Romanisation Wade-Giles

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Le Wade-Giles, parfois abrégé en Wade, est une romanisation du chinois mandarin. Il a été le principal système de transcription dans le monde anglophone au XIXe et pendant la majeure partie du XXe siècle, jusqu'à l'apparition du pinyin (système officiel de la Chine et de Taïwan).

Il a été conçu d'après un système créé par Thomas Francis Wade au milieu du XIXe siècle et modifié par Herbert Giles dans son dictionnaire chinois-anglais de 1912.

Critiques du Wade-Gileset comparaison avec le pinyin

Un argument courant contre le système Wade-Giles est la représentation du caractère aspiré ou non de certaines consonnes par des apostrophes : p, p', t, t', k, k'. Les Occidentaux, peu familiers avec le système, enlèvent souvent les apostrophes s'ils ne savent pas qu'elles représentent des informations essentielles.

Le système pinyin répond à ce problème en employant les caractères latins dénotant les variantes sonores (b, d, g) des consonnes sourdes (p, t, k) pour représenter les consonnes non aspirées, la distinction entre sonore et sourde n'ayant pas lieu en chinois. Le système pinyin a également l'avantage important de représenter les tons par des accents au lieu des numéros.Wade-Giles utilise des numéros en exposant pour indiquer les tons (¹, ², ³, ⁴), alors que le pinyin utilise des accents ( ¯ , ´ , ˇ , ` ).

Le Wade-Giles utilise des traits d'unions pour séparer toutes les syllabes (par exemple : Hsi-an (西安) et Hsi-fan (稀飯)), alors que le pinyin ne sépare que les syllabes ambiguës, avec une apostrophe (par exemple : Xi'an, mais Xifan). Aucun des deux systèmes ne sépare les syllabes des noms d'institutions ou de lieux.

Voici d'autres différences avec le pinyin :

  • ‹ Ü › (comme dans , « jade ») a toujours un tréma au-dessus, tandis qu'en pinyin, le tréma est employé uniquement lorsqu'il est absolument nécessaire ;
  • le groupe pinyin ‹ ong › est ‹ ung › en Wade-Giles (comme gong fu / kung fu) ;
  • Wade-Giles utilise ‹ j › pour transcrire le phonème /ʐ/, ce son étant transcrit ‹ r › en pinyin ;
  • Wade-Giles utilise des numéros en exposant pour indiquer les tons (¹, ², ³, ⁴), alors que le pinyin utilise des accents ( ¯ , ´ , ˇ , ` ) ;
  • après une consonne, la diphtongue Wade-Giles ‹ uei › est écrite ‹ ui › en pinyin. Sinon, ces deux romanisations, contrairement à quelques autres, utilisent ‹ iu › et ‹ un › à la place des syllabes complètes iou et uen ;
  • ‹ i › n'est jamais précédé par ‹ y ›, comme en pinyin. La seule exception est dans le nom de lieux, qui sont sans traits d'unions, donc sans un ‹ y ›, une ambiguïté de syllabe peut se produire.

En français, quelques mots gardent leur orthographe à la Wade-Giles (comme taoïsme au lieu de daoïsme) ce qui entretient des confusions. Par exemple, celle entre le « chi » de tai-chi-chuan et celui de « ch'i kung », alors qu'en pinyin la distinction est évidente : tai-chi-chuan et qi gong.

Initiales et finales

Les tables ci-dessous montrent les représentations Wade–Giles de chaque son chinois selon la prononciation du mandarin standard (en caractères gras), mis côte à côte avec le symbole phonétique de l'alphabet phonétique international (entre crochets), et les représentations équivalentes en bopomofo et en hanyu pinyin.

