Mbomou (préfecture)
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Pour les articles homonymes, voir Mbomou (homonymie).
Cet article est une ébauche concernant la République centrafricaine.
| Mbomou | |
 Localisation de la préfecture de Mbomou en République centrafricaine | |
| Administration | |
|---|---|
| Pays | République centrafricaine
|
| Préfecture | Mbomou |
| chef-lieu | Bangassou |
| Sous-préfectures | Bakouma, Bangassou, Gambo, Ouango, Rafaï |
| Démographie | |
| Population | 164 009 hab. (2003) |
| Densité | 2,7 hab./km2 |
| Géographie | |
| Superficie | 6 115 000 ha = 61 150 km2 |
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Mbomou est l’une des vingt préfectures de République centrafricaine[1]. Elle est située dans le sud-est du pays et tient son nom de la rivière Mbomou, affluent de l'Oubangui, qui la sépare de la République démocratique du Congo, au sud.
Sa superficie est de 61 150 km² pour une population de 164 009 habitants en 2003[2]. Son chef-lieu est Bangassou.
Situation
La préfecture du Mbomou est située au sud-est du pays, elle est frontalière de la République démocratique du Congo au sud.
Administration
La préfecture du Mbomou constitue avec la Basse-Kotto et le Haut-Mbomou, la région du Haut-Oubangui, portant le numéro 6 de la République centrafricaine[3].
Sous-préfectures et communes
La Mbomou est divisée en cinq sous-préfectures et dix communes[4] :
|
Les dix communes de la Mbomou sont constituées de 413 villages.
| Sous-préfectures | communes | superficie (km²)[5] |
population (hab. 2015)[6] |
villages (nbre 2003)[7] |
quartiers (nbre 2003)[7] |
| Bakouma | Bakouma | 17 511,30 | 27 121 | 63 | 0 |
| Bangassou | Bangassou | 51,78 | 39 611 | 0 | 49 |
| Sayo-Niakari | 696,06 | 16 045 | 47 | 0 | |
| Voungba-Balifondo | 3 964,80 | 8 893 | 26 | 0 | |
| Zangandou | 2 660,40 | 17 087 | 42 | 0 | |
| Gambo | Gambo | 5 189,45 | 13 087 | 43 | 0 |
| Ngandou | 1 227,17 | 12 591 | 53 | 0 | |
| Ouango | Ouango | 1 068,97 | 23 602 | 59 | 0 |
| Ngbandinga | 265,84 | 30 210 | 60 | 0 | |
| Rafaï | Rafaï | 27 673,11 | 17 940 | 48 | 0 |
- Didier-Dieudonné Marcel Adopiat, du au
- Jean-Jacques Saganza, à partir du
- Pierre-Michel Sokambi, à partir du
- Antoine Gomongo, à partir du
- Faustin Ntelnoumbi, du au
- Guy-Bomek Bokoutou[8], du au
- Gabin Serge Nakombo, du à 2005
- Rémy Sem Ndouto[9], à partir de 2005
- André Sibalé
- Moktar Didjani, depuis le [10]
Population
Les principales ethnies de la préfecture sont les peuples du fleuve : ngbandi Yakoma, zandé, nzakara, le peuple de la savane : banda et les peuls Mbororo : éleveurs nomades[11].
Économie
La préfecture se situe dans la zone de cultures vivrières à mil et manioc dominants, maïs, courges et haricots. La région située à l'Est du Mbari produit du café. La pêche fluviale traditionnelle est pratiquée sur les rivières Mbomou et Ouara. Les ressources minières sont constituées par les gisements non exploités d'uranium de Bakouma et de lignite à Nzako[12].
Notes et références
- ↑ « Oubangui Médias », sur Oubangui Médias (consulté le )
- ↑ « stat-centrafrique.com/Donnees/… »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?).
- ↑ loi 96.013 du 13 janvier 1996, portant création des régions
- ↑ OCHA, Reliefweb, Atlas administratif de la République centrafricaine 2013
- ↑ Nations Unies OCHA, Humanitarian Response, Pcode 15 janvier 2015
- ↑ Coordination des Affaires Humanitaires des Nations Unies, Humanitarian Response, Projection population 2015 de la RCA.
- Recensement général de la population et de l'habitat, 2003
- ↑ décret 03.019 du 22 avril 2003, http://www.sangonet.com/ActualiteC16/prefets_16_decrets_nett.html
- ↑ L’EXPLOITATION DE L’URANIUM DE BAKOUMA BIENTÔT UNE REALITE EN CENTRAFRIQUE
- ↑ décret 13.109 du 22 mai 2013, http://www.journaldebangui.com/article.php?aid=4916
- ↑ Berta Mendiguren, Etude anthropologique de l'organisation sociale et politique des communautés en Centrafrique, UNICEF-RCA, 30 septembre 2012
- ↑ Atlas de l'Afrique, Éditions du Jaguar, Paris, 2011 (ISBN 978-2-86950-465-3)
