Maxime V de Constantinople

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Maxime V de Constantinople (en grec Μάξιμος Ε', né en 1897 à Sinope sous le nom de Maximos Vaportzis et mort en 1972) est patriarche de Constantinople du au .

Biographie

Jeunesse puis Ordination

Maximos Vaportzis est né le 26 octobre 1897 à Sinope, dans la région du Pont[1].

Ordonné diacre en 1918, il est diplômé en Théologie de l'école de Halki en 1919[1]. en 1927, il devient secrétaire principal du Saint-Synode du Patriarcat de Constantiople puis il est ordonné Prêtre en janvier 1928 par le Patriarche Basile III[2]. En février 1930, il est élu Métropolite de Philadelphie, et reçoit l'ordination épiscopale un mois plus tard[2].

Élection comme Patriarche

En 1946, à la suite du décès du Patriarche Benjamin, - et fort de son expérience d'excellent gestionnaire comme évêque diocésain-, Maxime est élu à l'unanimité comme nouveau Patriarche, et il est intronisé le 21 février 1946 dans la Cathédrale Patriarcale de St Georges au Phanar[2].

Pressions et contrainte à la démission

Les problèmes commencent pour le Patriarche Maxime à cette époque. Les autorités turques, qui ne l'ont jamais particulièrement apprécié, ont toutefois toléré son élection[3].

Cependant, le 21 avril 1946, le Patriarche s'affiche aux côtés du consul d'Union soviétique à Istanbul[4]. Bien que cette rencontre (tout comme une précédente, qui a eu lieu avant son élection), ait eu lieu sans aucune arrière-pensée politique, elle est très mal perçue par le gouvernement turc qui a des relations froides avec l'URSS à l'époque[4]. De plus, des rumeurs courent comme quoi le Patriarche aurait de très bonnes relations avec l'église orthodoxe russe. En conséquence, les autorités turques commencent à activement souhaiter sa destitution, et certains journaux turcs affirment, sans fondement, que le Patriarche est pro-soviétique et favorable au communisme[4].

De leur côté, les membres du gouvernement grec, après l'avoir soutenu dans un premier temps[5], finissent progressivement par souhaiter également sa démission. Alors que leur pays est en pleine guerre civile, ils ont un besoin accru du soutien militaire américain[4] et ne peuvent se permettre que le Patriarche, officiellement considéré comme chef de la communauté grecque en Turquie, véhicule une image d'homme de gauche.

Début 1947, le Patriarche commence à développer une maladie nerveuse[6], due selon certains aux difficultés rencontrées dans l'exercice de sa tâche.

Profitant de cette situation, le gouvernement grec l'invite à l'été 1947 à venir à Athènes pour bénéficier de soins médicaux de premier ordre, ce qu'il accepte. Derrière les apparences, le but réel est de le contraindre à la démission pendant qu'il se trouve dans le pays[4]. Panagiotis Pipinelis, alors vice-ministre des affaires étrangères, invite en secret à relayer une image très négative du Patriarche, comme celle d'un homme faible et durablement malade qu'il faut absolument remplacer[4].

Selon certaines sources, le traitement médical qu'il reçoit en Grèce est volontairement bâclé pour le mettre dans un état plus propice à renoncer à conserver sa fonction[4].

Toutefois, cette tentative échoue car le Patriarche regagne Istanbul sans démissionner. À la suite de cela, le gouvernement grec décide de renforcer ses pressions. Finalement, à la mi-octobre 1948, le premier ministre Sofoulis envoie un télégramme au Patriarche dans lequel il déclare explicitement :

« le Gouvernement (...) estime que le moment est venu pour Sa Sainteté de présenter sa démission »[4].

Maxime V finit par présenter celle-ci quelques jours plus tard, le 18 octobre. Peu après, le journal américain Christian Century juge qu'il n'est pas impossible que les Etats-Unis se soient eux aussi impliqués dans les manœuvres diplomatiques destinées à destituer le Patriarche[5].

Fin de vie

Après sa démission, il reçoit le titre honorifique de Métropolite d'Ephèse[6]. Il meurt le d'une broncho-pneumonie.

Voir aussi

Articles connexes

Références et Liens externes