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Oblates missionnaires de l'Assomption | |
Ordre de droit pontifical | |
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Approbation pontificale | 3 juin 1934 par Pie XI |
Institut | congrégation religieuse |
Type | apostolique |
Spiritualité | augustinienne et alzonienne |
Règle | règle de Saint Augustin |
But | enseignement, apostolat de la presse, missionnaire |
Structure et histoire | |
Fondation | 24 mai 1865 Le Vigan |
Fondateur | Emmanuel d'Alzon & Marie Correnson |
Abréviation | O.A. |
Fin | Le Règne de Dieu |
Patron | Augustin d'Hippone, Notre Dame de l'Assomption |
Agrégé à | Ordre de Saint Augustin le 10 septembre 1929 |
Site web | site officiel |
Liste des ordres religieux | |
Les Oblates missionnaires de l'Assomption sont une congrégation religieuse féminine enseignante et missionnaire de droit pontifical.
En 1862, le pape Pie IX demande au Père Emmanuel d'Alzon (1810-1880), fondateur des Assomptionnistes, d'envoyer des religieux en Bulgarie pour aider les orthodoxes bulgares à se rapprocher de Rome[1]. Le Père d’Alzon comprend que les Assomptionnistes ont besoin d’être secondés par des religieuses. Il pense faire appel à celles de l’Assomption, mais elles ne peuvent répondre favorablement.
Le , le Père d’Alzon dit la messe dans la petite chapelle du Vigan avec les 6 premières oblates. À partir de 1867, il est assisté dans la direction de l'institut par Marie Correnson (1842-1900) en religion Mère Emmanuel-Marie de la Compassion, élue supérieur générale. Trois ans après la fondation, cinq oblates partent pour la Bulgarie[2] où elles ouvrent des écoles, des hôpitaux et des dispensaires, puis en Italie, en Belgique, aux Pays-Bas et en Angleterre.
Après la mort d’Alzon, un différend apparaît entre Mère Correnson et le nouveau supérieur général des Assomptionnistes, François Picard, qui souhaite que les religieux dépendent strictement de la branche masculine et exigent le transfert du noviciat du Vigan à Paris. Les différences conduisent à la division de la congrégation en deux branches autonomes : celle de Nîmes, soumise à Mère Correnson, et celle de Paris, dirigée par le Père Picard.
La branche de Nîmes reçoit le décret de louange le . Les années suivantes, grâce à la médiation du nouveau supérieur général Gervais Quenard, les deux branches de la congrégation sont réconciliés et le Saint-Siège approuve la réunion le . Les Oblates de l'Assomption sont approuvées le et leurs constitutions définitivement approuvées le .
Les Oblates de l'Assomption se consacrent à l'enseignement, à l'apostolat de la presse, et à d'autres activités à caractère sanitaire et social. L'engagement missionnaire est au centre de tout leur œuvre.
Elles sont présentes en :
La maison-mère se trouve rue Lecourbe à Paris.
En 2017, la congrégation comptait 569 sœurs dans 87 maisons[9].
Les Oblates de l'Assomption exercent leur tutelle sur cinq établissements privés catholiques en France, tous sous contrat avec l'État. Ces institutions respectent les valeurs éducatives portées par la congrégation. En collaboration avec les familles et les équipes éducatives, ces établissements s'engagent à accompagner chaque élève dans son parcours personnel et scolaire, tout en cultivant une ouverture au monde et aux autres.
Les établissements sont les suivants[10]: