Lorsqu'on parle de Proto-écriture, il est impossible de ne pas être curieux d'en savoir plus sur ce sujet. Que ce soit en raison de sa pertinence historique, de son impact sur la société actuelle ou de son influence sur différents aspects de la vie quotidienne, Proto-écriture a capté l'attention de personnes de tous âges et de tous modes de vie. Depuis ses origines jusqu'à sa pertinence aujourd'hui, Proto-écriture a été un objet d'étude et d'intérêt pour les chercheurs, les universitaires et les curieux. Dans cet article, nous explorerons différents aspects liés à Proto-écriture, ainsi que son importance et sa pertinence dans le contexte actuel.
Divers systèmes de signes ont été utilisés depuis le néolithique sans former une écriture phonétique. Certains de ces systèmes sont plus anciens que l'écriture sumérienne.
Une sémasiographie est un système de signes graphiques porteurs de sens (les sémasiogrammes) dont le fonctionnement ne s'appuie pas sur une représentation directe de la parole. Une sémasiographie ne passe donc pas par une conceptualisation parlée dans une langue. Elle ne comporte pas non plus d'indication grammaticale. Le terme a été introduit en 1952 par Ignace Gelb dans A Study of Writing, The Foundations of Grammatology[1].
Les spécialistes ne s'accordent pas sur la question de savoir si les sémasiographies doivent être considérées comme relevant de l'écriture à proprement parler. On observe historiquement que les plus anciens systèmes d'écriture connus, le cunéiforme, les hiéroglyphes égyptiens et les caractères chinois, prennent leur source dans des sémasiographies, d'où les termes de pré-écritures ou de proto-écritures employés pour qualifier ces dernières par ceux qui n'y voient pas des écritures vraies. Dans cette optique, le passage à l'écriture proprement dite se fait quand une composante phonétique commence à être incorporée au système, typiquement pour exprimer sur le mode du rébus certaines significations difficiles à évoquer directement de manière graphique.
D'autres spécialistes ont une conception plus large de l'écriture et distinguent écritures sémasiographiques (sans référence à la langue parlée) et écritures glottographiques (comportant une composante redevable de la langue parlée).