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Pierre Marie François de Sales Baillot (né le à Passy[1], mort le à Paris[1]) est un violoniste et compositeur français.
Pierre Baillot est le fils de Nicolas Baillot, magistrat mort à Bastia, et d’Antoinette Perreau. Orphelin à 12 ans, il intéressa Bertrand de Boucheporn, intendant du roi en Corse, qui l'envoya étudier à Rome, puis à Paris, où il reçut les leçons de Giovanni Battista Viotti, et devint son élève favori. Admis dès 1791 à l'orchestre du Théâtre de Monsieur (l'Opéra-Comique), il y obtint un tel succès, qu'il fut appelé en 1795 comme professeur au Conservatoire de Paris avec Pierre Rode (également élève de Viotti) et Rodolphe Kreutzer. Tous trois ont publié conjointement, en 1803, la méthode officielle du Conservatoire de Paris pour apprendre le violon. Cette méthode devait servir de référence dans l'enseignement du violon pour le plus grand nombre[2]. En 1834, Pierre Baillot fait paraître une nouvelle méthode d'apprentissage, L'Art du violon, qui servira longtemps de référence[3]. Pierre Baillot resta professeur de violon au Conservatoire de Paris jusqu'à sa mort en 1842[4].
Considéré comme un virtuose[3], il fut attaché à la musique de l'empereur, puis à la chapelle du roi. Aussi habile compositeur que bon exécutant, il a publié de nombreuses partitions de tout genre. Il fut directeur de l'opéra de Paris.
Pierre Baillot épouse Louise Raincour (1781-1843) le . De cette union naît le pianiste et compositeur René-Paul Baillot (1813-1889), professeur au Conservatoire de Paris de la classe d'ensemble instrumental de 1848 à sa retraite en 1887[4], qui épouse Marie-Léonie Beyerman-Savalete le à Paris.
Pierre Baillot est inhumé au cimetière Montmartre, avec son fils René-Paul Baillot et Marie-Léonie Beyerman-Savalete son épouse, ainsi que Charles-Théophile Savalete père adoptif de cette dernière, fils de Charles-Pierre-Paul Savalette de Langes, époux de Marie-Aglaé Lucas sa mère.