Aujourd'hui, République (dirigeable) est devenu un sujet d'un grand intérêt et d'une grande pertinence dans différents domaines de la société. Que ce soit dans le monde de la technologie, de la politique, de la santé ou de la culture, République (dirigeable) a réussi à capter l'attention de millions de personnes à travers le monde. Son impact et son importance se reflètent dans les nombreuses enquêtes, débats et discussions qui tournent autour de lui. C'est pourquoi, dans cet article, nous explorerons en profondeur l'importance et les implications de République (dirigeable) aujourd'hui, en analysant son rôle dans différents contextes et en fournissant un aperçu complet de sa pertinence dans la société actuelle.
Équipage | 4 |
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Premier vol | 1908 |
Type | Dirigeable |
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Moteur(s) | un Panhard-Levassor au pétrole de 52 kW |
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Longueur | 61 m |
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Diamètre | 10,09 m |
Volume | 3 700 m3 |
Vitesse maximale | 50 km/h |
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Le dirigeable La République[1] était un dirigeable militaire français, construit en 1908 et qui s'est écrasé en 1909.
La République a été fabriqué par la société Lebaudy Frères. Son enveloppe de 3 200 m3 était propulsée par un moteur à quatre cylindres de 70 chevaux. À l'origine conçu par l'ingénieur Julliot, il a été construit dans les ateliers des frères Paul et Pierre Lebaudy, à Moisson (Yvelines), sous la direction de M. Juchmès et mis en service en juillet 1908.
Le , le dirigeable va faire sa plus longue sortie dans les airs à cette date : soit environ 180 kilomètres parcourus en 6 h 30 de Paris à Compiègne, aller et retour[2]. Le dirigeable est alors monté par le commandant Voyer, le capitaine Bois et l’adjudant-mécanicien Vincenot[3],[4]
Avec le dirigeable Ville-de-Nancy, il a participé au défilé du 14 juillet 1909 à Longchamp[5], sans doute un des premiers défilés aériens à l'occasion de la fête nationale. Fin juillet, il quitte son hangar de Moisson pour Chalais-Meudon où il devient propriété de l’armée. Les bons résultats de ce dirigeable décident le ministre de la Guerre à faire, pour la première fois, participer un dirigeable aux manœuvres militaires de l’automne qui se déroulent dans le Bourbonnais[6].
Il décolle de Lapalisse le à 7 h 20, passe au-dessus de Moulins et s'écrase vers 8 h 30 à Trévol, près de l'entrée du château d'Avrilly, une pale de l'hélice s'étant brisée et ayant déchiré l'enveloppe[7],[8], alors qu'il devait prendre part au premier salon de l’Aéronautique en survolant le Grand Palais de Paris où se tenait la manifestation inaugurée ce même jour[9].
Cet accident entraîne la mort de l'équipage de l'appareil : le capitaine Marchal, le lieutenant Chauré et les adjudants Vincenot et Albert Réau (1879-1909). Ce dernier était originaire de Naintré. Des funérailles nationales sont célébrées le en la cathédrale Saint-Louis de Versailles. Un monument réalisé par Henri Bouchard commémore l'événement à Trévol. Une stèle à leur souvenir est présente dans le cimetière des Longs Réages à Meudon.
« Dès le lendemain de la perte de La République, le journal Le Temps, sollicité par ses lecteurs, ouvrait une souscription publique au profit de la flotte aérienne militaire. Les sommes recueillies dépassent à ce jour 300 000 francs. Enfin M. Spiess, inventeur d'un dirigeable rigide, dont le brevet a été déposé il y a une vingtaine d'années, a offert à l’État un ballon de 7 000 mètres cubes dont le modèle est actuellement exposé au Grand Palais. »
— « La Catastrophe de "LA RÉPUBLIQUE" », La Revue Aérienne, no 24, (lire en ligne).
Des dirigeables militaires seront nommés en l'honneur de Réau, Vincenot, Chauré et Marchal. Il existe à Paris une rue de l'Adjudant-Réau, une place de l'Adjudant-Vincenot, une rue du Capitaine-Marchal et une rue du Lieutenant-Chauré.