge al país dels Furabaus
  • 1980 : Sant Jordi SA
  • 1981 : Patatús
  • 1981 : Cercata
  • 1983 : Accions[9]
  • 1985 : Dale un hueso a Nuba
  • 1985 : Suz/o/Suz
  • 1988 : Tier Mon[10]
  • 1990 : Noun[11]
  • 1994 : MTM[12]
  • 1996 : Manes[13]
  • 1999 : Fausto 3.0[14]
  • 2000 : OBS[15]
  • 2002 : XXX
  • 2004 : Naumachia[6]
  • 2005 : Obit
  • 2005 : Órgano de luz 0.1.
  • 2005 : Metamorfosis
  • 2007 : Imperium
  • 2008 : Borís Godunov
  • 2015 : M.U.R.S.[1],[16]
  • 2020 : Nueva Normalidad[17]

Opéra

  • 1999 : La Damnation de Faust[18]
  • Die Zauberflöte
  • Les Troyens'
  • La Flauta Màgica
  • DQ. Don Quijote (2000)
  • L'Orfeó (2007)
  • Siegfried (2008)
  • Aida (2013)
  • Œdipe (2016, Bruxelles, Londres)
  • Thamos (Mozart, 1780) (2019, Salzburg)
  • Ariane et Barbe-Bleue (2021, Opéra de Lyon)

Spectacles de Rue

  • Part de l'espectacle d'inauguració dels Jocs Olímpics Barcelona '92Barcelona (1992)
  • Inauguració dels XV Jocs del Mediterrani Almería 2005 Almería (2005)
  • Espectacle Cloenda Bicentenario de la Guerra de la Independencia, Plaza Mayor, Madrid (2008) 500.000 Espectadors

Cinéma

Notes et références

  1. ↑ a et b Philippe Chevilley, « La Fura dels Baus fait son « smartshow » à la Villette », sur Les Échos, (consulté le )
  2. ↑ Joana Viusà, « Il y a vingt ans, Barcelone célébrait la flamme des Jeux Olympiques », sur L'Indépendant, (consulté le )
  3. ↑ « Fura dels Baus. Sade à la sauce espagnole », sur Le Télégramme, (consulté le )
  4. ↑ (it) Alberto Campo, « il porno in scena », sur La Repubblica, (consulté le )
  5. ↑ (de) « Pervers oder nur kontrovers? », sur Der Spiegel, (consulté le )
  6. ↑ a b et c (en) Laura Barnett, « 'We use the body as theatre' », sur The Guardian, (consulté le )
  7. ↑ Guy Duplat, « Des Catalans fous furieux », sur La Libre, (consulté le )
  8. ↑ Alfred Hickling, « Naumachia », sur The Guardian, (consulté le )
  9. ↑ (es) Rosana Torres, « El fenómeno espontáneo de La Fura dels Baus », El País,‎ (lire en ligne)
  10. ↑ (es) Rosana Torres, « La Fura dels Baus presenta 'Tier Mon' de forma insólita », El País,‎ (lire en ligne)
  11. ↑ (es) Catalina Sierra, « La Fura dels Baus recrea en su nuevo montaje, 'Noun', la relación del hombre con la máquina », El País,‎ (lire en ligne)
  12. ↑ Stephane Davet, « La Fura dels Baus se déchaîne à Saint-Brieuc », sur Le Monde, (consulté le )
  13. ↑ Véronique Constance, « La sulfureuse Fura Dels Baus à Art Rock », sur Ouest France, (consulté le )
  14. ↑ Eric Dahan, « Salzbourg. Le collectif catalan la Fura dels Baus donne une lecture postmoderne du mythe de Goethe. Un faust cyberpunk. F@ust Version 3.0 », sur Libération, (consulté le )
  15. ↑ Philippe Brochen, « Obsolète Fura dels baus », sur Libération, (consulté le )
  16. ↑ « La Fura dels Baus », sur France Inter, (consulté le )
  17. ↑ (es) Idoia Ugarte, « La nueva normalidad, según La Fura dels Baus », sur El País, (consulté le )
  18. ↑ Alain Perroux, « Entre Faust et la Fura dels Baus, c'est la fusion cathodique », sur Le Temps, (consulté le )
  19. ↑ (es) Elisa Silió, « La Fura dels Baus huye de la teatralidad en 'Fausto 5.0' », El País,‎ (lire en ligne)

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes