Dans cet article, nous analyseronsRoger Dutruch, un sujet qui a suscité un grand intérêt et un grand débat dans la société contemporaine. _Var1 s'est avéré être un sujet de discussion dans différents domaines, de la politique à la science, en passant par la culture et la technologie. Sa pertinence et son impact sur la vie quotidienne en font un sujet d'intérêt pour une grande variété de personnes, quels que soient leur âge, leur sexe, leur niveau socio-économique ou leur situation géographique. Tout au long de cet article, nous explorerons différents aspects de Roger Dutruch, en analysant son origine, son évolution, son impact et ses éventuelles implications futures. De plus, nous aborderons diverses perspectives et opinions sur le sujet, dans le but d’offrir une vision large et enrichissante sur ce sujet si d’actualité aujourd’hui.
Préfet de la Lozère | |
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Préfet des Alpes-de-Haute-Provence | |
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Sous-préfet de Brive-la-Gaillarde | |
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Secrétaire général de la préfecture de la Dordogne (d) | |
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Secrétaire général de la préfecture du Var (d) | |
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Archives nationales (F/1bI/950, F/1bI/1068,F/1bI/716,AJ/40/542)[1] |
Roger Dutruch (né le , Bougie , Algérie, mort le , Mende) est un préfet français, exécuté à la Libération pour collaboration avec l'occupant allemand.
Roger Dutruch est né le à Bougie, en Algérie. Ses parents sont Jean Dutruch et Henriette Tourné.
Il sert pendant la Première Guerre mondiale, dans l'Infanterie puis dans l'Aviation et termine la guerre en tant que sous-lieutenant. Il est deux fois blessé.
Il soutient son doctorat à la Faculté de droit de l'Université de Paris en 1921, avec pour sujet : Le Tribunal sous le Consulat et l'Empire[2],[3],[4]. Il se marie le à Colombes (Seine).
Le , Roger Dutruch devient secrétaire général à la Préfecture du Var.
En 1926, il est nommé secrétaire général en Dordogne.
En 1933, il est sous-préfet de Brive-la-Gaillarde. Au printemps 1935, après une campagne de presse antisémite d'extrême-droite sur laquelle il s'appuie, un arrêté préfectoral de fermeture est prononcé à l'encontre de "Makhar", le seul kibboutz qui ait existé en France, a Jugeals-Nazareth en Corrèze.
Nommé préfet par le gouvernement du Front populaire en 1937, il est détaché comme secrétaire général adjoint du Protectorat français de Tunisie jusqu'en 1940.
Roger Dutruch est préfet des Basses-Alpes du à .
Roger Dutruch est le 75e préfet de la Lozère[5],[6], nommé le et installé le , en remplacement de Charles Daupeyroux qui fut alors nommé préfet de l'Yonne.
Roger Dutruch dénonce aux Allemands le Maquis Bir-Hakeim[7],[8].
Trente-quatre combattants (français, espagnols, allemands, autrichiens, belges) du maquis de l'Armée Secrète "Bir-Hakeim" sont tués lors de l’assaut des forces allemandes de Mende contre le cantonnement de La Parade (actuelle commune de Hures-la-Parade, Lozère). Huit d’entre eux, prisonniers capturés dans la nuit du 28 au , sont fusillés sommairement le à l’aube à La Parade. Vingt-sept autres prisonniers capturés dans la journée du sont amenés le jour même à Mende et exécutés le lendemain (le ) à Badaroux (Lozère)[9].
Jean-Paul Lefebvre-Filleau (2017) note :
« Roger Dutruch, préfet de la Lozère, condamné à mort pour la Cour martiale de la Lozère le 25 septembre 1944, en compagnie du commandant de gendarmerie Pierre Bruguière, et fusillés tous deux, trois jours plus tard le 28 septembre. Pour cette cour martiale, "Vichy est responsable de l'intoxication développée contre la Résistance et les terroristes ; ces deux fonctionnaires d'autorité ont été victimes de cette intoxication, mais ils n'en sont pas moins coupables en tant qu'individus et en tant que Français"[10]. »
Après le rejet de son recours en grâce, Roger Dutruch est exécuté le à six heures trente du matin derrière la maison d'arrêt de Mende.