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Les Apaches (ou, plus rarement, l'Apachie) désigne un cercle français d'amis amateurs d'arts, musiciens ou mélomanes, autour de la figure centrale de Maurice Ravel, qui s'est réuni régulièrement à Paris de 1902 à 1914.
Origines
Georges d'Espagnat : Réunion de musiciens chez M. Godebski (1910, Paris, musée de l'Opéra), tableau qui pourrait s'appeler « Cipa et ses amis Apaches »[1].
Le nom « apache », signifiant familièrement « voyou » en référence au groupe de délinquants parisiens connu dans le Paris de la Belle Époquesous ce nom, aurait été choisi après qu'un marchand de journaux les a bousculés en s'exclamant : « Attention les Apaches ! »[2],[3],[4].
Lors de leurs réunions, les Apaches offraient la primeur de leurs dernières œuvres, qu'elles soient littéraires ou musicales [10] :
« Nous nous réunissions chez lui chaque semaine et chacun de nous lisait ou jouait ce qu’il venait d’écrire et de composer, au milieu de l’atmosphère la plus amicale que j’aie connue. Il y avait là, aux côtés de Ravel, Florent Schmitt, Ricardo Viñes, qui trayait amoureusement le piano de tout ce que nous demandions. »
Ravel dédia chacune des pièces de ses Miroirs pour piano à un membre des Apaches[13],[14]. De même, Inghelbrecht dédia de nombreuses pièces du second recueil de ses Nursery à des enfants des Apaches.
Symbole de l'effervescence culturelle du Paris du début de siècle, le cercle des Apaches se réunit régulièrement jusqu'en 1914 et se disperse du fait de la Première Guerre mondiale[15],[12].
↑« Cipa Godebski et les Apaches » par Malou Haine, in: Revue belge de musicologie. Actes du colloque international: Les relations musicales entre Bruxelles et la Pologne 1800-1950, vol. 60, Bruxelles, Belgian Musicological Society, 2006, pp. 221-266 — extrait sur Jstor.
Première version connue des souvenirs de Fargue sur Ravel et le cercle des Apaches
Maurice Delage, « Les premiers amis de Ravel », Maurice Ravel par quelques-uns de ses familiers, Paris, Éditions du Tambourinaire, , p. 97-113 (BNF37749367, lire en ligne, consulté le )
Deuxième version connue des souvenirs de Fargue sur Ravel et le cercle des Apaches. A été réédité intégralement à deux reprises : « Notre ami », in Maurice Ravel, Paris, Les Publications techniques et artistiques, 1945, p. 34-39 ; Ravel-Fargue, Alain Joubert (dir.), Montrem, Les Amis de la Musique française, 2013, p. 7-8
Troisième version connue des souvenirs de Fargue sur Ravel et le cercle des Apaches. L’essentiel de cette version a servi pour la dernière partie de la monographie posthume : Léon-Paul Fargue, Maurice Ravel, Paris, Domat, 1949
Quatrième version connue des souvenirs de Fargue sur Ravel et le cercle des Apaches
Jann Pasler, « La Schola Cantorum et les Apaches : l’enjeu du pouvoir artistique, ou Séverac médiateur et critique », La Musique : du théorique au politique, Paris, Klincksieck, , p. 313-343 (ISBN2-87841-046-7, BNF35413953)
Natalie Morel Borotra, « Ravel et le groupe des Apaches », Musiker. Cuadernos de música, no 8, , p. 145-158 (ISSN1137-4470, lire en ligne)