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En vertu d'une ordonnance royale du , M. Bréda, un propriétaire local, a été autorisé à convertir le passage qui portait son nom en deux rues publiques, l'une, la « rue Bréda », de 11,69 mètres, l'autre, la rue Clauzel, de 9,75 mètres de largeur, formant à leur jonction une place triangulaire, la place Bréda.
Les conditions suivantes furent imposées à ce propriétaire[1],[2] :
de livrer gratuitement à la ville de Paris le sol des deux rues et de la place triangulaire qui sera formée à leur rencontre ;
de supporter les premiers frais de pavage, d'éclairage et d'établissement de trottoirs ;
de ne pas élever au-delà de 16 mètres de hauteur les maisons à construire dans la rue Clauzel, qui débouchera sur la rue des Martyrs, et qui n'aura que 9,75 mètres de largeur ;
l'élargissement à 11,69 mètres de la rue Bréda aura lieu immédiatement sur tous les terrains appartenant actuellement à M. Bréda, et seulement par mesure de voirie, au-devant des propriétés qui lui appartiennent.
Le quartier de Notre-Dame-de-Lorette et du lotissement de la Nouvelle Athènes en général, et plus particulièrement la rue Bréda (souvent anglicisée en Breda-Street[3]), deviennent à partir du règne de Louis-Philippe un lieu où émerge une forme de prostitution, et d'où sont originaires les « lorettes[4] ».
En 1905, elle prend le nom initial de « rue Henri-Monnier » avant de voir son orthographe corrigée en 2003 en « rue Henry-Monnier ».
Bâtiments remarquables et lieux de mémoire
No 4 : un rapport de police, en date du 31 juillet 1891, révèle : « Émile Zola continuerait ses visites chez la proxénète Louise Brémont, rue Bréda no 4, non pour avoir des relations avec les clientes de celle-ci mais pour recueillir, sans doute en vue d’un ouvrage, leurs impressions et souvenirs. Il paraît qu’il insiste surtout auprès d’elles pour savoir si elles ont des maquereaux et pourquoi elles en ont. Jamais il ne sera satisfait de ce qu’on lui dit, ne trouvant pas les choses assez corsées »[5].
Les grands-parents de François Truffaut, Jean et Geneviève de Monferrand, vivaient rue Henry-Monnier. François Truffaut a vécu avec eux jusqu'à la mort de Geneviève de Monferrand en 1942[15].
Le peintre Georges Michel (1763-1848) eut dans la rue Bréda un atelier que sa veuve conserva après 1843[16].
Art et littérature
Émile Blain, Potins grivois d'un concierge de la rue Bréda, Paris, 1889.
Arnold Bennett, Un conte de bonnes femmes, Paris, Éditions Gallimard, 1931.
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↑« Paris : rue Bréda (Henry Monnier) », Galerie de cartes postales anciennes de Paris, 9e arrondissement, sur CPArama.com, (consulté le ).
↑En 1866 par exemple, Félix Baumaine et Charles Blondelet avaient composé une chanson pour une ronde-galop, intitulée Breda-Street, sur une musique de Jules Javelot. On peut la consulter sur Gallica.
↑Jean-Paul Clébert et Richard Lamoureux, Les hauts lieux de la littérature à Paris, Bordas, coll. « Les hauts lieux », (ISBN978-2-04-018529-9).
↑Bernard Vassor, L'Attentat de la rue Bréda: Louise Colet et Alphonse Karr, Association Autour du Père Tanguy.
↑Régis Jauffret et Alain Bouldouyre, Dictionnaire amoureux de Flaubert, Plon, coll. « Dictionnaire amoureux », (ISBN978-2-259-31061-1)
↑ Blandine Bouret, « Mémoires des lieux. Les ateliers du bas-Montmartre. II : autour de la place Pigalle », La Gazette de l'Hôtel Drouot, no 22, 1er juin 2001, p. 44-46.
↑Julie Maraszak, Sociabilités familiales intellectuelles et artistiques, autour d'une femme artiste au XIXe siècle: Eva Gonvzalès (1849-1883), Universités de Bourgogne, 2016, p.226.
↑André Roussard, Dictionnaire des peintres à Montmartre, Roissy-en-Brie, Éditions A. Roussard, 1999, 640 p. (ISBN9782951360105), p. 216.
↑(en-US) Leslie Choquette, « Beyond the Myth of Lesbian Montmartre: The Case of Chez Palmyre », Historical Reflections/Réflexions Historiques, vol. 42, no 2, , p. 75–96 (ISSN0315-7997 et 1939-2419, DOI10.3167/hrrh.2016.420205, lire en ligne, consulté le ).