Cet article abordera la question de Rendements d'échelle, qui a gagné en importance ces dernières années. Depuis ses origines, Rendements d'échelle a suscité d’innombrables opinions et débats qui ont polarisé la société. C’est pourquoi il est de la plus haute importance d’analyser ce phénomène de manière approfondie et objective, pour comprendre ses implications dans divers domaines, du social à l’économique. De même, l'impact de Rendements d'échelle dans différents contextes culturels sera exploré, ainsi que les éventuelles perspectives futures qui pourraient découler de son évolution. Par la réflexion et l’analyse critique, nous chercherons à mettre en lumière les différentes facettes de Rendements d'échelle, afin de favoriser un débat constructif et enrichissant sur ce sujet.
Les rendements d'échelle sont l'accroissement de l'efficience (produire autant avec moins de moyens) résultant de l'augmentation des facteurs de production. Les économies d'échelle traduisent la baisse du coût moyen de production consécutive à une hausse de la production.
Les indicateurs des rendements d'échelle analysent la variation de l'activité d'une entreprise par rapport à la variation de ses facteurs de production. Les indicateurs des économies d'échelle sont les mêmes indicateurs, mais évalués en unité monétaire (au prix de la production et des facteurs de production) et non unités physiques (kg de métal, m² de tissu, nombre de pièces, etc.). Le changement d'unité est sans incidence sur l'analyse, et les deux expressions sont fréquemment utilisées l'une pour l'autre.
L'analyse économique s'intéresse au rendement, parce qu'il détermine la quantité optimum traitée par une industrie, et donc la taille des firmes sur un marché. Les conditions techniques sont bien sûr le déterminant principal des rendements, et le progrès technique fait bouger les choses.
Définition — Une fonction de production possède des rendements d'échelle :
et représentent des facteurs de production (typiquement capital et travail), et correspond au facteur d'échelle.
Par exemple, une fonction de production de type Cobb-Douglas de la forme , où et , possède des rendements :
En pratique, les rendements sont généralement croissants pour de petites quantités, pour devenir constants, puis décroissants pour de très grandes quantités. Il existe ainsi un volume optimal qui permet à l'entreprise de maximiser ses rendements.
Quasiment toutes les activités nécessitent des investissements initiaux (recherche, apprentissage, outillage, capacité de stockage, notoriété, etc.), qu'il faut faire indépendamment de la quantité produite. Ces investissements sont amortis par les quantités produites et, tant qu'ils restent adaptés, une unité supplémentaire est moins coûteuse que les précédentes : c'est pour cette raison que les rendements sont d'abord croissants.
Lorsqu'on approche de la saturation des capacités de production, les choses deviennent progressivement plus compliquées. De nouveaux problèmes se posent : cadencement qui devient ingérable, pertes de temps inacceptables, déchets encombrants qu'il faut maintenant extraire et traiter, stockage intermédiaire qui devient nécessaire alors qu'il ne l'était pas au début, facteurs de production moins disponibles et qu'il faut remplacer par d'autres (plus coûteux ou moins productif, puisqu'on utilise prioritairement les facteurs les meilleurs), problème de circulation interne, de transports, etc.
L'augmentation des volumes accroît la quantité (et la qualité) des facteurs de production, mais érode peu à peu la croissance des rendements. À partir d'un certain seuil et sans prendre d'autres mesures (investissements, technique de production), les rendements se mettent à décroître.
Des différences significatives de prix existent entre les petites séries (moteur de fusée, prototype) et les grandes séries (biens de consommation courante).