René Lévy

Apparence déplacer vers la barre latérale masquer René Lévyune illustration sous licence libre serait bienvenueBiographie
Naissance Mars 1970
Paris
Nationalité française
Activité Philosophe
Autres informations
A travaillé pour Centre national de la recherche scientifique
Directeur de thèse Michel Fichant

René Lévy est un philosophe et un talmudiste français né à Paris le 7 mars 1970. Il est directeur de l’Institut d’études lévinassiennes, directeur de la collection « Les Dix Paroles » aux éditions Verdier, et codirecteur avec Pascal Bacqué de la collection « Libelle » aux éditions l’Âge d’Homme.

Biographie

Fils de Benny Lévy, le fondateur de la Gauche prolétarienne, du journal Libération (avec Jean-Claude Vernier et Serge July), et de l'Institut d’études lévinassiennes (avec les philosophes Bernard-Henri Lévy et Alain Finkielkraut), il participe dans son enfance aux manifestations de Lip et aux rassemblements du Larzac. Après le décès de son père en 2003, il décide, malgré l’avis défavorable de sa mère et des cofondateurs, de déplacer l’Institut d’études lévinassiennes de Jérusalem à Paris et d’y poursuivre ses activités. La direction des Cahiers d'études lévinassiennes, revue présentant les travaux de l’Institut, est confiée à Gilles Hanus, l’un des principaux disciples de Benny Lévy ; la présidence du Comité et des Cahiers est, elle, confiée à Christian Grusq.

En 2006, il organise avec le Club 89 dirigé par Jacques Toubon, un colloque à l’Assemblée nationale sur « La crise de l’Homme ». Invoquant Jules Michelet et Sartre, il appelle au renouveau de la fraternité. Au moment du projet de Constitution européenne en 2007, il organise, toujours avec le Club 89, et le Mouvement réformateur (parti libéral belge) dirigé par Daniel Ducarme, un colloque au Parlement belge et au Parlement européen durant lequel il critique le projet de Constitution européenne, tout en défendant l’idée d’un Contrat social des peuples d’Europe.

Sa participation comme membre du jury de la soutenance de thèse de doctorat d’Ivan Segré, présidé par Alain Badiou, provoque la rupture avec Alain Finkielkraut. À la suite du rapprochement de ces deux derniers en une du Nouvel Observateur, il écrit avec Gilles Hanus un article dans la rubrique « Rebonds » du journal Libération : « Misère des intellectuels français ».

Dans le cadre des séminaires du nouvel Institut d’études lévinassiennes, il est amené à travailler sur Paul de Tarse. Remontant à la source talmudique, il découvre paradoxalement combien Paul reste une figure tutélaire de la modernité. Le contenu de ces séminaires paraît en 2012 sous le titre de « Disgrâce du signe : essai sur Paul de Tarse ».

Publications

Ouvrages

Articles

Autres articles

Articles parus dans des ouvrages collectifs

Traductions

Éditions

Notes et références

  1. « Portrait dans le journal Libération, par Éric AESCHIMANN dans Libération », 6 avril 2009.
  2. « Une lecture juive de Paul », sur akadem.org

Liens externes