Paléogénétique

PaléogénétiqueFossile d'un Bupreste de l'Éocène du site fossilifère de Messel (Allemagne), conservé avec la carapace chitineuse et des éléments d'acides nucléiques.
Partie de Génétique, paléontologie
Pratiqué par Paléogénéticien ou paléogénéticienne (d)

La paléogénétique est une discipline de la biologie s'intéressant à la récupération et à l'analyse des séquences d'acides nucléiques des organismes du passé à partir de leurs restes fossiles mais aussi à partir d'ADN ancien présent sur différents substrats comme des sédiments. On parle alors d'ADN environnemental. Par ailleurs de nombreux noyaux cellulaires sont suffisamment bien conservés pour donner des informations sur l'évolution de la taille des génomes, les stases et les caryotypes,.

Histoire

La paléogénétique est une science récente, dont le développement a été permis par le progrès des techniques de biologie moléculaire. Les premières séquences d'ADN issus d'êtres vivants morts depuis plusieurs milliers d'années ont été isolées grâce aux nouvelles techniques de clonage de l'ADN, en 1984 à partir d'un Equus quagga quagga empaillé, puis en 1985 à partir d'une momie égyptienne.

Méthodes

Extraction

Article détaillé : Extraction d'ADN. Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue ! Comment faire ?

Clonage

Articles détaillés : Clonage et Réplication circulaire de l'ADN. Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue ! Comment faire ?

Réplication

Article détaillé : Réaction en chaîne par polymérase.

Séquençage

Articles détaillés : Paléogénomique et Séquençage.

Interprétations

Articles détaillés : Homologie (évolution), Réarrangement de génomes, Phylogénie et Phylogénétique moléculaire.

Notes et références

Notes

  1. Pour le Quaternaire, des noyaux cellulaires bien conservés ont été retrouvés dans de nombreux mammifères enfouis dans les permafrosts arctiques. Au Néogène et au Paléogène, les noyaux proviennent surtout de plantes et d'insectes conservés dans l'ambre de la Baltique. au Mésozoïque, ils proviennent principalement de dinosaures et de fossiles végétaux. Au Paléozoïque, les noyaux ne sont signalés que dans quelques plantes du Carbonifère. Les noyaux non controversés les plus anciens datent de 609 millions d'années (Néoprotérozoïque).

Références

  1. « CNRS - Institut écologie et environnement - Actualités de l'institut », sur www.cnrs.fr (consulté le 23 juin 2017)
  2. (en) Lizzie Wade, « DNA from cave soil reveals ancient human occupants », Science, vol. 356, no 6336,‎ 28 avril 2017, p. 363–363 (ISSN 0036-8075 et 1095-9203, PMID 28450591, DOI 10.1126/science.356.6336.363, lire en ligne, consulté le 23 juin 2017)
  3. (en) Alida M. Bailleul, « Fossilized cell nuclei are not that rare: Review of the histological evidence in the Phanerozoic », Earth-Science Reviews (en), vol. 216,‎ mai 2021, article no 103599 (DOI 10.1016/j.earscirev.2021.103599).
  4. Ludovic Orlando & Catherine Hänni, « Du nouveau pour l'ADN ancien », Société française de génétique, vol. 16,‎ août-septembre 2000 (lire en ligne)
  5. Russell Higuchi, Barbara Bowman, Mary Freiberger, Oliver A. Ryder et Allan C. Wilson, « DNA sequences from the quagga, an extinct member of the horse family », Nature, vol. 312,‎ 15 novembre 1984, p. 282-284 (DOI 10.1038/312282a0)
  6. Caroline Costedoat et Stéphane Mazières, « ADN ancien et évolution humaine : nouveaux outils, nouvelles perspectives », Corps, vol. N°17, no 1,‎ 2019, p. 121 (ISSN 1954-1228 et 1969-6957, DOI 10.3917/corp1.017.0121, lire en ligne, consulté le 4 octobre 2020)
  7. Svante Pääbo, « Molecular cloning of Ancient Egyptian mummy DNA », Nature, vol. 314,‎ 18 avril 1985, p. 644-645 (DOI 10.1038/314644a0)

Voir aussi

Bibliographie

Articles connexes

Liens externes