Initiales

Bilabiale Labio-dentale Dentale/Alvéolaire Rétroflexe alvéolo-palatale Vélaire
non voisée voisée non voisée non voisée voisée non voisée voisée non voisée non voisée
Nasale m
ㄇ m
n
ㄋ n
Occlusive non aspirée p
ㄅ b
t
ㄉ d
k
ㄍ g
Aspirée
ㄆ p

ㄊ t

ㄎ k
affriquée non aspirée ts
ㄗ z
ch
ㄓ zh
ch
ㄐ j
Aspirée tsʻ
ㄘ c
chʻ
ㄔ ch
chʻ
ㄑ q
Fricative f
ㄈ f
s
ㄙ s
sh
ㄕ sh
hs
ㄒ x
h
ㄏ h
Liquide l
ㄌ l
j
ㄖ r

Au lieu de ts, tsʻ et s, Wade–Giles utilise tz, tzʻ et ss avant ŭ (Voir plus bas).

Finales

Coda
/i/ /u/ /n/ /ŋ/ /ɻ/
Medial ih/ŭ

-i
ê/o

ㄜ e
a

ㄚ a
ei

ㄟ ei
ai

ㄞ ai
ou

ㄡ ou
ao

ㄠ ao
ên

ㄣ en
an

ㄢ an
ung

ㄨㄥ ong
êng

ㄥ eng
ang

ㄤ ang
êrh

ㄦ er
/j/ i

ㄧ i
ieh

ㄧㄝ ie
ia

ㄧㄚ ia
iu

ㄧㄡ iu
iao

ㄧㄠ iao
in

ㄧㄣ in
ien

ㄧㄢ ian
iung

ㄩㄥ iong
ing

ㄧㄥ ing
iang

ㄧㄤ iang
/w/ u

ㄨ u
o/uo

ㄛ/ㄨㄛ o/uo
ua

ㄨㄚ ua
ui/uei

ㄨㄟ ui
uai

ㄨㄞ uai
un

ㄨㄣ un
uan

ㄨㄢ uan
uang

ㄨㄤ uang
/ɥ/ ü

ㄩ ü
üeh

ㄩㄝ üe
ün

ㄩㄣ ün
üan

ㄩㄢ üan

Wade–Giles utilise -uei après et k, ou dans les autres cas -ui: kʻuei, kuei, hui, shui, chʻui.

Dans cette méthode, s'écrit -o après , k et h, sinon : kʻo, ko, ho, shê, chʻê. Lorsque forme une syllabe par elle-même, elle est écrite ê ou o en fonction du caractère.

Avec Wade–Giles s'écrit -uo après , k, h et sh, dans les autres cas, elle s'écrit -o: kʻuo, kuo, huo, shuo, chʻo. Giles Pour -ih et , voir plus bas.

A Chinese-English Dictionary de Giles, inclus également les syllabes chio, chʻio, hsio, yo, qui sont à présent prononcée comme chüeh, chʻüeh, hsüeh, yüeh.

Syllabes commençant par une médiale

Coda
/i/ /u/ /n/ /ŋ/
Médiale /j/ i/yi

ㄧ yi
yeh

ㄧㄝ ye
ya

ㄧㄚ ya
yai

ㄧㄞ yai
yu

ㄧㄡ you
yao

ㄧㄠ yao
yin

ㄧㄣ yin
yen

ㄧㄢ yan
yung

ㄩㄥ yong
ying

ㄧㄥ ying
yang

ㄧㄤ yang
/w/ wu

ㄨ wu
wo

ㄨㄛ wo
wa

ㄨㄚ wa
wei

ㄨㄟ wei
wai

ㄨㄞ wai
wên

ㄨㄣ wen
wan

ㄨㄢ wan
wêng

ㄨㄥ weng
wang

ㄨㄤ wang
/ɥ/

ㄩ yu
yüeh

ㄩㄝ yue
yün

ㄩㄣ yun
yüan

ㄩㄢ yuan

Avec Wade–Giles s'écrit i ou yi en fonction du caractère.


Voyelles et symboles finaux

Consonnes syllabiques

Comme Yale et les Symboles phonétiques du Mandarin II (zh) (SPM II, 國語注音符號第二式), Wade–Giles transcrit les deux types de consonnes syllabiques ((zh); Wade–Giles: kʻung1-yün4; Hànyǔ Pīnyīn: kōngyùn) différemment:

  • est utilisée après sibilants écrits à cette position (et cette position seulement) comme tz, tzʻ et ss (Pīnyīn z, c et s).
  • -ih est utilisé après la rétroflexe ch, chʻ, sh, et j (Pīnyīn zh, ch, sh, et r).

