Dans le monde d'aujourd'hui, Ostabat (Pyrénées-Atlantiques) est devenu de plus en plus pertinent. Que ce soit en raison de son impact sur la société, de sa pertinence historique ou de son influence dans la sphère culturelle, Ostabat (Pyrénées-Atlantiques) est devenu un sujet d'intérêt et de débat constant. De ses origines à son évolution aujourd'hui, Ostabat (Pyrénées-Atlantiques) a laissé une marque indélébile sur différents aspects de la vie quotidienne. Dans cet article, nous explorerons en profondeur l'importance de Ostabat (Pyrénées-Atlantiques) et analyserons son impact dans divers contextes. De son origine à sa transformation au fil du temps, Ostabat (Pyrénées-Atlantiques) continue d'être un sujet d'intérêt et d'actualité, suscitant la curiosité des chercheurs, des universitaires et des passionnés.
Nom officiel |
Ostabat |
---|---|
Nom local |
(eu) Izura |
Pays | |
---|---|
Arrondissement français | |
Province | |
Canton français (avant 2015) | |
Département français | |
Commune française | |
Coordonnées |
Gentilé |
Izuratar |
---|
Statut |
Commune française (jusqu'au ) |
---|
Remplacé par | |
---|---|
Dissolution |
Ostabat est une ancienne commune française du département des Pyrénées-Atlantiques. Le , la commune fusionne avec Asme pour former la nouvelle commune d'Ostabat-Asme.
Le village fait partie du pays d'Ostabarret, dans la province basque de Basse-Navarre.
Son nom basque est Izura (« versant »)[1].
Le toponyme Ostabat apparaît sous les formes Ostebad (1167[2], cartulaire de Sorde, page 45[3]), Ostavayll (XIIe siècle[2], collection Duchesne volume CXIV, feuillet 161[4]), Aussebat (1243[2], rôles gascons), Ostasvaylles (1350[5]), Ostabailles (1383[2], titres de la Camara de Comptos[6]), Ostavayt (1413[5]), Sent-Johan d'Ostabat (1469[2], chapitre de Bayonne[7]), Ostabag et Hostabat (1472[2] pour ces deux formes, notaires de Labastide-Villefranche, n° 2, feuillet 22[8]), Nostre-Done de l'espitau d'Ostabat (1518[2], chapitre de Bayonne[7]).
D'après Philippe Veyrin[9], bat provient du gascon et signifie « val ». Ostabat signifie « vallée de Hosta ».
Au Moyen Âge (dès le Xe siècle) Ostabat est une localité importante en raison du passage des pèlerins allant à Compostelle.
À la croisée de plusieurs chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle, elle se trouvait au cœur d'un dispositif péager. Il y avait en 1350, deux hôtels, deux hôpitaux et d'une vingtaine d'auberges ; elle reçut jusqu'à cinq mille pèlerins.
Incendiée pendant les guerres de Religion, Ostabat obtint d'Henri IV en 1607 l'autorisation de construire des halles et de tenir un marché ainsi qu'une foire annuelle, comme « principale ville de commerce et de passage de notre dit Royaume de Navarre et Pais souverain de Béarn ».
Ostabat est l'étape de pèlerinage où commence le chemin navarrais et où finissent la voie du Puy, la voie de Vézelay et la voie de Tours. A partir d'Ostabat, il n'y a plus qu'une seule voie qui passe par le col de Roncevaux et suit le Camino Francès à Puente la Reina-Gares jusqu'à Saint-Jacques-de-Compostelle. Située au confluent de 3 voies citées par Aimery Picaud, en fait cette jonction est faite à 7 km en amont du village, à la stèle de Gibraltar (Xilbaltarreko hilarria en basque), à Uhart-Mixe.
Au sens large, Ostabat qui appartient à la Basse-Navarre, anciennement incluse dans le Royaume de Navarre, fait partie du Camino navarro.
Une étude[13] sur la formation de la ville nouvelle d'Ostabat et un inventaire topographique ont été menés par le ministère de la Culture.