Musée archéologique de Delphes

Musée archéologique de DelphesEntrée du musée de Delphes.Informations générales
Type Musée archéologique
Ouverture 1903
Surface 2 270 m2
Visiteurs par an 275 993 (2019)
Site web Musée, ministère grec de la Culture
Collections
Collections Antiquités grecques
Localisation
Pays Grèce
Commune Delphes
Adresse Τ.Κ. 33054 Delphes
Coordonnées 38° 28′ 49″ N, 22° 29′ 59″ E
Carte

Le musée archéologique de Delphes (en grec moderne : Αρχαιολογικό Μουσείο Δελφών) est un des principaux musées de Grèce, et un des plus visités. Il dépend du ministère grec de la Culture (dixième éphorat des antiquités préhistoriques et classiques). Fondé en 1903, réaménagé à plusieurs reprises, il abrite les découvertes faites sur le sanctuaire panhellénique de Delphes datant de la Préhistoire à l'Antiquité tardive.

Organisé en quatorze salles sur deux étages, le musée expose principalement des statues, dont le célèbre « Aurige de Delphes », des éléments d'architecture comme la frise du trésor des Siphniens ou des offrandes faites au sanctuaire d'Apollon pythien comme le sphinx des Naxiens. En plus des salles d'exposition recouvrant 2 270 m2, des réserves et des salles de conservation (mosaïque, céramique et métaux) occupent 558 m2. Un hall d'accueil, une cafétéria et une boutique complètent les services offerts aux visiteurs.

Histoire

Premiers musées

Un premier petit musée fut inauguré le 2 mai 1903, pour célébrer la fin de la première grande campagne de fouilles françaises et en abriter les découvertes. Le bâtiment fut dessiné par l'architecte français Albert Tournaire, financé par le philanthrope grec Andréas Syngrós et construit à l'emplacement qui est toujours le sien aujourd'hui, même s'il a beaucoup été transformé. Deux ailes encadraient un petit bâtiment central. L'organisation de la collection, attribuée à Théophile Homolle, le chef de l'expédition de fouilles, était rudimentaire. Les guides affirmaient son caractère esthétique, les visiteurs son aspect entrepôt. Dans les deux cas, cela révélait l'absence d'organisation chronologique ou thématique dans les six salles originelles. La qualité des œuvres présentées suffisait. L'originalité était cependant la reconstitution avec restaurations en plâtre des principaux monuments du site afin de présenter plus pédagogiquement les découvertes.

Dans les années 1930, alors que le musée connaissait un succès public international indéniable, il devint insuffisant pour accueillir les nouvelles découvertes provenant du site ainsi que le nombre croissant de touristes. De plus, sa muséographie (ou son absence de muséographie) et les restaurations en plâtre étaient de plus en plus décriées. Enfin, son aspect un peu trop « français » alors que l'heure était à l'insistance sur la « grécité » était critiqué. En 1935, la construction d'un nouveau bâtiment fut entamée. Elle dura trois ans. Le nouveau musée était, comme son prédécesseur, représentatif du style architectural de son époque. L'ouverture, avec une nouvelle muséographie due au professeur d'archéologie de Thessalonique Konstantínos Romálos, se fit en 1939. La réorganisation des collections archaïques fut confiée au Français Pierre de La Coste-Messelière dont le travail fut déterminant dans la nouvelle présentation, sans les restaurations en plâtre des principaux trésors, dont celui des Siphniens qui devint l'attraction principale. Les antiquités étaient présentées de façon chronologique et cataloguées et étiquetées.

Cependant, l'exposition fut éphémère. Les antiquités furent cachées dès le début de la Seconde Guerre mondiale. Une partie fut enterrée à Delphes même, dans d'anciennes tombes romaines ou dans des fosses spécialement creusées pour l'occasion devant le musée. Les objets les plus précieux (les objets chryséléphantins et le taureau d'argent découverts trois mois avant le début du conflit ou l'aurige) furent envoyés à Athènes pour être dissimulés dans les coffres de la Banque nationale. Ils y restèrent dix ans. L'aurige fut exposé au musée national archéologique d'Athènes jusqu'en 1951. La région de Delphes était en effet au cœur de la zone de combats de la guerre civile. Le musée ne put rouvrir qu'en 1952 après avoir récupéré tous ses objets. Pendant six ans, les visiteurs purent parcourir l'exposition telle qu'elle avait été imaginée en 1939. Cependant, très vite, le musée se révéla insuffisant et il fallut entamer une nouvelle phase de construction fin 1958.

