Dans cet article, nous explorerons les différents aspects liés à René Peeters et son impact sur la société contemporaine. Depuis ses débuts jusqu'à aujourd'hui, René Peeters a joué un rôle crucial dans divers domaines, influençant la façon dont nous percevons le monde qui nous entoure. Au fil de ces pages, nous analyserons son évolution, ses multiples facettes et sa pertinence dans le contexte actuel. A travers des entretiens avec des experts, des recherches récentes et des exemples concrets, nous plongerons dans l'univers de René Peeters pour comprendre son importance et ses possibles implications dans le futur.
René Peeters | |
Fonctions | |
---|---|
Député français | |
– (1 an et 21 jours) |
|
Élection | 21 octobre 1945 |
Réélection | 2 juin 1946 |
Circonscription | Meurthe-et-Moselle |
Législature | Ire Constituante IIe Constituante |
Groupe politique | SOC |
Biographie | |
Nom de naissance | René Théodore Peeters |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Nancy |
Date de décès | (à 80 ans) |
Lieu de décès | Vandœuvre-lès-Nancy |
Parti politique | SFIO |
modifier ![]() |
René Peeters, né le à Nancy (Meurthe-et-Moselle) et mort le à Vandœuvre-les-Nancy, est un syndicaliste, résistant et homme politique français.
Fils d'un typographe belge installé à Nancy, qu'il perd à l'âge de 11 ans, il travaille comme ouvrier dans la métallurgie avant de s'engager, à 18 ans, dans la Marine. De retour à la vie civile, en 1919, il commence à militer dans le syndicalisme. Employé à partir de 1925 à l'usine SEITA de Nancy, où travaillait sa mère, il devient secrétaire du syndicat des tabacs de Nancy en 1933.
Membre de la SFIO, il est de 1925 à 1936 secrétaire de la fédération socialiste de Meurthe-et-Moselle.
Engagé dans la résistance, il participe à la formation du réseau Libération-Nord. Président du comité départemental de Libération de Meurthe-et-Moselle dès 1943, responsable régional de la CGT clandestine, il est fait compagnon de la Libération. Son activité résistante lui vaudra aussi la Légion d'honneur, la médaille militaire, la croix de guerre et la médaille de la résistance.
Membre de l'assemblée consultative provisoire, il est, en 1945, élu député, sous l'étiquette SFIO, à la première assemblée constituante. La liste SFIO qu'il mène obtient 21,8 % des voix et arrive en tête, permettant l'élection d'un deuxième socialiste, Pierre-Olivier Lapie. Réélu en mai 1946, avec 22,2 % des voix, il ne se représente pas en novembre, préférant se consacrer à ses activités syndicales. Il est cependant élu secrétaire de la fédération socialiste.
Ayant fait le choix de la scission de la CGT, il participe au congrès fondateur de Force ouvrière, où il est chargé du rapport de la commission d'orientation syndicale. Elu secrétaire de l'union départementale de Meurthe-et-Moselle, il siège aussi à la commission exécutive confédérale nationale de FO, et siège au Conseil économique.
Cédant son mandat de secrétaire de l'UD à Gérald Villeneuve en 1956, il est élu président de cette structure, rôle plus honorifique. En 1958, il quitte le conseil économique, et se retire progressivement de la vie publique.
Il était également l’auteur d’un ouvrage La résistance ouvrière en Lorraine de 1940 à 1944