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Titre original | Death and the Maiden |
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Réalisation | Roman Polanski |
Scénario |
Rafael Yglesias Ariel Dorfman |
Acteurs principaux | |
Sociétés de production |
Capitol Films Channel 4 Flach Film Canal+ TF1 |
Pays de production |
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Genre | Drame |
Durée | 103 minutes |
Sortie | 1994 |
Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.
La Jeune Fille et la Mort (Death and the Maiden) est un film franco-américano-britannique réalisé par Roman Polanski, sorti en 1994 et adapté de la pièce du même nom du dramaturge chilien Ariel Dorfman, rescapé du régime de Pinochet.
À la fin du XXe siècle, dans un pays d'Amérique du Sud qui vit encore le traumatisme d'une dictature récente, le président de la jeune démocratie a décidé de mettre en place une commission d'enquête sur les crimes passés. Cette commission doit être présidée par un avocat célèbre : Gérardo Escobar. Le soir de cette nomination, cet homme crève un pneu en rentrant chez lui. Un voisin, le docteur Roberto Miranda, vient à son secours et le ramène chez lui, où sa femme l'attend. Celle-ci, Paulina Escobar, torturée par la police secrète de l'ancien régime croit reconnaître dans la voix de Roberto Miranda celle d'un de ses bourreaux.
Roman Polanski cherchait des acteurs qui n'avaient pas « la gueule de l'emploi », il a donc engagé Ben Kingsley pour le rôle du tortionnaire, car il n'avait pas, selon lui, une tête de bourreau. Il a fait de même pour le rôle du mari : c'est Stuart Wilson qui était connu jusque-là pour avoir joué des rôles de « méchants » (Le Temps de l'innocence de Martin Scorsese ou encore L'Arme fatale 3 de Richard Donner) qui est pris. Cette démarche révèle le but du cinéaste, c'est-à-dire entretenir l'ambiguïté entre le bien et le mal.
Le tournage s’est déroulé au Chili, en Espagne (à Ferrol et Valdoviño) et en France (studios de Billancourt à Boulogne-Billancourt[2] et, pour la scène finale, au théâtre Montansier de Versailles).
Polanski revient ici à son cadre de prédilection : le huis clos, à la différence près que celui-ci semble plus ouvert à une réflexion politique car il prend les dictatures sud-américaines des années 1970-1980 comme toile de fond.
Une ancienne opposante au régime se trouve donc confrontée à son ex-tortionnaire qu'elle séquestre et qu'elle veut faire avouer. S'ouvre alors, dans la maison isolée de la femme et de son mari, un interrogatoire et un simulacre de procès qui confrontera les notions de justice et de revanche, de vérité objective et de ressentis affectifs, de légalité et de légitimité. Polanski ne tranche jamais véritablement dans ces oppositions que lui-même dispose et, au lieu d'apporter des réponses, il préfère poser des questions ouvertes.
La fin, aussi peu rassurante que possible, préfère opter pour une hypothèse peu probable quoique terrifiante. Sigourney Weaver compose un personnage constamment sur le fil du rasoir, oscillant entre désir de vengeance et souci d'impartialité, trouvant un difficile équilibre entre la retenue dramatique et l'hybris tragique.