Le réaménagement intérieur du musée fut confié à l'architecte Pátroklos Karantinós et à l'archéologue qui venait de réorganiser le musée national archéologique d'Athènes Chrístos Karoúzos (el), sous la supervision de l'éphore de Delphes, Ioánna Konstantínou. Karantinós créa deux nouveaux halls d'exposition et fit entrer plus de lumière extérieure. La muséographie resta chronologique, mais une insistance plus grande se fit sur la sculpture, avec les statues de plus en plus désengagées de leur contexte architectural. La nouvelle exposition ouvrit ses portes en 1961. Le musée devint un des plus visités par les touristes parcourant la Grèce : en 1998, il accueillit 300 200 visiteurs, soit presque autant que le musée national archéologique d'Athènes (325 000 visiteurs),.

Musée actuel

Salles de l'Aurige et d'Antinoüs.

Entre 1999 et 2003, le musée a subi une nouvelle phase de travaux, confiés à l'architecte grec Aléxandros Tombázis (en). Ce dernier imagina une nouvelle façade, dans un style contemporain, et une nouvelle salle pour l'aurige. Le reste du musée fut modernisé et réagencé pour faciliter la circulation des visiteurs. La muséographie tente de concilier la nécessité d'exposer les chefs-d'œuvre du musée avec la volonté de présenter les dernières hypothèses et découvertes en histoire grecque antique. Elle tend aussi à réévaluer des objets jusque-là négligés, comme les frontons classiques du temple d'Apollon. Le nouveau musée a rouvert ses portes pour son centenaire, coïncidant avec les Jeux olympiques.

Entre 2005 et 2010, le musée a connu une importante baisse de sa fréquentation, passant sous la barre symbolique des 100 000 visiteurs en 2010. Cette tendance s'est depuis lors inversée. En 2019, le musée a battu son record de fréquentation depuis les travaux au tournant du XXIe siècle, avant que la pandémie de Covid-19 ne fasse chuter le nombre de visiteurs en 2020.

Fréquentation du musée (2005–2020)

Le tableau ci-dessous présente le nombre de visiteurs gratuits et payants par année et par mois. La deuxième colonne indique le nombre total de visiteurs annuels.
Source : Autorité hellénique de la statistique (ELSTAT), mars 2021.

Total Janvier Février Mars Avril Mai Juin Juillet Août Septembre Octobre Novembre Décembre
2005 241 700 7 150 10 250 25 550 25 150 30 350 26 100 23 350 23 950 29 150 25 200 9 000 6 500
2006 254 550 5 850 7 400 21 250 37 100 29 700 24 700 24 400 28 200 29 350 25 450 12 600 8 550
2007 202 350 8 300 11 750 24 700 28 000 27 800 17 000 17 500 21 000 21 250 15 450 5 800 3 750
2008 140 000 4 100 3 550 7 100 11 150 21 400 17 600 13 700 17 700 19 000 17 300 4 350 3 050
2009 137 550 2 650 2 100 4 150 11 250 17 350 11 900 13 600 14 900 25 107 27 100 4 593 2 850
2010 95 950 3 244 2 506 3 900 9 500 16 600 10 400 10 600 10 200 12 600 9 700 3 800 2 900
2011 117 600 2 900 2 500 3 700 9 400 15 100 11 800 11 000 14 600 20 000 17 300 5 350 3 950
2012 122 985 3 150 6 520 9 550 13 680 13 650 10 250 10 600 12 400 16 570 14 930 5 970 5 715
2013 145 298 4 880 6 309 13 310 21 284 15 235 12 982 15 021 13 665 14 971 15 550 5 955 6 136
2014 190 314 6 490 6 502 15 532 27 739 22 652 18 669 19 311 19 983 21 337 19 051 6 924 6 124
2015 205 369 5 335 8 203 15 609 29 989 26 680 23 582 22 105 20 919 23 303 18 246 5 907 5 491
2016 166 091 5 947 6 364 13 085 23 775 17 798 16 680 17 405 16 488 18 353 17 470 6 666 6 060
2017 211 827 6 166 6 392 15 717 28 563 28 909 22 803 20 287 22 541 24 139 21 402 7 641 7 267
2018 249 754 6 505 8 625 19 475 30 239 33 184 26 420 23 589 25 006 29 482 27 027 11 780 8 422
2019 275 993 6 911 9 585 22 216 36 956 39 024 27 842 23 782 26 300 30 456 29 625 13 309 9 987
2020 41 984 8 262 9 699 4 574 fermé fermé 450 3 788 6 880 3 711 4 048 572 fermé
  Recettes du musée (2005–2020)

Le tableau ci-dessous présente les recettes par année et par mois en euros (€). La deuxième colonne indique les recettes totales annuelles.
Source : Autorité hellénique de la statistique (ELSTAT), mars 2021.

