Dans cet article, nous explorerons le monde fascinant de Marron glacé, un sujet qui a retenu l'attention des experts et des passionnés. Qu'il s'agisse de la vie d'un personnage historique, d'une analyse approfondie d'un sujet d'actualité ou d'un événement marquant de l'histoire, Marron glacé a fait l'objet de débats, d'études et d'admiration au fil du temps. Dans les lignes suivantes, nous aborderons tous les aspects liés à Marron glacé, de ses origines à son impact sur la société actuelle, offrant une vision complète et enrichissante à nos lecteurs.
Marron glacé | |
![]() Boîte de marrons glacés | |
Lieu d’origine | ![]() ![]() |
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Place dans le service | Dessert, confiserie |
Température de service | Froide |
Ingrédients | Châtaignes confites dans un sirop de sucre et glacées au sucre glace |
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Le marron glacé est une confiserie composée d'une châtaigne (appelée marron) confite dans un sirop de sucre et glacé au sucre glace.
Sur l'origine du marron glacé, il existe plusieurs théories différentes[1]. Le premier marron glacé serait apparu à la cour du roi Louis XIV, grâce au sieur François Pierre de La Varenne, qui fit cuire une châtaigne avec du sucre (d'après son livre Le Parfaict Confiturier). Selon certains, la recette du marron glacé apparaîtrait pour la première fois au XVIe siècle, à Lyon[2],[3].
En France, la première fabrique de marrons glacés a été créée en Ardèche par Clément Faugier, en 1882, afin d'utiliser une matière première importante dans la région — l'Ardèche est le premier département producteur de châtaignes, tant en volume que par la qualité, l'AOC obtenue en 2006 le confirme —, et une main-d'œuvre disponible du fait de la crise autour de l'élevage du ver à soie. Quelques sources affirment que le marron glacé est né à Coni, en Italie, toujours au XVIe siècle, en raison d'une grande disponibilité de châtaignes et d'une diffusion du sucre sans précédent [2] D'autres entreprises ardéchoises virent le jour quelques années plus tard, comme les établissements Sabaton en 1907 ou la maison Imbert en 1920. D'autres régions, comme celle de Collobrières, ont développé leur propre fabrication, la famille Corsiglia développa l'art du marron glacé dès 1896, à Marseille.
La réalisation est particulièrement longue (plusieurs jours dans des bains de sirop de sucre de concentration croissante), et délicate, car il ne faut pas briser les marrons lors des transferts. En 1882, l'ingénieur Clément Faugier met au point une méthode de production industrielle des marrons glacés, permettant à cette friandise de se populariser. Trois ans plus tard, Clément Faugier a l'idée de récupérer les marrons glacés accidentellement brisés, pour en faire une préparation qui le rendra célèbre, la crème de marrons de l'Ardèche.
Pour être « marron », la châtaigne ne doit pas être cloisonnée, c'est-à-dire que le fruit doit demeurer d'un seul tenant avant d'être confit. D'où l'importance de ne pas le briser après confiture.
Six grandes sociétés se partagent le marché français :