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Naissance |
Maceió (Brésil) |
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Décès |
Rio de Janeiro (Brésil) |
Nationalité |
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Formation | Médecine (psychiatrie) |
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Titres | Professeur et docteur |
Profession | Psychologue, psychiatre, artiste et médecin écrivaine (en) |
Travaux | Psychiatrique |
Approche | Psychiatrique |
Œuvres principales |
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Distinctions | Ordre du Mérite culturel (en), grand-croix de l'ordre national du Mérite scientifique (d) et commandeur de l'ordre de Rio Branco (d) |
Influencé par | Carl Jung |
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Nise da Silveira, née le à Maceió et morte le à Rio de Janeiro, au Brésil, est une femme médecin et psychiatre brésilienne.
Elle était élève de Carl Jung[1] et s'est toujours opposée aux traitements psychiatriques agressifs comme l'électroconvulsivothérapie, l'insulinothérapie et la lobotomie.
Née à Maceió[2] en 1905[3] dans une famille aisée (son père était journaliste au Jornal de Alagoas[4]), Nise da Silveira étudie au Colégio Santíssimo Sacramento[5].
De 1921 à 1926, elle étudie la médecine à Salvador de Bahia et, à la réception de son diplôme, elle est la seule femme au milieu de 157 hommes[4].
Elle déménage à Rio de Janeiro et travaille au Serviço de Assistência a Psicopatas e Profilaxia Mental à l'hôpital de Praia Vermelha en 1933. Elle est dénoncée par une infirmière pour être en possession de livres de Karl Marx et elle est emprisonnée. Elle vit en semi-clandestinité avec son mari, Mário Magalhães da Silveira, médecin lui aussi (ils resteront ensemble jusqu'à sa mort, en 1986), et elle écrit les Cartas à Spinoza (Lettres à Spinoza), qu'elle peut publier seulement en 1955.
En 1952, elle fonde le Museu de Imagens do Inconsciente[6] à Rio de Janeiro : un centre de recherches pour conserver les œuvres des patients, en tant que documents pouvant améliorer la compréhension du monde intérieur des schizophrènes. Quelques années plus tard, en 1956, elle crée la Casa das Palmeiras (Maison des Palmiers). Il s'agit d'un espace d'accueil de jour en libre circulation[7] pour troubles psychiatriques graves. Les malades étaient considérés comme des visiteurs (venant de l'extérieur), faisant des étapes pour se réinsérer complètement dans la société[8],[9].
Elle évoque ainsi le lieu : « La Casa das Palmeiras est un petit territoire libre, sans pressions génératrices d’angoisse, ni exigences supérieures aux possibilités de réponses de ses usagers . Portes et fenêtres restent toujours ouvertes. Les médecins et autres membres de l’équipe technique ne portent pas d’uniforme ou d’identifiants[10].»
Elle a été une pionnière de la zoothérapie, pour faciliter la réinsertion sociale des patients atteints de troubles psychiatriques, et elle a exposé ses théories dans un livre intitulé Gatos, A Emoção de Lidar, publié en 1998. Elle considérait la présence des animaux auprès des patients comme des éléments cothérapeutiques[11].
Deux axes de recherche clinique de la schizophrénie coexistent chez Nise da Silveira. D'abord, ce qu'elle nomme la « position interpsychique », influencée par l'antipsychiatrie, et qui met l'accent sur le caractère social du trouble psychologique. Ensuite, il y a la « position intrapsychique », influencée par Jung, qui insiste sur les « contenus archaïques de l'inconscient collectif », réactivés en fonction du milieu de développement du sujet[12].
Son œuvre a suscité la création de plusieurs musées, centres et instituts, comme :