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Bourguignon de souche, né en 1943, Marc Meneau est le fils d'un bourrelier et d'une épicière[4]. Marc Meneau n’a jamais vraiment quitté sa terre natale. Parti en 1961 à Strasbourg pour y suivre une école hôtelière[5], il revient pour reprendre le café-épicerie de sa mère Marguerite, à Saint-Père dans l’Yonne. Aidé de sa femme Françoise Plaisir (fille de restaurateur bourguignon), ce cuisinier autodidacte transforme le fonds de commerce en restaurant et invente des recettes, vite mises en application. Sa soif d’apprendre est insatiable. Il se tourne vers les livres des grands maîtres de la cuisine ancienne et les étudie, ce qui l'aide à devenir un grand chef cuisinier spécialiste de la cuisine ancienne. Il a pour maîtres les chefs Alex Imbert de Maxim's, André Guillot de l’Auberge du Vieux-Marly, et Jacques Besnard, du Palais de l'Élysée.
En 1972, il obtient sa première étoile au Guide Michelin. Il déménage alors son restaurant dans une demeure plus grande qu'il baptise L'Espérance. En 1975, une deuxième étoile Michelin lui est décernée[5].
En 1983, Marc Meneau est élu « Meilleur Cuisinier Français de l'Année » et obtient 3 étoiles au Guide Michelin, et 19/20 au Gault et Millau[5]. Il plante un potager bio[5] et 16 hectares de vigne destinés à faire revivre l’appellation Bourgogne-vézelayAOC.
En 1999, il perd sa troisième étoile Michelin mais conserve 19/20 au Gault et Millau[6].
L'Espérance de Saint-Père (Yonne) en Bourgogne
En 2003, il fonde l'EntreVignes, un bistrot de vignerons en face de L'Espérance. L'idée lui est soufflée par Serge Gainsbourg, familier des lieux[7].
En 2004, Marc Meneau retrouve sa troisième étoile[8]. Il s'associe dans la foulée à l'industriel François Schneider pour créer un nouveau complexe gastronomique de loisirs : « Les domaines de l'Espérance et du Roncemay » à Aillant-sur-Tholon dans l'Yonne avec golf, hôtel de luxe et restaurant gastronomique[9].
En , Marc Meneau est confronté à de grosses difficultés financières et à la liquidation judiciaire de sa société « Sder »[9]. À la suite de cette annonce, Jean-François Mesplède, directeur du Guide Michelin, radie L'Espérance de son édition 2007. En 2008, L’Espérance figure à nouveau dans le Guide Michelin, avec ses 2 étoiles.
En 2010, Marc Meneau plante son propre jardin potager[10], certifié bio, au sein même du parc de l’Espérance. Le talent et savoir-faire de Marc Meneau, savant mélange d’innovation, de nouvelle cuisine, d’esthétique culinaire, le tout très inspiré de l'histoire de la cuisine française, déclinant ses créations en plusieurs étapes et variations, est, à ce jour, une des références du monde culinaire et gastronomique.
Le , à la suite d'un surendettement chronique de 7 millions €, les restaurants de Marc Meneau, âgé de 72 ans, sont mis pour la seconde fois en liquidation judiciaire. Il étudie avec son fils restaurateur, Pierre Meneau, toutes les solutions possibles de résurrection des établissements.
L'établissement L'Espérance de Saint-Père est repris en 2016 par le groupe Hôtel & Food Disrpt Partners, fondé par Alain Ducasse et Guillaume Multrier[11].
Hospitalisé à Auxerre, il meurt d'un cancer le , à l'âge de 77 ans[12],[13]. Il est inhumé au cimetière du Vézelay.
Après avoir été abandonné un temps, l'hôtel-restaurant L'Espérance est racheté par la fondatrice du château de Guédelon Maryline Martin, pour tenter d'en faire un lieu touristique en hommage à Marc Meneau[14].
Établissements
1966 : reprise du Café-Épicerie de sa mère, transformé en restaurant (activité de café de campagne, crêpes, gaufres)
Mstislav Rostropovitch et Serge Gainsbourg sont des habitués des lieux[18]. En été 1990 et hiver 1990-1991, Serge Gainsbourg se sachant condamné, passe une partie de ses derniers jours au restaurant de Marc Meneau[19]. Très proche du chef et des brigades de cuisiniers et de serveurs, ces derniers sont présents à ses obsèques du au cimetière du Montparnasse à Paris.
Avec Thiébaut-Noël Willig, Tous à table : Cuisine adaptée aux difficultés d'alimentation, Association des paralysés de France, , 183 p. (ISBN978-2-908360-12-7).
(de) Avec Annie Caen, Schlemmereien aus der Klosterküche, Christian, (ISBN978-3-88472-490-3).
Avec Claude d'Anthenaise et Emmanuel Ducamp, La table du chasseur : La gastronomie du gibier au XVIIIe siècle, Maison de la chasse et de la nature, , 63 p. (ISBN978-2-902198-00-9).
Avec Hans Kissinger et Jim Harrisson, La conversation, Woodstock Editions, , 123 p. (ISBN978-0-9703527-0-5).
Avec Annie Caen, Anne Caen et Philippe Exbrayat, Les Salades, du potager à l'assiette, Minerva, , 157 p. (ISBN978-2-8307-0609-3).