Aujourd'hui, National Endowment for the Arts est un sujet qui suscite un grand intérêt et un grand débat dans la société. Depuis des décennies, National Endowment for the Arts est un sujet de conversation constant, attirant l'attention de personnes de tous âges et de tous intérêts. Que ce soit en raison de son impact sur notre vie quotidienne, en politique, en science ou dans la culture populaire, National Endowment for the Arts a réussi à se positionner comme un élément pertinent dans la vie des gens. Dans cet article, nous explorerons différents aspects de National Endowment for the Arts, de son histoire à son impact sur le monde aujourd'hui, afin de comprendre son importance et le rôle qu'il joue dans nos vies.
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(en) www.arts.gov |
Le National Endowment for the Arts (NEA), signifiant en français Fonds national pour les arts, est une agence culturelle fédérale des États-Unis. Elle est chargée d'aider les artistes et les institutions culturelles du pays. Elle fut créée en 1965 par une loi votée par le Congrès américain comme agence indépendante du gouvernement des États-Unis.
Le poste de président est actuellement vacant suite à la démission de Maria Rosario Jackson le 20 janvier 2025.
Ses bureaux se trouvaient jusqu'en 2013 dans l’Old Post Office Pavilion, à Washington D.C..
Il n'existe aucun ministère de la Culture aux États-Unis et la culture est l'affaire des autorités locales et de la société civile ; la culture doit être indépendante du pouvoir et de la bureaucratie pour assurer la liberté des artistes. Cependant, les présidents qui se sont succédé dans la deuxième moitié du XXe siècle n'ont pas tous été indifférents aux problèmes culturels. Eisenhower crée par exemple le National Cultural Center à Washington DC, qui sera rebaptisé John F. Kennedy Center for the Performing Arts après l'assassinat de Kennedy.
La création du NEa intervient également dans le contexte de la Guerre froide qui oppose l'Union soviétique aux États-Unis : la compétition est idéologique, militaire et technologique, mais elle affecte également le domaine culturel. L'URSS envoie le premier homme dans l'espace et s'autoproclame patrie des intellectuels et des artistes[1]. L'art devient un moyen de propagande dans les deux camps. Le gouvernement fédéral prend le contre-pied du modèle soviétique : il n'y aura pas de ministère de la culture centralisé et l'art américain sera encouragé à se développer et à se diffuser dans le monde. Pour pallier la crise financière que traversent de nombreux musées et théâtres, les subventions seront néanmoins distribuées.
L'idée d'une agence culturelle aux États-Unis est apparue sous la présidence d'Eisenhower, mais le projet d'un Conseil national pour les Arts fut finalement rejeté par le Congrès. Sous la pression des syndicats d'artistes et d'écrivains, Lyndon Baines Johnson (président de 1963 à 1969) décide de mettre en place une institution subventionnée par des fonds fédéraux mais indépendante du gouvernement. La loi est promulguée le [2]. Elle est complétée en 1965 par la création de la National Foundation on the Arts and the Humanities.
L'agence du NEA n'est pas conçue pour être un ministère : elle fonctionne comme une organisation à but non lucratif et repose en grande partie sur la philanthropie.
Dans les années 1970, le NEA devient une agence importante pour la culture et les arts aux États-Unis. Son budget augmente pour atteindre 100 millions de dollars en 1977[3]. En 1980, 245 personnes sont employées à temps plein[3].
Les divers programmes du NEA permettent de distribuer des subventions, des bourses aux artistes, des aides aux agences culturelles locales[4]. Le Museum Program soutient les musées, le Folk Art Program promeut l'artisanat, le programme Artists in School tente de développer l'art à l'école[5].
Dans les années 1980, l'arrivée au pouvoir des conservateurs, la réactivation de la Guerre froide et le réveil de l'évangélisme accompagnent les culture wars : ces polémiques et ces tensions se déclenchent à la suite d'expositions de photographies controversées et financées par le NEA. Les photographies ont pour sujet l’homosexualité et représentent des scènes érotiques, pornographiques et sadomasochistes (Robert Clark Young, Robert Mapplethorpe). Les associations conservatrices combattent des œuvres telles que Piss Christ d’Andres Serrano, une photographie représentant un crucifix plongé dans l’urine de l’artiste[6]. La pièce de Terrence McNally Corpus Christi prête à polémique car elle propose un Jésus ayant des relations homosexuelles avec ses disciples[7]. Les culture wars provoquent la censure d'œuvres financées par le NEA. Une clause anti-obscénité est mise en place pour tout artiste souhaitant recevoir des aides fédérales.
Une loi de impose de tenir compte de la diversité culturelle dans les actions du NEA[8].
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