Dans cet article, nous explorerons l'impact de Mana genita sur la société actuelle. Depuis des décennies, Mana genita est un sujet d'un grand intérêt pour les chercheurs, les universitaires et les experts dans le domaine. Au fil du temps, Mana genita a joué un rôle fondamental dans divers aspects de la vie quotidienne, influençant la politique, l'économie, la culture et la technologie. Grâce à une analyse approfondie et détaillée, nous examinerons comment Mana genita a façonné et transformé notre façon de penser, d'agir et de vivre. De plus, nous explorerons les implications futures de Mana genita dans un monde en constante évolution.
Mana Genita ou Geneta Mana est une obscure divinité romaine mentionnée par Pline l'Ancien[1] et par Plutarque[2].
Tous deux rapportent que ses rites comprenaient le sacrifice d'un chiot ou d'une chienne. Plutarque seul a laissé quelques indications sur la nature de cette divinité, en faisant dériver le nom Mana du verbe latin manare, couler ou s'écouler (pour de l'eau) ; le grammairien Verrius Flaccus[3] appuie sur cette même étymologie le nom d'une déesse Mania, mentionnée notamment par Varron[4]qui donnait lieu à deux types de culte, l'un domestique au niveau des portes du logis familial et l'autre de nature communautaire au niveau des carrefours de quartier (où étaient aussi honorés les Lares compitales), ainsi que le nom des Mânes, les esprits des personnes décédées.
Dans une perspective d'équivalence grecque, Plutarque pointe, sur la base du sacrifice de chiens, d'une part vers Hécate, une divinité qui avait aussi un rôle au niveau des carrefours, et d'autre part vers Eilioneia[5], une divinité d'Argos identifiée à la déesse des naissances Eileithyia (ou Ilithyia). Sur ces vagues indications, diverses interprétations de Mana Genita ont été proposées qui essayent avec plus ou moins de succès de justifier cette double connotation de prime abord un peu paradoxale, certains auteurs faisant en outre un rapprochement avec une divinité osque,Deiua Geneta, d'autres suggérant que l'expression Mana Genita puisse n'être qu'une qualité ou une attribution plutôt qu'un théonyme, à l'exemple de Bona Dea ou de Mater Larum[6].