Cet article est une ébauche concernant la psychanalyse.
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Le principe de plaisir (Lustprinzip) ou principe de plaisir/déplaisir, s'oppose en psychanalyse au principe de réalité. Il s'agit chez Freud d'un principe économique visant à réguler le fonctionnement de l'appareil psychique : éviter le déplaisir afin de procurer le plaisir.
La notion de « principe de plaisir » n'est pas due à Freud, mais à Gustav Fechner, qui a beaucoup marqué Sigmund Freud et a lui-même énoncé « un principe de plaisir de l'action ». L'idée de Freud est « de fonder sur le plaisir un principe régulateur du fonctionnement mental », selon lequel « l'ensemble de l'activité psychique a pour but d'éviter le déplaisir et de procurer le plaisir ». Selon Jean Laplanche et Jean-Bertrand Pontalis, le principe de plaisir est « un principe économique » : tandis que le déplaisir « est lié à l'augmentation des quantités d'excitation », le plaisir est lié « à leur réduction ». Le principe de plaisir/déplaisir (qu'on abrège en « principe de plaisir ») régit le fonctionnement de l'appareil psychique « en processus primaires ».
Dans Lustprinzip en allemand, Lust a deux sens d'après Michèle Pollack-Cornillot : celui de plaisir ainsi que celui de désir, d'envie (par exemple dans l'expression courante Lust haben auf, il s'agit d' « avoir envie de, désirer »).
Freud est d'abord neurologue. Le principe du neurone qui transmet, afin de retrouver un état de repos, son activation aux neurones auxquels il est connecté est connu. Le neurone tend à perdre son excitation.
Ce principe neuronal sera, dès avant la naissance de la psychanalyse, associé à la recherche du plaisir.
Néanmoins, Freud renonce à ce modèle cérébral pour s'intéresser à l'appareil psychique, fondant une métapsychologie. Dans l'Interprétation des rêves, il considère une tendance de l'être humain à fuir la pulsion, énergie psychique, ou à vouloir s'en décharger.
L'Interprétation du rêve (1900) sera le moment d'opposer le principe de plaisir au principe de réalité, caractérisant la conscience (voir : Première topique), permettant à la décharge d'être ajournée.
En 1920, à partir d'Au-delà du principe de plaisir, Freud créera une pulsion de mort, élaborera une seconde topique et le principe de plaisir se verra remanié.