Ces finales sont toutes écrites comme -ih en tongyong pinyin, comme -i en Hànyǔ Pīnyīn (Donc, distinguables uniquement par l'initiale de comme dans li), et comme -y dans Gwoyeu Romatzyh et Wade simplifié. Elles sont typiquement omises dans Zhùyīn (Bōpōmōfō).

API ʈ͡ʂɨ ʈ͡ʂʰɨ ʂɨ ɻɨ t͡sɯ t͡sʰɯ
Yale jr chr shr r dz tsz sz
SPM II jr chr shr r tz tsz sz
Wade–Giles chih chʻih shih jih tzŭ tzʻŭ ssŭ
Tongyòng Pinyin jhih chih shih rih zih cih sih
Hànyǔ Pīnyīn zhi chi shi ri zi ci si
Gwoyeu Romatzyh jy chy shy ry tzy tsy sy
Wade simplifié chy chhy shy ry tsy tshy sy
Zhùyīn

Voyelle o

La finale o en Wade-Giles à deux prononciations en Mandarin moderne : [wo] et [ɤ].

Ce qui est prononcé aujourd'hui comme une voyelle mi-fermée postérieure non arrondie [ɤ] est généralement écrit ‹ ê ›, mais parfois ‹ o ›, en fonction de la prononciation historique (à l'époque où la romanisation Wade–Giles a été développée). En particulier, après les initiales vélaires k, et h (et un ng historique, qui a disparu au moment où Wade–Giles a été développée), o est utilisée ; par exemple, est ko¹ (pinyin : ‹ gē ›) et est kʻo⁴ (pinyin : ‹ kè ›). En mandarin moderne, [o] après une vélaire (et ce qui a été auparavant ‹ ng ›) s'est décalé vers [ɤ], ainsi, elles sont écrites ge, ke, he et e en Pīnyīn. Lorsque [ɤ] forme seule une syllabe, Wade–Giles l'écrit ‹ ê › ou ‹ o › en fonction du caractère. Dans toutes les autres circonstances, elle écrit ‹ ê ›.

Ce qui est prononcé aujourd'hui comme [wo] est généralement écrit o en Wade–Giles, à l'exception de wo, shuo (e.g. 說 shuo¹) et les trois syllabes kuo, kʻuo, et huo (comme dans 過, 霍, etc.), qui contrastent avec ko, kʻo, et ho qui correspondent au pinyin ge, ke, et he. C'est parce que des caractères comme 羅, 多, etc. (Wade–Giles : lo², to¹; Pīnyīn: luó, duō) ne portaient pas, à l'origine, la médiale . En Mandarin moderne, , la distinction phonétique entre o et -uo/wo a été perdue (à l’exception des interjections, lorsqu'elles sont utilisées seules), et la médiale [w] est ajoutée devant -o, créant ainsi le [wo] moderne.

API pwo pʰwo mwo fwo two tʰwo nwo lwo kʰɤ ʈ͡ʂwo ʈ͡ʂʰwo ʐwo t͡swo t͡sʰwo swo ɤ wo
Wade–Giles po pʻo mo fo to tʻo no lo ko kʻo ho cho chʻo jo tso tsʻo so o/ê wo
Zhùyīn ㄨㄛ ㄨㄛ ㄨㄛ ㄨㄛ ㄨㄛ ㄨㄛ ㄨㄛ ㄨㄛ ㄨㄛ ㄨㄛ ㄨㄛ
Pīnyīn bo po mo fo duo tuo nuo luo ge ke he zhuo chuo ruo zuo cuo suo e wo

Il est à noter que les translittérations zhuyin et pinyin écrivent [wo] comme ㄛ -o après ㄅ b, ㄆ p, ㄇ m et ㄈ f, alors qu'elles sont écrites ㄨㄛ -uo après toutes les autres initiales.

Références