Total Janvier Février Mars Avril Mai Juin Juillet Août Septembre Octobre Novembre Décembre
2005 1 224 400 25 150 19 750 56 300 112 700 175 500 160 200 137 450 158 400 165 500 137 500 43 400 32 500
2006 1 235 450 25 750 19 500 55 650 115 800 163 900 143 800 140 400 173 000 175 350 141 550 49 300 31 450
2007 1 227 250 26 600 26 000 56 250 119 700 175 700 131 600 138 350 168 400 178 250 127 700 47 950 30 750
2008 1 155 000 32 600 29 550 58 800 92 050 169 900 147 200 115 700 148 200 157 600 143 000 36 550 23 850
2009 1 015 950 20 950 16 800 33 150 91 900 135 900 95 700 113 900 124 200 172 263 153 300 34 137 23 750
2010 781 950 22 984 19 466 31 700 77 300 128 700 85 500 90 200 84 800 105 500 80 000 31 300 24 500
2011 771 000 23 100 20 200 29 700 77 600 118 700 96 100 93 000 94 100 112 500 71 700 20 900 13 400
2012 497 041 16 450 11 660 20 950 44 340 66 450 47 750 52 500 60 700 70 800 60 550 22 273 22 618
2013 677 255 22 083 18 771 43 113 59 443 79 598 69 565 72 370 81 163 89 376 89 277 27 890 24 606
2014 956 558 28 001 22 054 36 664 95 122 124 478 108 056 114 799 117 812 141 082 109 987 31 983 26 520
2015 1 074 065 28 365 27 199 35 754 114 366 154 549 141 838 134 264 126 722 147 657 111 345 29 931 22 075
2016 1 052 901 28 136 21 586 39 435 93 738 132 618 139 356 136 644 130 308 160 092 127 092 24 384 19 512
2017 1 370 370 24 102 18 276 25 920 141 780 198 852 190 020 159 792 186 300 204 936 167 592 29 082 23 718
2018 1 652 808 24 426 23 790 43 650 155 526 245 784 229 152 187 338 205 962 251 484 216 960 40 902 27 834
2019 1 897 962 27 150 25 938 63 528 206 508 302 730 242 922 197 394 223 980 275 988 248 010 51 126 32 688
2020 210 936 33 456 26 982 11 172 fermé fermé 2 994 27 036 49 044 28 896 30 600 756 fermé
 

Collections

Les collections du musée de Delphes sont organisées chronologiquement en quatorze salles.

Plan du musée

Salles 1 et 2

Les deux premières salles sont consacrées aux époques et aux objets les plus anciens. La salle 1 présente surtout des bronzes remontant aux VIIIe et VIIe siècles av. J.-C., offrandes au sanctuaire : boucliers ou trépieds. La salle 2 regroupe la majeure partie des kouroi : statues masculines archaïques.

Objet Description Origine et datation
Figurines archaïques

Figurines en bronze d'époque géométrique, peut-être des guerriers.

Delphes
Aurige archaïque

Figurine en bronze d'époque géométrique.

Delphes
Ulysse sous le bélier

Petit bronze archaïque, sur le thème de l'épisode de l'OdysséeUlysse se fait attacher sous le ventre d'un bélier pour fuir de l'antre du Cyclope Polyphème.

Delphes

VIIIe siècle av. J.-C.

Trėpied en bronze Delphes
Tête de griffon en bronze Delphes
Sirène en bronze

Petit bronze archaïque.

Delphes

VIIe siècle av. J.-C.

Homme avec un lion

Statuette archaïque en ivoire.

Delphes

ca. -600

Groupe de harpies, avec une figure masculine

Petit groupe archaïque en ivoire.

Delphes

ca. -570

Salle 3

Cette salle expose le sphinx des Naxiens et les frises du trésor des Siphniens.

Objet Description Origine et datation
Sphinx des Naxiens

Colonne offerte par les habitants de Naxos.

