Rodrigue Biron

Rodrigue Bironune illustration sous licence libre serait bienvenueFonction
Député à l'Assemblée nationale du Québec
Biographie
Naissance 8 septembre 1934
Sainte-Croix
Nationalité canadienne
Activité Homme politique
Autres informations
Partis politiques Union nationale (1976-1980)
Parti québécois

Rodrigue Biron, né le 8 septembre 1934, est un homme politique et un homme d'affaires québécois. Il était le chef de l'Union nationale.

Natif de Sainte-Croix, il étudie à l'institut de technologie de Québec et à l'Université Laval. Il devient directeur de plusieurs fonderies à Rivière-du-Loup, Calgary et Oakville. Membre du parti libéral du Canada, il est le président local de Lotbinière au début des années 1960.

Devenu maire de son village au début des années 1970, il est ensuite appelé à devenir le chef de l'Union nationale en 1976 pour remplacer le chef intérimaire Maurice Bellemare. Il est élu dans la circonscription de Lotbinière.

Son parti avait été rayé de la carte en 1973 sous Gabriel Loubier, mais Biron réussit à faire élire onze députés en 1976, avec 18 % des suffrages électoraux. À cette époque, il est également le président canadien des Chevaliers de Colomb.

En mars 1980, Biron démissionne comme chef et député de l'Union Nationale. Michel Le Moignan (par intérim) puis Roch La Salle le remplacent à la tête du parti. Le 2 octobre 1980, Rodrigue Biron adhère au mouvement souverainiste québécois et en 1981 il est élu député péquiste dans Lotbinière alors que l'Union Nationale est de nouveau rayée de la carte. Sous René Lévesque et Pierre Marc Johnson, il est le ministre de l'Industrie et du commerce. Il est battu dans sa circonscription aux élections de 1985.

Pendant les années 1990, il tente de devenir le chef du Bloc québécois mais il est battu par Gilles Duceppe en 1997. Il revient dans le monde des affaires, devenant membre du conseil de la Caisse de dépôt et placement du Québec et président de la Fondation de la faune du Québec.

Notes et références

  1. « Biron devient officiellement péquiste », La Presse,‎ 3 octobre 1980, A-2

Voir aussi

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