De nos jours, Ouzbékisation est un sujet très important qui a retenu l'attention de nombreuses personnes à travers le monde. Avec l'évolution constante de la société et de la technologie, Ouzbékisation est devenu un aspect fondamental de notre vie quotidienne. De son impact sur l’économie mondiale à son influence sur les relations personnelles, Ouzbékisation a suscité un intérêt sans précédent. Dans cet article, nous explorerons en profondeur les différents aspects de Ouzbékisation et comment il a façonné notre vision du monde aujourd'hui. De ses origines à sa pertinence aujourd'hui, nous plongerons dans une analyse détaillée pour mieux comprendre le rôle que joue Ouzbékisation dans la société contemporaine.
L'ouzbékisation ou plus rarement uzbékisation[1] (en ouzbek : uzbekchilik) est un terme donné à la politique d'assimilation culturelle et linguistique, depuis les dernières années de l'URSS (1985-1991) et la disparition de la République socialiste soviétique d'Ouzbékistan (1990), des minorités non-ouzbèkes de la nouvelle République d'Ouzbékistan.
Lors de la dislocation de l'URSS, la population de l'Ouzbékistan est composée principalement de turcophones (Ouzbeks, Kazakhs, Tatars…), de Slaves (Russes) et d'iranophones (Tadjiks). Des tensions interethniques entre Ouzbeks et non-Ouzbeks avaient déjà éclatées en mai- et la petite minorité meskhète fut notamment victime de pogroms.
Cette assimilation forcée touchera notamment les Tadjiks —considérés par les Ouzbeks comme des Turcs iranisés[2]— qui feront l'objet d'une virulente campagne d'ouzbékisation (avec changement d'identité, voire de nom sur les passeports) très mal ressentie au Tadjikistan, où la minorité ouzbèke est beaucoup plus libre[3]. En 1989-1990, des associations socioculturelles tadjikes protestant contre « l'ouzbékisation forcée » à Samarcande, à Boukhara, dans la vallée de Ferghana, exigeront l'octroi du statut de Tadjiks pour ceux qui en avaient été privés, ainsi que la création d'écoles et de journaux en langue tadjike[4]. Déjà sous la présidence de Charaf Rachidov, premier secrétaire du parti communiste de la RSS d'Ouzbékistan de 1959 à 1983, la quasi-totalité des écoles en langue tadjike situées sur le territoire de l'Ouzbékistan, en particulier à Samarcande et Boukhara, avaient été supprimées, ainsi que l'École Normale tadjike de Samarcande[5].
La politique d'ouzbékisation menée par le président Islom Karimov provoquera également une diminution du nombre des cadres russes et la « dérussification » des toponymes[6]. Elle se traduira aussi par les départs en masse des scientifiques d'origine non ouzbèke (notamment Russes, Arméniens, Allemands et Coréens) condamnés à des rôles subalternes, voire serviles[7].
« L' « uzbékisation » des cadres de l'administration se poursuit, mais là encore on manque de personnel. Pour faciliter la tâche on a latinisé la langue uzbèke, comme les langues turco-tatares. »