Chapiteau ionique, surmonté d'une sphinge archaïque de deux mètres de haut.

Delphes

Terrasse du temple d'Apollon

ca. -575

Trésor des Siphniens

Élément de décor d'ordre ionique du trésor de l'île de Siphnos. L'une des scènes montre les dieux de l'Olympe décidant du sort de Troie, tandis que les Grecs et leurs ennemis se battent furieusement.

Découvert lors des fouilles de l'École française d'Athènes en 1893.

Delphes

ca. -525

Salle 4

La salle 4 est dominée par les statues dites de Cléobis et Biton, en marbre de Paros et réalisées vers 610 - 580 av. J.-C. à Argos. On peut aussi y voir des métopes du trésor de Sicyone.

Objet Description Origine et datation
Cléobis et Biton

Paire de kouroï archaïques identifiés depuis l'Antiquité comme Cléobis et Biton.

Inscription sur les socles :
τον | ταν ματαρα - - - - - ς hι | - - - - - - - - Εαγαγον τοι δ΄ υιοι - - - - - - - - μεδες εποιεε hαργειος

(ton ... les fils traînèrent leur mère ... œuvre de médès d'Argos)

Delphes

ca. -610 / -580

Métope du trésor de Sicyone

Les Dioscures (Castor et Pollux) ramènent du bétail d'un raid en Arcadie.

Delphes, trésor de Sicyone

Relief archaïque

ca. -560

Salle 5

Elle est consacrée aux offrandes les plus précieuses faites au sanctuaire : taureau en argent et statues chryséléphantines.

Objet Description Origine et datation
Taureau en argent

Trouvé dans une fosse, sous la voie sacrée, en 1939, parmi une abondance de charbon de bois, reste probable d'un incendie.

Plaques d'argent clouées sur des bandes de cuivre, autrefois plaquées sur une âme de bois.

Delphes, origine inconnue.

Vers le VIe siècle av. J.-C..

Divinité chryséléphantine

Éléments de la sculpture chryséléphantine supposée d'Artémis.

Statue de culte en or et ivoire. Trouvée à Delphes, mais probablement d'origine ionienne.

Delphes, origine ionienne.

ca. -550

Divinité chryséléphantine

Éléments de la sculpture chryséléphantine supposée d'Apollon.

Statue de culte en or et ivoire. Trouvée à Delphes, mais probablement d'origine ionienne.

Delphes, origine ionienne.

ca. -550

Divinité chryséléphantine

Éléments de la sculpture chryséléphantine supposée de Léto.

Statue de culte en or et ivoire. Trouvée à Delphes, mais probablement d'origine ionienne.

Delphes, origine ionienne.

ca. -550

Salle 6

On peut y voir les frontons du temple d'Apollon.

Objet Description Origine et datation
Fronton du temple d'Apollon

Éléments sculptés d'un des frontons du temple archaïque d'Apollon.

Delphes

ca. -510 / -500.

Corè du temple d'Apollon

Nikè du temple archaïque d'Apollon.

Delphes

ca. -510 / -500.

Salles 7 et 8

Ces deux salles accueillent les objets provenant du trésor des Athéniens : la première principalement des vases, la seconde les métopes.

Objet Description Origine et datation

Héraclès et la biche de Cérynie

Métope du trésor des Athéniens, figurant Héraclès et la biche aux pieds d'airain, le troisième de ses travaux.

Style archaïque.

Delphes,

Trésor des Athéniens.

ca. -500

Thésée et Antiope

Métope du trésor des Athéniens, figurant le combat de Thésée contre Antiope, reine des Amazones.

Delphes,

Trésor des Athéniens.

ca. -500

Tête d'une korè

Tête d'une korè archaïque en marbre.

Delphes,

Trésor des Athéniens.

ca. -500

Salles 9 et 10

Les objets exposés dans la salle 9 proviennent essentiellement du sanctuaire d'Athéna Pronaia, tandis que la salle 10 présente les objets découverts autour de la « tholos de Marmara ».

Salle 11

La salle contient des objets de la fin du classicisme ou du début de la période hellénistique, parmi lesquels l'ex-voto de Daochos et les « danseuses de Delphes », avec l'omphalos qu'elles soutenaient.

