Liste des partis politiques en Algérie

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Durant la colonisation française, l'Algérie a connu plusieurs expériences politiques et l'émergence de différents partis (mouvement Jeunes Algériens, Etoile Nord Africaine, PPA, MTLD...). À l'indépendance en 1962, le FLN a été le parti unique au pouvoir. Suites aux événements d'octobre 1988, une réforme constitutionnelle en 1989 a ouvert le système politique vers le multipartisme.

Depuis, les différents partis doivent le plus souvent former des coalitions pour pouvoir gouverner. La constitution algérienne (de 1996 et des suivantes) permet la création de n'importe quel parti politique sous certaines conditions : « Les partis politiques ne peuvent être fondés sur une base religieuse, linguistique, raciale, de sexe, corporatiste ou régionale. Toute obédience des partis politiques, sous quelque forme que ce soit, à des intérêts ou partis étrangers, est proscrite. Aucun parti politique ne peut recourir à la violence ou à la contrainte, quelles que soient la nature ou les formes de celles-ci ». Cependant, plusieurs partis ne sont pas autorisés et attendent leurs agréments depuis des années.

Avant l'indépendance

Article détaillé : Mouvement national algérien.

Plusieurs tendances politiques sous la forme de partis politiques « indigènes » ont vu le jour en situation coloniale.

Période du parti unique (FLN)

Article détaillé : Crise de l'été 1962.

En 1962, le président Ben Bella prône la nécessité de reconvertir le Front de libération nationale (FLN) en parti unique de gouvernement . Plusieurs partis politiques sont alors interdits. Le PCA est interdit le 29 novembre 1962 , il se reformera en partie sous le nom du parti de l'avant-garde socialiste (PAGS) en 1966. Le Parti de la révolution socialiste (PRS) de Mohamed Boudiaf sera interdit le 30 août 1963. Un décret 63-297 du 14 août 1963 stipulera alors que les associations à caractère politique sont interdites. Le PPA de Messali Hadj n'aura pas d'agrément en 1963. Les hommes politiques les plus influents sont emprisonnés et/ou s'exilent à l'étranger (Mohamed Boudiaf, Hocine Ait Ahmed, Ferhat Abbes, Krim Belkacem...).

Dans les années 1970, les associations à caractère politique ne pouvaient être créées qu'avec l'autorisation du parti unique, comme le stipule l'article 23 de l'ordonnance 71-79: « Les associations à caractère politique sont créées par décision des instances suprêmes du parti » .

L'article 94 de la constitution algérienne du 22 novembre 1976 disposait: « Le système institutionnel algérien repose sur le principe du Parti unique » et l'article 95 stipulait:  « Le Front de libération Nationale est le Parti unique du pays » .

Partis clandestins

Débuts du multipartisme

À la suite des événements du 5 octobre 1988, la nouvelle constitution du 28 février 1989 consacra à travers l'article 40 « Le droit de créer des associations à caractère politique est reconnu ».

Depuis plusieurs partis politiques ont été agréés.

1989

1990

1991

1995

1997

1998

1999

2011

Article détaillé : Mouvement contestataire en Algérie (2011-2014).

2012

2013

2014

2015

2018

2019

2021

Partis politiques actuels

Conformément à la constitution, le gouvernement algérien doit œuvrer pour la libéralisation de la vie politique, en encourageant notamment la création de nouveaux partis politiques. Plus de quarante partis politiques sont actuellement (2019) en activité dans la vie politique algérienne.

Centre-gauche (Social-libéral)

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Gauche

Extrême gauche (Communistes) Socialistes

Centre et Droite libérale

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Droite conservatrice islamiste

Partis interdits Partis parlementaires

Surnommés Coca-cola zéro par la population algérienne, ce sont d'abord ceux qui ont voulu faire entendre une voix modérée à l'Islamisme, une voix autre que le FIS, quitte à "adoucir" son image dirons ses opposants. Ils sont des soutiens traditionnels du pouvoir, notamment lors de la fin de la guerre civile, où ils ont été précieux pour faire descendre les derniers terroristes du GIA & de l'AIS encore au Maquis, ainsi que pour la politique de concorde civile et de réconciliation nationale de Bouteflika.

Frange Badissiya-Novemberia

Principaux partis islamistes, soutiens (voir à la solde) du président Abdelmadjid Tebboune depuis 2020 pour évincer les principaux partis gouvernementaux. Ils ont une ligne nationale-islamiste, prônant la lutte contre la corruption, l'islamisme, l'économie mixte, le nationalisme, le mélange entre les idées de Ben Badis et la Révolution, mais aussi l'antisocialisme, la démagogie, une xénophobie déclarée, voire de la misogynie.

Partis et mouvements en attente d’agrément ou interdits

Partis dissous

Notes et références

  1. Lahouari ADDI, « Les partis politiques en Algérie », Revue des mondes musulmans et de la Méditerranée,‎ mars 2006 (lire en ligne)
  2. Nicole Grimaud, La politique extérieure de l'Algérie (1962-1978), Paris, Karthala, 1984, 3662865371115 p. (lire en ligne), p.122
  3. MOHAND-AMER Amar et BENZENINE Belkacem (sous la direction de), Le Maghreb et l'indépendance de l'Algérie, Paris, Karthala, 2012, 264 p. (ISBN 978-2-8111-0757-4 et 2-8111-0757-6, lire en ligne), p.86
  4. « Constitution 1976 », sur El Mouradia
  5. « Constitution 1989 », sur Premier ministre
  6. « Sites politiques agréés 1989-1990-1991 », sur Almanach DZ
  7. (en) Augustus Richard Norton, Civil society in the Middle East. 2 (2001), Leyde, BRILL, 2001, 353 p. (ISBN 90-04-10469-0, lire en ligne), p.82, 83, 84
  8. Mohamed Saïd quitte la présidence du PLJ, El Watan, 29 décembre 2019.
  9. Le Président Tebboune reçoit les chefs de trois partis politiques, site aps.dz, 23 mars 202.
  10. Présidentielle du 18 avril : Le PLD appelle à l’union des «boycotteurs», El Watan, 18 février 2019.
  11. Le parti de l'UFDS participera à la prochaine élection présidentielle, site aps.dz, 18 mai 2024.
  12. Législatives du 12 juin: Agenda de la 3ème journée de la campagne électorale, site aps.dz, 22 mai 2021.
  13. Le FNJS salue les initiatives du président de la République pour protéger les peuples sans défense, site aps.dz, 25 novembre 2023.
  14. « Le « Parti Voix du Peuple » agréé »
  15. Le parti Sawt Chaâb : l’Algérie a besoin de tous ses enfants, site aps.dz, 20 avril 2024
  16. Fouad Benghnissa plébiscité président du parti Tayar Essalem, Agence APS, 2 décembre 2019.
  17. Ghazi Benbouzid plébiscité SG du nouveau parti "Alliance des nationalistes démocrates", site aps.dz, 3 avril 2021.
  18. Journal officiel du 13 juin 2021 : Arrêté du 27 mai 2021 portant agrément du parti politique dénommé « Mouvement des jeunes algériens - MJA », site jorapd.dz, 13 juin 2021.