Dans cet article, nous aborderons le sujet de Michel Melot sous différents angles dans le but d'offrir une vue complète sur ce sujet. Nous analyserons son impact sur la société actuelle, ses implications possibles pour l'avenir, ainsi que les différentes opinions et positions sur la question. Michel Melot est un sujet d'une grande actualité aujourd'hui, qui a suscité un grand intérêt et un grand débat, et c'est pourquoi nous considérons qu'il est approprié de consacrer cet espace à sa discussion et à sa réflexion.
Président Conseil supérieur des bibliothèques | |
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Directeur Bibliothèque publique d'information | |
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Directeur Département des Estampes et de la Photographie de la Bibliothèque nationale de France | |
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Michel Melot (né le , à Blois) est un archiviste paléographe, conservateur des bibliothèques, essayiste et historien de l'art français.
Ancien élève de l’École des chartes, il est l'auteur d'une thèse intitulée L'abbaye de Fontevrault de la réforme de 1458 à nos jours : étude archéologique qui lui permet d'obtenir le diplôme d'archiviste paléographe en 1967[1].
Il travaille à la Bibliothèque nationale de France comme conservateur (1967-1981) puis directeur (1981-1983) du département des estampes et de la photographie[2]. Il organise de nombreuses expositions, publie des études et est rédacteur en chef des Nouvelles de l'estampe (1971-1982)[3].
En 1983, il prend la succession de René Fillet à la Bibliothèque publique d'information du centre Georges-Pompidou : il en est directeur de 1983 à 1989[4].
Auteur d'un rapport au Premier Ministre sur le projet de Très Grande Bibliothèque (Propositions pour une Grande Bibliothèque : rapport au Premier ministre, ), il joue un rôle important dans les réflexions sur la construction de la nouvelle Bibliothèque nationale. Il est par ailleurs l'auteur d'autres rapports : rapport sur la connaissance et la conservation du patrimoine photographique en France, publié en 1982 ; le rapport sur la création d’une « bibliothèque des arts », en 1990 et le rapport sur l’avenir des « maisons d’écrivains » en 1996[5].
En 1990, il devient vice-président du Conseil supérieur des bibliothèques, qu'il préside à partir de 1993[6]. Parmi les actions menées par le Conseil, on peut évoquer la Charte des bibliothèques[7], publiée le 07 novembre 1991. Cette charte vient pallier, à l’époque, le manque de loi en France concernant les bibliothèques.
Enfin, il est chargé de la sous-direction de l'Inventaire général puis de la sous-direction de l'Architecture et du patrimoine au ministère de la Culture à partir de 1996 jusqu'à sa retraite[8]. Entre 2003 et 2007, il restera actif comme président de la commission « recherche » de l’ENSSIB, ainsi que du Comité d’acquisition du patrimoine cinématographique[9].
Outre des rapports officiels, des guides sur le Val-de-Loire et des catalogues d'exposition, Michel Melot est l'auteur d'ouvrages sur l'histoire de l'estampe, de romans et de réflexions sur le livre et les bibliothèques.