Ex-voto de Daochos

Daochos II de Pharsale était tétrarque de Thessalie et hieromnemon (enregistreur sacré) de l’amphictyonie de Delphes entre -339 et -334 (ou, selon les sources, entre -336 et -332). L’ex-voto consistait en un socle rectangulaire de 11 m de long comportant des logements qui supportaient neuf statues, dont la plupart ont été retrouvées. Huit de ces statues ont été identifiées par des inscriptions. De droite à gauche, on pouvait voir : Apollon assis ; à côté de lui, le génarque Acnonios (fondateur de la famille princière), ancien tétrarque de Thessalie, avec ses trois fils, Agias (ou Hagias), Télémaque et Agélaos, vainqueurs de divers jeux sportifs ; puis les princes des trois générations suivantes : Daochos Ier, puis Daochos II et son fils Sisyphe II. Certaines de ces statues, au moins, ont été attribuées à Lysippe.

Objet Description Origine et datation
Ex-voto de Daochos (el) Delphes

ca. -336 / -332

Statue d'Agias de Pharsale

Agias, fils d'Acnonios, tétrarque de Thessalie, est l'arrière-grand-père de Daochos II, dédicateur du monument votif au dieu Apollon. Agias s'est illustré en son temps comme un pancratiste et athlète de renom, maintes fois victorieux dans tous les jeux panhelléniques. Ce groupe est attribué au sculpteur Lysippe ou à son école.

Delphes

ca. -336 / -332

Danseuses de Delphes

Les Danseuses de Delphes, quant à elles, sont une colonne monumentale, identifiée par l’inscription portée sur sa base. Le monument, réalisé en marbre pentélique, a été dédié par les Athéniens. La colonne se terminait par une composition de feuilles d'acanthe d'où ressortaient trois figures féminines, les mains levées, comme si elles dansaient. Elles tenaient probablement un trépied disparu, couronné par l'omphalos exposé dans la même pièce.

Parmi les autres pièces importantes de la salle, on compte une statue d’Apollon du type Patroos et la statue d’un homme portant l’himation, datée du Ve siècle av. J.-C., ainsi que la statue d’un homme âgé, vêtu d'un himation laissant l’épaule droite et la poitrine découvertes, identifié comme un prêtre d'Apollon ou un philosophe et daté des environs de -280.

Objet Description Origine et datation
Danseuses de Delphes Delphes
Omphalos de Delphes (en) Delphes

Salle 12

La salle 12 abrite des objets hellénistiques et romains, dont un célèbre Antinoüs.

Objet Description Origine et datation
Statue d'Antinoüs

Antinoüs, marbre de Paros.

Delphes

Époque d'Hadrien,

ca. 130

Salle 13

C'est la salle de l'aurige.

Objet Description Origine et datation

Aurige de Delphes

Ce conducteur de char est l'un des cinq bronzes de l'époque classique parvenus jusqu'à nous.

Statue consacrée dans le sanctuaire d'Apollon à Delphes par Polyzalos, tyran de Géla et frère du tyran Hiéron de Syracuse, pour célébrer la victoire de son char de course aux jeux Pythiques, en -478 ou -474.

Delphes

Trouvé en 1896 sous la voie sacrée.

-478 ou -474

Salle 14

Cette ultime salle est consacrée aux dernières années du sanctuaire.

Annexes

Bibliographie

Liens externes

Notes et références

  1. (en + el) ELSTAT, « Museums and archaeological sites (visitors, receipts) / March 2021 » , sur www.statistics.gr (consulté le 24 novembre 2021).
  2. Musée, présentation sur le site du ministère grec de la Culture.
  3. Colonia 2006, p. 17
  4. Colonia 2006, p. 18 et 24
  5. Colonia 2006, p. 24-25
  6. Colonia 2006, p. 25
  7. General Secretariat of the National Statistical Service.
  8. Colonia 2006, p. 15 et 25
  9. Grèce continentale. Guide bleu., p. 411 et 414.
  10. Grèce continentale. Guide bleu., p. 414-415.
  11. Grèce continentale. Guide bleu., p. 415.
  12. Gisela Richter, Kouroi. Archaic Greek Youths. A study of the development of the Kouros type in Greek Sculpture. Londres, Phaidon Press, 1960, page 128.
  13. Pierre Amandry, « Bulletin de correspondance hellénique », année 1977, supplément 4, pages 273-293.
  14. Grèce continentale. Guide bleu., p. 415-416.
  15. Grèce continentale. Guide bleu., p. 416.
  16. Monument votif de Daochos, « Odysseus », site du Ministère grec de la Culture.
  17. Grèce continentale. Guide bleu., p. 417.