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Le phallogocentrisme est un terme forgé par le philosophe Jacques Derrida, à partir des termes « phallocentrisme » et « logocentrisme » afin de qualifier la place centrale accordée par la psychanalyse (Freud, Lacan) au phallus « signifiant transcendental »[1] et par la philosophie occidentale au logos et à la symbolique du phallus[2]. Il est néanmoins à noter que le terme phallus ne fut employé que très rarement par Sigmund Freud[3].
Le terme de « phallogocentrisme » apparaît pour la première fois chez Jacques Derrida en 1972, dans le texte « tympan » (Marges - de la philosophie, p. xvii). Il est aussi repris dans l'ouvrage L'Animal que donc je suis. Il sert à dénoncer le fait que les humains, et plus spécialement les humains mâles, ont « monopolisé la parole (logos) depuis trop longtemps, exerçant une domination illégitime sur des êtres privés de mots[4] », à savoir les animaux.
En 1974, Luce Irigaray, psychanalyste et féministe, reprend le terme de phallogocentrisme et théorise un différencialisme de la sexualité féminine.
Aux E.U., le terme s'avérera très populaire auprès de nombre de féministes antifreudiennes.[réf. nécessaire]