Dans le monde d'aujourd'hui, Néfermaât (vizir de Snéfrou) est un sujet qui a acquis une grande importance et qui a suscité un large intérêt dans la société. Que ce soit en raison de son impact sur la vie quotidienne des gens, de sa pertinence dans le domaine professionnel ou de son influence sur le développement technologique, Néfermaât (vizir de Snéfrou) est devenu un sujet de conversation récurrent dans différents domaines. Dans cet article, nous explorerons en profondeur les aspects les plus pertinents de Néfermaât (vizir de Snéfrou) et analyserons son importance dans le contexte actuel. De plus, nous examinerons son évolution au fil du temps et son impact possible dans le futur.
Néfermaât | ||||||
![]() Peinture de la tombe de Néfermaât à Meïdoum | ||||||
Nom en hiéroglyphe |
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Transcription | Nfr-Mȝˁ.t | |||||
Famille | ||||||
Père | Snéfrou | |||||
Conjoint | Itet | |||||
Enfant(s) | Quinze garçons : - Hémiounou - Isou - Téta - Itisen - Khentimeresh - Inkaef - Serfka - Ouehemka - Chepseska - Kachent - Ânkhercheretef - Ânkherfenedjef - Bouneb - Chepsesneb - Nebkhenet Trois filles : - Djefatsen - Isesou - Pageti |
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Fratrie | ♂ Khoufou ♂ Kanefer ♂ Ânkhkhâf ♂ Netjeraperef ♂ Rahotep ♂ Ranefer ♂ Iynefer ♀ Hétep-Hérès ♀ Néfertkaou ♀ Néferetnésou ♀ Mérititès Ire |
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Sépulture | ||||||
Nom | tombe M16 | |||||
Type | mastaba | |||||
Emplacement | Meïdoum | |||||
Date de découverte | 1871-1872 | |||||
Découvreur | Auguste Mariette | |||||
Fouilles | 1892 : William Matthew Flinders Petrie 1900 : Petrie, Gerald Avery Wainwright et Mackay |
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Le prince Néfermaât est fils du roi Snéfrou (IVe dynastie) dont il fut le vizir (Tâty en ancien égyptien).
Son nom signifie littéralement « beauté/perfection de la justice (Maât) ».
Chef des travaux de la construction de la pyramide de Snéfrou, on lui prête l'invention de la technique d'incrustation des pâtes colorées :
« Ainsi, dit-il dans sa tombe, il a fait ses dieux dans une écriture indélébile. »
Il est décrit comme le fils aîné du roi Snéfrou. Le nom de sa mère n'est pas connu.
Ses enfants ne sont connus que par des représentations dans sa tombe[1] ; les garçons Hémiounou, Isou, Téta, Khentimeresh et les filles Djefatsen et Isesou y sont dépeints comme des adultes, tandis que Itisen, Inkaef, Serfka, Ouehemka, Chepseska, Kachent, Ânkhercheretef, Ânkherfenedjef, Bouneb, Chepsesneb et Nebkhenet ainsi que la fille Pageti sont présentés comme des enfants.
Néfermaât a été enterré dans le mastaba 16 à Meïdoum qu'il partageait avec Itet, où il fit représenter dans son tombeau pas moins de quarante-cinq domaines lui appartenant. Néfermaât était l'un des nombreux enfants du pharaon Snéfrou qui fut enterré à Meïdoum. La tombe est connue pour la technique spéciale utilisée pour dessiner les scènes. Les sculpteurs représentaient des images profondément incisées qui étaient ensuite remplies de pâte colorée. Cette méthode demandait beaucoup de travail car la pâte avait tendance à sécher, à se fissurer, puis à tomber. La technique permet d'obtenir des scènes aux couleurs vives. Cette tombe est la seule connue à ce jour qui montre cette technique. Le fait que plus tard, le plâtre s'est fissuré et a entraîné la perte de la pâte, a probablement conduit les artisans à abandonner ce type de décoration.
La tombe de Néfermaât est célèbre pour la scène dite des Oies de Meïdoum faisant partie d'une scène de capture d'oiseaux au filet (aujourd'hui au musée égyptien du Caire, JE 34571/ CG 1742). Découverte en 1871 par Auguste Mariette et Luigi Vassalli, la scène fut réalisée en plâtre peint. La peinture a été retirée du mur pour être remontée à l'intérieur du musée de Boulaq. La scène entière représente six oies ; trois pointant vers la gauche et trois vers la droite. Chaque groupe de trois oies se compose d'une oie dont la tête est inclinée, qui mange et de deux oies dont la tête est relevée. Chaque groupe de trois animaux représente beaucoup d'oies, étant donné que trois représente le pluriel dans l'imagerie égyptienne. Il y a des différences dans le plumage des oiseaux qui brisent la symétrie générale de la scène. Cet exemple de peinture égyptienne est considéré comme un chef-d'œuvre.
Le musée du Louvre détient une stèle fragmentaire[4] de la fausse porte du mastaba de Néfermaât à Meïdoum. Les incrustations en pâtes colorées ont disparu rendant sa lecture parfois difficile, mais on y trouve les titres et épithètes de Néfermaât. Ce sont majoritairement des titres se rapportant à sa fonction de vizir[5].