Mikhaïl Kalatozov

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Mikhaïl Kalatozov
Description de cette image, également commentée ci-après
Timbre et enveloppe commémoratifs pour le 100e anniversaire de la naissance de Mikhaïl Kalatozov
Nom de naissance Mikheïl Kalatozichvili
მიხეილ კალატოზიშვილი
Naissance
Tiflis (Empire russe)
Nationalité Sovéitique
Décès (à 69 ans)
Moscou (Union soviétique)
Profession Réalisateur
Films notables Quand passent les cigognes,
Soy Cuba

Mikhaïl Konstantinovitch Kalatozov (en russe : Михаил Константинович Калатозов) ou Mikheïl Kalatozichvili (en géorgien : მიხეილ კალატოზიშვილი) est un réalisateur d'origine géorgienne né le dans l'Empire russe à Tiflis (actuellement Tbilissi, Géorgie) et mort le à Moscou. Il est célèbre pour avoir réalisé Quand passent les cigognes, Palme d'Or du Festival de Cannes en 1958, et Soy Cuba.

Biographie

Après avoir suivi des études d'économie, il reçoit en 1937 le diplôme de l'Académie des Arts de Leningrad[1].

Il débute au cinéma comme acteur, puis poursuit comme opérateur pour plusieurs films dont Guioulli en 1927. Il participe ainsi à une douzaine de films jusqu'en 1930. Dans le même temps, il est proche des avant-gardes futuristes et formalistes[2].

En 1929, il se rend en Géorgie pour réaliser une fiction, qui sera cependant refusée par la censure au titre de son « formalisme ». Il tire néanmoins de son séjour dans la région, l'année suivante, un documentaire remarqué, intitulé Le Sel de Svanétie[2],[3],[4].

Un an plus tard, son film Le Clou dans la botte est interdit. On lui reproche à nouveau son « formalisme », mais aussi de donner une vision trop sombre : le soldat soviétique échoue en effet à faire accomplir sa mission. Kalatozov est alors écarté des travaux de réalisation et est « mis au placard » dans des tâches administratives[2].

De 1941 à 1945, il est attaché culturel à Los Angeles et de 1946 à 1948, il est vice-ministre du cinéma de l'URSS.

Le prix Staline de 2e classe lui est décerné en 1950, pour le film Le Complot des condamnés tiré de la pièce éponyme de Nikolaï Virta qui signe le scénario. Le film recevra également un prix spécial de la Paix au Festival international du film de Karlovy Vary la même année. Kalatozov remporte la Palme d'Or du Festival de Cannes en 1958, pour Quand passent les cigognes, œuvre qui révèle un opérateur virtuose en la personne de Sergueï Ouroussevski[4]. Son film Soy Cuba (1964) traitant de la révolution cubaine est oublié puis redécouvert dans les années 1990.

En 1967, il est réalisateur aux studios Mosfilm.

Il est le père de Gueorgui Kalatozichvili et le grand-père du réalisateur Mikhaïl Kalatozichvili.

Filmographie partielle

Tombe de Kalatozov au cimetière de Novodiévitchi

Réalisateur

Fiction
Documentaire

Scénariste

Récompenses

Notes et références

  1. « Mikhaïl Kalatozov », sur kinoglaz.fr (consulté le ).
  2. a b et c François Albera, « Le retour de Kalatozov. Coffret Mikhaïl Kalatozov », 1895. Mille huit cent quatre-vingt-quinze , 77 | 2015, mis en ligne le 29 janvier 2016, consulté le 22 septembre 2020. URL : http://journals.openedition.org/1895/5087
  3. « Biars-sur-Cère. À Biars, le centre Robert Doisneau met en lumière Kalatozov », sur La Dépêche, .
  4. a et b « Mikhail Kalatozov », sur premiere.fr (consulté le ).
  5. « Le Clou dans la botte », sur kinoglaz.fr
  6. « Le Premier Convoi », sur kinoglaz.fr

Liens externes