Maxime Laubeuf

Maxime LaubeufMaxime Laubeuf, vers 1911Fonctions
Président ou présidente
Société des ingénieurs civils de France
janvier - décembre 1922
Léon ChagnaudLéon Guillet
Président ou présidente
Académie de marine
Biographie
Naissance 23 novembre 1864
Poissy
Décès 23 décembre 1939 (à 75 ans)
Cannes
Sépulture Cimetière du Grand Jas
Nationalité française
Formation École polytechnique (1883-1885)
Activités Ingénieur militaire, sous-marinier
Conjoint Amélie Joséphine Marie Nillus (d)
Enfant Henri Laubeuf (d)
Autres informations
Membre de Académie des sciences
Académie de marine
Distinctions

Maxime Laubeuf, né le 23 novembre 1864 à Poissy (Seine-et-Oise) et mort le 23 décembre 1939 à Cannes (Alpes-Maritimes), est un ingénieur français spécialisé dans la construction navale. Il est considéré comme l'un des pères des sous-marins modernes.

Biographie

Polytechnicien de la promotion de 1883, il intègre le corps des ingénieurs du Génie maritime. Sous-ingénieur en 1887, ingénieur en 1891, il travaille à Brest à la mise au point de bâtiments submersibles et conçoit les premiers sous-marins modernes en 1904 – le Narval et l'Aigrette. Ses submersibles sont équipés de périscope et ont la faveur de la marine de l'époque. Ils fonctionnent à la vapeur, et pouvaient effectuer de brèves plongées grâce à une propulsion électrique. Deux ans plus tard, il quitte la Marine pour poursuivre la construction de sous-marins dans l'industrie privée. Ses innovations sont adoptées par toutes les marines du monde.

Il est membre de l'Académie de marine et à partir de 1920 de l'Académie des sciences.

En mai 1920, il est nommé membre du comité directeur de la Ligue des patriotes présidée par Maurice Barrès.

Il meurt à 75 ans en décembre 1939, pendant la Drôle de Guerre, et est inhumé au cimetière du Grand Jas à Cannes (Alpes-Maritimes).

Hommages et distinctions

Une plaque commémorative est apposée le 21 septembre 2019 sur sa maison natale, au nº 53 cours du Quatorze-Juillet à Poissy. Des rues portent son nom dans les villes de Poissy et Cherbourg-en-Cotentin ainsi qu'un quai à Chatou.

Bibliographie

Notes et références

  1. La Presse, 28 mai 1920, p. 2.
  2. « Recherche - Base de données Léonore », sur www.leonore.archives-nationales.culture.gouv.fr (consulté le 10 juillet 2022)

Liens externes