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Nicolas François Blaux | |
Fonctions | |
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Député de la Moselle | |
– (3 ans, 1 mois et 19 jours) |
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Groupe politique | Girondins |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Rambervillers (Vosges) |
Date de décès | (à 92 ans) |
Lieu de décès | Ancy-sur-Moselle (Moselle) |
Profession | Avocat |
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Nicolas François Blaux, né à Rambervillers le , mort le à Ancy-sur-Moselle, est membre de la Convention et député au Conseil des Anciens.
Il est avocat en 1751, officier dans la garde nationale de Sarreguemines en 1789, et maire de Sarreguemines de novembre 1790 à 1792.
L'ardeur avec laquelle il embrasse les idées de la Révolution le fait élire, le , membre de la Convention par le département de la Moselle, à la pluralité des voix sur 320 votants. Il siège au côté droit, et, dans le procès de Louis XVI, répond, au 3e appel nominal : « J'avais trois fils ; le premier est mort en Amérique, le second à Francfort ; je viens d'offrir le troisième à Custine. Je suis convaincu que Louis a mérité la mort par ses crimes, mais comme je serais récusable si je la prononçais, je vote, comme législateur, pour la peine la plus légère, pour la détention jusqu'à la paix, et pour le bannissement à cette époque ».
Favorable au parti de la Gironde, et signataire de la protestation du contre la journée du 31 mai, il est des 73[1] conventionnels décrétés d'arrestation le 12 vendémiaire an II ; déjà âgé et malade d'une hernie, il écrit au Comité de salut public pour être mis en arrestation chez lui, ce qui est accordé.
Envoyé en mission dans la Somme, le 14 germinal an III, pour y activer l'arrivée des subsistances à Paris, il se trouve à Amiens, le , lorsqu'une émeute y éclate par suite de la cherté des vivres. Assailli par une bande de huit à neuf cents hommes et femmes, qui lui arrachent son costume, « un tiers de ses cheveux », ses souliers, son mouchoir et un assignat de 25 francs, Blaux refuse de crier : « Vive Louis XVII ! ». Alors on lui crache au visage, et on faillit l'étrangler, dit son rapport, avec la cravate de son chapeau. Jeté par les émeutiers dans la prison de l'évêché, il est délivré six heures après. Trente-trois séditieux sont déférés au tribunal criminel d'Amiens, qui les acquitte. Blaux s'empresse, quand même, de les faire remettre en prison, mais leur accorde bientôt la liberté sous caution.
Le 24 vendémiaire an IV, le département de la Moselle envoie Blaux, par 116 voix, siéger au Conseil des Anciens, où il compte parmi les modérés. Âgé de 69 ans, il en sort en 1798, et quitte la vie politique.