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Une penture (issu du latin penditum « pendu », la penture permettant à une porte de se maintenir suspendue sur ses gonds) est une pièce de quincaillerie consistant en une bande de fer méplat fixée transversalement sur une porte ou un volet par des vis, des clous ou des boulons, pour la soutenir sur le gond.
Cette ferrure est produite à des fins structurelles mais aussi ornementales.
Les études basées sur la forme, le style ou le travail en fer forgé des pentures, renforcées par des analyses du métal, qui permettraient de proposer une chronologie et des hypothèses sur les ateliers de forgerons, manquent encore[2].
Vers la fin du XIIIe siècle apparaît une nouvelle penture, morceau de fer plat roulé en rond à une extrémité de manière à y former un œil destiné à recevoir le mamelon d'un gond. Elle est attachée sur la surface d'une porte ou d'un contrevent de manière à la suspendre solidement et à la faire mouvoir tout en la maintenant bien stable. Les pentures sont clouées ou boulonnées aux vantaux.
Certaines pentures de monuments prestigieux peuvent revêtir une extrême complexité et constituent de véritables chefs-d'œuvre de ferronnerie, telles celles qui ornent les vantaux des trois portails occidentaux de la cathédrale Notre-Dame de Paris.
Fin XIIIe siècle, en termes de serrurerie, une penture désigne une bande de fer plat percée de plusieurs trous, et dont une des extrémités est repliée en rond formant œil, soudée ou non, pour recevoir le mamelon d'un gond. Elle sert à la ferrure des portes ou des volets. On nomme penture ordinaire celle qui est brute et seulement chanfreinée sur les bords[3].
Le collet est l'endroit d'une penture le plus voisin du rempli ou œil dans lequel le gond est reçu ; il est de la même largeur ou plus large que n'est le reste de la penture[4].
Une paumelle peut être définie comme une penture à deux branches[5].
Les pentures placées sur le revers des vantaux ont des fins structurelles (consolidation et maintien des planches jointes). Celles fixées sur leur parement extérieur, en adoptant des formes variées (C droit ou retourné, fleurs de lys, volutes, tiges disposées en rinceaux ornés de feuilles, de fleurs ou de fruits...) fournissent de multiples motifs de décoration. Les artisans médiévaux forgent la barre de la penture pour représenter la tige principale d'une plante (ou un faisceau de tiges), d'où ils détachent des tiges secondaires (ou brindilles) pour mieux relier les planches jointives. Ces tiges s'enroulent en volutes ouvertes ou se terminent par différents motifs ornementaux (feuilles, fleurs, rosettes, palmettes, pommes de pin, bourgeons, têtes anthropomorphes ou zoomorphes, etc.)[6].
Les pentures étaient fixées par des clous à rivets dont la tête forgée « servait de motif ornemental. Leur tige carrée, fendue sur une partie de leur longueur, formait deux languettes plaquées en manière d'agrafes sur la face interne[7] ».